Malaisie : le parti au pouvoir utilise l’islam et le racisme pour inciter à la haine
Mercredi 15 novembre au Putra Center de Kuala Lumpur, le parti hégémonique en Malaisie, l’UMNO (organisation nationale des Malais unis), a débuté son cinquante-septième congrès annuel de trois jours. Des débats à la conférence, il ressort la volonté de renforcer la politique de ségrégation raciale qui constitue clé de voûte de la politique de la Malaisie depuis son indépendance de la Grande-Bretagne le 31 août 1957.
L'UMNO a été fondé le 11 mai 1946. Sa doctrine fondamentale est le "ketuanan Melayu" : une idéologie selon laquelle les malais ethniques, qui sont considérés comme ipso facto "musulmans", sont le peuple premier définissant l’identité de la Malaisie et qu’ils doivent donc bénéficier d’un statut particulier et de privilèges. C'est déjà un défit au bon sens car les "Orang Asli(1) " (indigènes) vivaient dans la péninsule malaise, en particulier dans l'état de Kelantan, bien avant l’arrivée des malais musulmans au 14ème siècle.
L’UMNO n’est pas en mesure de gouverner seul. En dépit de sa position hégémonique parmi les Malais et musulmans, il doit partager le pouvoir au sein d’une coalition appelée le Barisan Nasional ou "Front national". Elle comprend le MIC, le Congrès Indien de Malaisie, qui existe depuis 1946, et également le MCA, l'Association des Chinois malaisien, qui est le second membre en importance de la coalition du Barisan Nasional depuis 1996. Le Barisan Nasional (BN) comprend encore une dizaine de plus petits partis.
L’UMNO a régné sans interruption depuis l'indépendance en association avec d'autres partis. L’UMNO est donc impliqué dans tous les problèmes politiques qui frappent la Malaisie.
Démographiquement, les Malais forment 50,8% des 26 millions d’habitants, suivis de 23,8% de Chinois, de 10,9% d’indigènes, de 7,1% d’Indiens et de 6,8% de citoyens non malaisiens. En termes de religions, 60% de la population est musulmane, avec 19,2% de bouddhistes, 9,1% de chrétiens, 6,3% d’hindous et 2,6% de confucéens (taoïstes). Les autres fois représentent seulement 2.8% du total démographique.
En application du bizarre système d’apartheid de la Malaisie, tous les citoyens reçoivent à l'âge de 12 ans une carte d'identité appelée MyKad. Cette carte mentionne la race et la religion du titulaire, données qui sont tenues à jour par le National Registration Department (NRD). Tous les Malais sont automatiquement considérés musulmans.
La loi ne permet à aucun musulman de se convertir de l'Islam à une autre religion. Les tribunaux islamiques (tribunaux d’application de la charia) sont seuls compétents pour les questions telles que l'apostasie, le mariage etc. Le NRD ne reconnaît pas les conversions de l'Islam à une autre religion à moins de produire un arrêt d’un tribunal islamique l’autorisant. Et jusqu'ici, ces tribunaux ont toujours refusé aux musulmans d’apostasier.
Des convertis célèbres comme Lina Joy et Kamariah Ali bataillent toujours contre les tribunaux pour que leurs soient reconnus le droit d’être "non-Musulmans". Un tel droit n'existe pas en Malaisie. L'article 11 de la constitution du pays déclare que quiconque peut pratiquer la religion de son choix. Toutefois depuis 1988, un amendement (1A) à l'article 121 a été fait qui a déclare que les tribunaux civils n'ont aucune compétence sur "n'importe quelle matière" qui relève de la juridiction des tribunaux islamiques.
La majeure partie des 13 états de la fédération de Malaisie ont adoptés la Control and Restriction Bill qui prévoit une amende de 10.000 ringits ($2.653) ou une peine d’un an de prison pour ceux qui "persuadent, invitent un musulman à quitter l'Islam pour une autre religion." Le 23 août, une semaine avant la fête de l'indépendance, Mohamed Nazri Aziz(2) , « Ministre auprès du Premier ministre » au sein du Cabinet du Premier ministre, ordonnait que l’application de la " loi constitutionnelle" qui interdit de propager d’autres religions que l’islam parmi les musulmans soit renforcée dans tout le pays.
Aziz a indiqué que les états de Sarawak, Sabah, Penang et le district fédéral n'avaient pas encore adopté la législation, ajoutant : "il n'y a aucune raison pour que ces états retardent l’adoption de la loi. La constitution fédérale doit être entièrement respectée mais la religion est une affaire d'état qui est du ressort des gouvernements des états respectifs (de la fédération). Par conséquent, pour faire respecter la constitution fédérale en matière de religion, il faut d'abord que tous les gouvernements des états modifient leurs législations et adoptent la loi." Il a ajouté : "pourquoi (devrions-nous) interpréter (la constitution) alors qu’elle dit clairement que (des non-Musulmans) ne sont pas autorisés à détourner les musulmans de l'Islam ?"
En mars, Aziz avait annoncé que ceux qui a critiquent l'Islam seraient poursuivis en justice en application du Sedition Act, un héritage du colonisateur britannique qui était en vigueur avant l’indépendance de la Malaisie. Les peines prévues en cas de transgression du Sedition Act peuvent aller jusqu’à trois ans de prison avec une amende additionnelle pouvant s’élever jusqu'à 5.000 ringits ou 1.350$.
L'article 3(1) de la constitution déclare que "d’autres religions peuvent être pratiquées dans la paix et l'harmonie partout dans la fédération". Parmi les adeptes des autres religions, il y en a peu qui ressentent l'harmonie et beaucoup qui se sentent dans le collimateur des politiciens et des Islamistes.
Le 26 Août, le premier ministre Abdullah Ahmad Badawi, qui est également à la tête de l'UMNO et ministre de la Sécurité intérieure déclarait que personne ne devrait pas remettre en question les contradictions de la constitution. "Mon conseil à tous est de cesser (de soulever de telles questions). Ne créez pas une situation qui puisse provoquer des problèmes par la suite. Les problèmes rendront tout le monde nerveux, " a-t-il dit.
Badawi a continué : " Accepter ces articles ne créera aucun problème. Ergoter sur ces articles encore et encore.... causera des troubles si l’on n’y met bon ordre. J'ai déclaré qu'il n'y a aucune nécessité d’amender l'article 121... il n’y a aucune nécessité d’amender l'article 11. Cela ne fait que créer des problèmes entre les deux parties." Badawi a condamné le « forum article 11 », une association multiconfessionnelle regroupant onze organisations, qui avait fait campagne pour changer les aspects islamo-suprémacistes de la constitution.
La question de l'adhésion de l'UMNO à l'idéologie ségrégationniste du "ketuanan Melayu" malgré son alliance avec le MCA chinois et le MIC hindou, ne pouvait pas être évitée pendant ce cinquante-septième congrès annuel.
C’est l’ancien chef du Youth Movement of UMNO (ABIM) qui a pris la posture suprémaciste raciale/religieuse la plus remarquée. L'année dernière, il s’était déjà distingué en brandissant une épée de cérémonie, ou kriss, lors de la conférence. Et cette année il a remis cela (voir photo).
La veille du congrès, Hishammuddin Tun Hussein s’était engagé à défendre la souveraineté de l'Islam et des droits des Malais. Hussein est également ministre de l'éducation. Hussein a en outre condamné une proposition de former une Commission interconfessionnelle.
Le président de l'ABIM, Yusri Mohamad, a confirmé lors de la conférence que le Youth Movement of UMNO "défendra la souveraineté de l'Islam" conformément aux articles 11 et 121 (1a) de la constitution fédérale. Mohamad a déclaré : "sa mise en garde (de Hishammuddin) contre le « forum article 11 » et les groupes d’activistes qui soulèvent des questions religieuses et délicates devrait nous faire prendre conscience que le statut de la communauté Malaise-Musulmanes est constamment menacé."
Mohamad a énoncé qu’exiger des libertés telles que le droit de changer de confession et la formation d'une Commission interconfessionnelle montre une absence de respect pour la "sensibilité" des musulmans.
Un autre orateur du premier jour de congrès, le vétéran Tan Sri Mohamed Rahmat, secrétaire général de l'UMNO, a lui aussi fait étalage du racisme et de l'islamofascisme de l'UMNO. Il a mis en demeure les autres partis du Barisan Nasional d'éviter de mettre à l’épreuve la patience des Malais et a même évoqué la menace de "l’amok(3)[/size][/size] " - une tradition malaise de folie homicide et de meurtres rituels.
Il a déclaré : "Je vous en prie, ne mettez pas les Malais à l’épreuve ; en d’autres termes qu’ils connaissent « amok ». Nous ne voulons pas en arriver là. Dans la situation présente, les Malais peuvent encore le supporter mais les efforts en vue d’augmenter la prospérité des Malais doivent être intensifiés."
Il a dit que les membres des autres races et religions devraient faire des sacrifices jusqu'à ce que les musulmans malais aient été dédommagés (de leurs sacrifices imaginaires). La référence visait les Chinois, qui tiennent la majeure partie de l’économie.
Rahmat a encore dit : "si le pouvoir économique ne peut pas être rééquilibré en faveur des Malais, nous ferons face à une situation inquiétante....Ne laissons pas la situation parvenir à un point où les Malais commenceraient à se demander : « Après tout les sacrifices que nous avons fait, qu’avons-nous obtenu ? ». C'est aussi une question à laquelle il est très important de répondre."
Il a conseillé aux autres partis du Barisan Nasional de ne pas remettre en cause "l'ordre du jour malais" ou "ketuanan Melayu". Déclarant : "nous espérons que le MCA et le Gerakan (un autre parti chinois) adopteront l'esprit du BN. Nous n’avons pas besoin de soutenir des intérêts raciaux et d'être extrêmement raciste, parce cela n'apportera pas de bénéfices."
Rahmat a indiqué que la négociation avait résolu les précédents contentieux. Il a dit : "nous n'avons pas déballé des points délicats sur la place publique, nous n'avons pas utilisé les médias et la presse. Cela aurait donné l’impression que nous nous querellions. Ce n’est pas correct."[img][/img]
Mercredi 15 novembre au Putra Center de Kuala Lumpur, le parti hégémonique en Malaisie, l’UMNO (organisation nationale des Malais unis), a débuté son cinquante-septième congrès annuel de trois jours. Des débats à la conférence, il ressort la volonté de renforcer la politique de ségrégation raciale qui constitue clé de voûte de la politique de la Malaisie depuis son indépendance de la Grande-Bretagne le 31 août 1957.
L'UMNO a été fondé le 11 mai 1946. Sa doctrine fondamentale est le "ketuanan Melayu" : une idéologie selon laquelle les malais ethniques, qui sont considérés comme ipso facto "musulmans", sont le peuple premier définissant l’identité de la Malaisie et qu’ils doivent donc bénéficier d’un statut particulier et de privilèges. C'est déjà un défit au bon sens car les "Orang Asli(1) " (indigènes) vivaient dans la péninsule malaise, en particulier dans l'état de Kelantan, bien avant l’arrivée des malais musulmans au 14ème siècle.
L’UMNO n’est pas en mesure de gouverner seul. En dépit de sa position hégémonique parmi les Malais et musulmans, il doit partager le pouvoir au sein d’une coalition appelée le Barisan Nasional ou "Front national". Elle comprend le MIC, le Congrès Indien de Malaisie, qui existe depuis 1946, et également le MCA, l'Association des Chinois malaisien, qui est le second membre en importance de la coalition du Barisan Nasional depuis 1996. Le Barisan Nasional (BN) comprend encore une dizaine de plus petits partis.
L’UMNO a régné sans interruption depuis l'indépendance en association avec d'autres partis. L’UMNO est donc impliqué dans tous les problèmes politiques qui frappent la Malaisie.
Démographiquement, les Malais forment 50,8% des 26 millions d’habitants, suivis de 23,8% de Chinois, de 10,9% d’indigènes, de 7,1% d’Indiens et de 6,8% de citoyens non malaisiens. En termes de religions, 60% de la population est musulmane, avec 19,2% de bouddhistes, 9,1% de chrétiens, 6,3% d’hindous et 2,6% de confucéens (taoïstes). Les autres fois représentent seulement 2.8% du total démographique.
En application du bizarre système d’apartheid de la Malaisie, tous les citoyens reçoivent à l'âge de 12 ans une carte d'identité appelée MyKad. Cette carte mentionne la race et la religion du titulaire, données qui sont tenues à jour par le National Registration Department (NRD). Tous les Malais sont automatiquement considérés musulmans.
La loi ne permet à aucun musulman de se convertir de l'Islam à une autre religion. Les tribunaux islamiques (tribunaux d’application de la charia) sont seuls compétents pour les questions telles que l'apostasie, le mariage etc. Le NRD ne reconnaît pas les conversions de l'Islam à une autre religion à moins de produire un arrêt d’un tribunal islamique l’autorisant. Et jusqu'ici, ces tribunaux ont toujours refusé aux musulmans d’apostasier.
Des convertis célèbres comme Lina Joy et Kamariah Ali bataillent toujours contre les tribunaux pour que leurs soient reconnus le droit d’être "non-Musulmans". Un tel droit n'existe pas en Malaisie. L'article 11 de la constitution du pays déclare que quiconque peut pratiquer la religion de son choix. Toutefois depuis 1988, un amendement (1A) à l'article 121 a été fait qui a déclare que les tribunaux civils n'ont aucune compétence sur "n'importe quelle matière" qui relève de la juridiction des tribunaux islamiques.
La majeure partie des 13 états de la fédération de Malaisie ont adoptés la Control and Restriction Bill qui prévoit une amende de 10.000 ringits ($2.653) ou une peine d’un an de prison pour ceux qui "persuadent, invitent un musulman à quitter l'Islam pour une autre religion." Le 23 août, une semaine avant la fête de l'indépendance, Mohamed Nazri Aziz(2) , « Ministre auprès du Premier ministre » au sein du Cabinet du Premier ministre, ordonnait que l’application de la " loi constitutionnelle" qui interdit de propager d’autres religions que l’islam parmi les musulmans soit renforcée dans tout le pays.
Aziz a indiqué que les états de Sarawak, Sabah, Penang et le district fédéral n'avaient pas encore adopté la législation, ajoutant : "il n'y a aucune raison pour que ces états retardent l’adoption de la loi. La constitution fédérale doit être entièrement respectée mais la religion est une affaire d'état qui est du ressort des gouvernements des états respectifs (de la fédération). Par conséquent, pour faire respecter la constitution fédérale en matière de religion, il faut d'abord que tous les gouvernements des états modifient leurs législations et adoptent la loi." Il a ajouté : "pourquoi (devrions-nous) interpréter (la constitution) alors qu’elle dit clairement que (des non-Musulmans) ne sont pas autorisés à détourner les musulmans de l'Islam ?"
En mars, Aziz avait annoncé que ceux qui a critiquent l'Islam seraient poursuivis en justice en application du Sedition Act, un héritage du colonisateur britannique qui était en vigueur avant l’indépendance de la Malaisie. Les peines prévues en cas de transgression du Sedition Act peuvent aller jusqu’à trois ans de prison avec une amende additionnelle pouvant s’élever jusqu'à 5.000 ringits ou 1.350$.
L'article 3(1) de la constitution déclare que "d’autres religions peuvent être pratiquées dans la paix et l'harmonie partout dans la fédération". Parmi les adeptes des autres religions, il y en a peu qui ressentent l'harmonie et beaucoup qui se sentent dans le collimateur des politiciens et des Islamistes.
Le 26 Août, le premier ministre Abdullah Ahmad Badawi, qui est également à la tête de l'UMNO et ministre de la Sécurité intérieure déclarait que personne ne devrait pas remettre en question les contradictions de la constitution. "Mon conseil à tous est de cesser (de soulever de telles questions). Ne créez pas une situation qui puisse provoquer des problèmes par la suite. Les problèmes rendront tout le monde nerveux, " a-t-il dit.
Badawi a continué : " Accepter ces articles ne créera aucun problème. Ergoter sur ces articles encore et encore.... causera des troubles si l’on n’y met bon ordre. J'ai déclaré qu'il n'y a aucune nécessité d’amender l'article 121... il n’y a aucune nécessité d’amender l'article 11. Cela ne fait que créer des problèmes entre les deux parties." Badawi a condamné le « forum article 11 », une association multiconfessionnelle regroupant onze organisations, qui avait fait campagne pour changer les aspects islamo-suprémacistes de la constitution.
La question de l'adhésion de l'UMNO à l'idéologie ségrégationniste du "ketuanan Melayu" malgré son alliance avec le MCA chinois et le MIC hindou, ne pouvait pas être évitée pendant ce cinquante-septième congrès annuel.
C’est l’ancien chef du Youth Movement of UMNO (ABIM) qui a pris la posture suprémaciste raciale/religieuse la plus remarquée. L'année dernière, il s’était déjà distingué en brandissant une épée de cérémonie, ou kriss, lors de la conférence. Et cette année il a remis cela (voir photo).
La veille du congrès, Hishammuddin Tun Hussein s’était engagé à défendre la souveraineté de l'Islam et des droits des Malais. Hussein est également ministre de l'éducation. Hussein a en outre condamné une proposition de former une Commission interconfessionnelle.
Le président de l'ABIM, Yusri Mohamad, a confirmé lors de la conférence que le Youth Movement of UMNO "défendra la souveraineté de l'Islam" conformément aux articles 11 et 121 (1a) de la constitution fédérale. Mohamad a déclaré : "sa mise en garde (de Hishammuddin) contre le « forum article 11 » et les groupes d’activistes qui soulèvent des questions religieuses et délicates devrait nous faire prendre conscience que le statut de la communauté Malaise-Musulmanes est constamment menacé."
Mohamad a énoncé qu’exiger des libertés telles que le droit de changer de confession et la formation d'une Commission interconfessionnelle montre une absence de respect pour la "sensibilité" des musulmans.
Un autre orateur du premier jour de congrès, le vétéran Tan Sri Mohamed Rahmat, secrétaire général de l'UMNO, a lui aussi fait étalage du racisme et de l'islamofascisme de l'UMNO. Il a mis en demeure les autres partis du Barisan Nasional d'éviter de mettre à l’épreuve la patience des Malais et a même évoqué la menace de "l’amok(3)[/size][/size] " - une tradition malaise de folie homicide et de meurtres rituels.
Il a déclaré : "Je vous en prie, ne mettez pas les Malais à l’épreuve ; en d’autres termes qu’ils connaissent « amok ». Nous ne voulons pas en arriver là. Dans la situation présente, les Malais peuvent encore le supporter mais les efforts en vue d’augmenter la prospérité des Malais doivent être intensifiés."
Il a dit que les membres des autres races et religions devraient faire des sacrifices jusqu'à ce que les musulmans malais aient été dédommagés (de leurs sacrifices imaginaires). La référence visait les Chinois, qui tiennent la majeure partie de l’économie.
Rahmat a encore dit : "si le pouvoir économique ne peut pas être rééquilibré en faveur des Malais, nous ferons face à une situation inquiétante....Ne laissons pas la situation parvenir à un point où les Malais commenceraient à se demander : « Après tout les sacrifices que nous avons fait, qu’avons-nous obtenu ? ». C'est aussi une question à laquelle il est très important de répondre."
Il a conseillé aux autres partis du Barisan Nasional de ne pas remettre en cause "l'ordre du jour malais" ou "ketuanan Melayu". Déclarant : "nous espérons que le MCA et le Gerakan (un autre parti chinois) adopteront l'esprit du BN. Nous n’avons pas besoin de soutenir des intérêts raciaux et d'être extrêmement raciste, parce cela n'apportera pas de bénéfices."
Rahmat a indiqué que la négociation avait résolu les précédents contentieux. Il a dit : "nous n'avons pas déballé des points délicats sur la place publique, nous n'avons pas utilisé les médias et la presse. Cela aurait donné l’impression que nous nous querellions. Ce n’est pas correct."[img][/img]
Dernière édition par le Jeu 30 Nov - 13:31, édité 1 fois