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    Les jours du gouvernement palestinien comptés

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    Les jours du gouvernement palestinien comptés Empty Les jours du gouvernement palestinien comptés

    Message  silverbold Mer 16 Mai - 12:55

    Le Hamas a exécuté huit membres de la garde du président Abbas, hier à Gaza.
    Les jours du gouvernement palestinien comptés
    Par Jean-Pierre PERRIN
    QUOTIDIEN : mercredi 16 mai 2007

    Le chaos est de retour dans la bande de Gaza. Ce territoire palestinien a connu hier sa journée la plus sanglante depuis la création du gouvernement d'union nationale, en place depuis le 17 mars. Les violences ont tué 13 Palestiniens, ce qui porte à 21 morts et à plusieurs dizaines de blessés le nombre de victimes depuis vendredi. Elles mettent à mal la cohabitation entre le Fatah et le Hamas, établie par les accords de La Mecque du 8 février, qui avaient mis fin à deux mois d'affrontements meurtriers interpalestiniens menaçant de dégénérer en guerre civile.


    Au cours des affrontements d'hier, huit membres de la garde de Mahmoud Abbas ont été tués dans une embuscade du Hamas. Il semble qu'ils se portaient au secours de leurs camarades bombardés au mortier et à la roquette par les militants de l'organisation islamiste à Karni, le seul point de passage de marchandises entre Israël et Gaza. Appuyée par des hommes de la Force exécutive du Premier ministre Ismaïl Haniyeh, la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassem, avait attaqué auparavant quelque 200 membres de la sécurité palestinienne chargée de la protection de ce passage.
    «De sang froid». La Sécurité nationale, un organe loyal au président palestinien, parle d'assassinat «de sang froid» commis par les combattants islamistes. Selon son communiqué, la voiture d'une de ses unités, venue en renfort lors de l'assaut lancé par l'organisation islamiste, s'est renversée en tentant d'échapper à des tirs d'artillerie israéliens. «Un groupe d'hommes armés du Hamas est arrivé sur les lieux et a achevé les blessés en leur tirant dans la tête», a-t-elle accusé dans un communiqué. Des images diffusées par la télévision publique ont montré six corps, revêtus d'uniformes kaki, gisant dans des flaques de sang et de boue ou sur le siège arrière d'une voiture pick-up criblée de balles. Un officier des services de sécurité, membre du Fatah, a par ailleurs été tué, et trois autres ont été blessés dans une fusillade à proximité de leur base, dans la ville de Gaza. L'accrochage a été, là encore, imputé au Hamas. Le siège du ministère palestinien de l'Intérieur et celui des positions de la Force exécutive ont également été pris pour cibles dans la matinée.
    L'attaque de la branche armée du Hamas est intervenue quelques heures après la mort d'un de ses membres, Ibrahim Mounia, tué à Gaza dans des tirs près d'un barrage des forces de sécurité palestiniennes. Le mouvement islamiste avait rejeté la responsabilité de cet affrontement sur les forces loyales à Mahmoud Abbas, les accusant d'avoir assassiné Mounia avec des «balles américaines». Une référence à la récente décision de l'administration américaine de fournir des armes et des munitions aux hommes du chef de l'Autorité palestinienne. Peu après les violences, avec l'accord des Israéliens, quelque 450 combattants du Fatah, qui suivaient un entraînement en Egypte, ont traversé la frontière à Rafah pour venir prêter main forte aux troupes de Mahmoud Abbas.
    Démission. Face à ce retour de la violence, le ministre de l'Intérieur, Hani al-Kaouasmi, a démissionné. Cet universitaire sans affiliation politique et sans grande expérience sur les questions de sécurité avait été choisi comme solution de compromis entre les islamistes du Hamas et les nationalistes du Fatah pour diriger l'Intérieur au sein du gouvernement d'unité nationale. L'attribution de ce poste avait nécessité de longues tractations. Le ministre de l'Intérieur est censé superviser les forces de sécurité. En pratique, la plupart des services sont fidèles au Fatah, hormis la puissante Force exécutive du Hamas.
    Après la démission de Hani al-Kaouasmi, la survie du gouvernement unitaire, dont aucun observateur ne s'attendait à ce qu'il ne dure très longtemps, est posée. Si les effusions de sang devaient se poursuivre, il pourrait être menacé d'éclatement dans les prochains jours, ce qui ferait sombrer à la fois Gaza et la Cisjordanie dans l'anarchie. Ce serait aussi un coup porté à l'Arabie Saoudite, qui ­ notamment pour contrer Téhéran (l'Iran soutient le Hamas) ­ avait mis tout son poids pour que soit conclu l'accord de La Mecque. Et si les territoires palestiniens devaient s'embraser durablement, ce ne serait sans doute pas sans conséquence pour les autres pays de la région.

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/254084.FR.php

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