Accord Hamas-Fatah sur un gouvernement palestinien d'union

Accord Hamas-Fatah sur un gouvernement palestinien d'union

08/02/2007 - 20h55


LA MECQUE, Arabie saoudite (Reuters) - Le Hamas et le Fatah ont signé jeudi en Arabie saoudite un accord sur la formation d'un gouvernement palestinien d'union et sur un arrêt des combats entre leurs activistes, annoncent les deux mouvements dans un communiqué.

Ce document, lu par le négociateur du Fatah Nabil Amr, n'évoque pas une reconnaissance d'Israël et des accords israélo-palestiniens par le nouveau gouvernement d'union. Ces deux points constituent des conditions posées par les pays occidentaux à une reprise de leur aide financière directe aux Palestiniens, suspendue après la formation en mars d'un gouvernement par le seul Hamas.

Dans une déclaration lue par Amr, le président palestinien Mahmoud Abbas, du Fatah, a cependant demandé au nouveau gouvernement de respecter le droit international et les accords signés par l'Organisation de libération de la Palestine, qu'il préside également.

Il a en outre chargé le Premier ministre sortant du Hamas, Ismaïl Haniyeh, de la formation du nouveau gouvernement.

Les islamistes du Hamas et les nationalistes du Fatah étaient réunis à La Mecque pour négocier la formation d'un gouvernement d'union, dans l'espoir d'obtenir ainsi une levée du blocus financier occidental.

Les tensions entre les deux mouvements depuis la victoire de l'organisation islamiste aux élections législatives de janvier 2006 ont dégénéré en affrontements armés en décembre, après l'annonce par Abbas de la tenue d'élections anticipées en raison du blocage des discussions sur un gouvernement d'union

Source : Boursier.com

Washington embarrassé par l'accord de principe palestinien

AP | 09.02.2007 | 08:10


Washington dans l'embarras. L'accord de principe signé jeudi à La Mecque entre le Hamas et le Fatah sur la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale a toutes les chances de compliquer les efforts de l'administration Bush pour relancer un processus de paix au Proche-Orient en léthargie.

Cet accord palestinien ne respecte pas entièrement les exigences de Washington et que le président George W. Bush juge comme les premières étapes essentielles vers un accord entre Israël et les Palestiniens.

En effet, dans le cadre de ce document signé à La Mecque, le Mouvement de la résistance islamique fait une concession en s'engageant à "respecter" les précédents accords de paix conclus avec Israël mais toujours sans reconnaître l'Etat hébreu. Cet accord ne contient pas non plus l'engagement du Hamas à renoncer à la violence.

Les responsables américains se sont montrés peu diserts en public sur cet accord, mais ces mêmes responsables semblent perturbés par la perspective de la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale qui ne renoncerait pas à la violence ou ne reconnaîtrait pas Israël.

"Nous allons devoir attendre", a dit le chef du service de presse de la Maison Blanche Tony Snow. "Pour l'heure, nous disposons d'informations préliminaires et nous n'avons aucune occasion d'examiner ce qui a été conclu là-bas".

Toutefois, les responsables américains réfutent toute idée qui laisserait à penser que l'accord de La Mecque pourrait saborder le sommet tripartite programmé entre la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Jeudi soir, le Département d'Etat a fait une déclaration prudente, évitant tout jugement sur cet accord, expliquant que les responsables n'avaient pas encore eu sous les yeux les détails que ce soit sur la composition du gouvernement ou le programme politique de ce nouveau cabinet d'union nationale. "Nous restons attachés à la vision du président (George W. Bush) de deux Etats démocratique, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la pais et la sécurité, et nous restons attachés à la 'feuille de route' comme le moyen d'avancer vers cet objectif", a déclaré Gonzalo Gallegos, le porte-parole du Département d'Etat.

Jeudi, au second jour des négociations, les dirigeants du Hamas et du Fatah avaient concentré leurs efforts sur deux questions-clés: la composition d'une équipe de coalition et les engagements que devrait donner ce cabinet à l'Occident pour obtenir la levée de l'embargo financier qui pèse sur l'actuel gouvernement palestinien dirigé par le Hamas.

Le choix précis des mots utilisés dans cet accord pour définir la ligne du nouveau gouvernement sur les accords de paix conclus avec Israël était devenue la question centrale. Le Hamas, qui a longtemps nié l'existence d'Israël, a refusé d'accepter que le nouveau gouvernement "s'engage" par rapport à ces accords, ce qui, pour le Mouvement de la résistance, reviendrait à reconnaître l'Etat hébreu. Toutefois, le Hamas était disposé à approuver le "respect" de ces accords.

L'acceptation internationale est cruciale pour la fin de l'embargo financier qui frappe les Palestiniens. A moins qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne n'acceptent les termes utilisés, cet embargo ne sera pas levé et il sera alors difficile de faire avancer le processus de paix. AP

Source : Nouvel Obs

08:45 Le nouveau cabinet palestinien de coalition doit se plier aux exigences du Quartet. Un porte-parole du département d'Etat américain a indiqué que si le gouvernement Fatah-Hamas souhaite entretenir des relations avec la communauté internationale, il doit reconnaître Israël et les accords signés antérieurement et cesser les violences. (Guysen.Israël.News)
Il a tenu ces propos au New York Times.

23:10 Le ministre des Affaires stratégiques Avigdor Lieberman a déclaré suite à la formation du gouvernement d'union nationale palestinien qu'Israël devait se préparer à toute éventualité sur les plans politique et militaire. (Guysen.Israël.News)

21:34 Après l'annonce de la formation de l'accord de coalition entre le Hamas et le Fatah, la ministre des Affaires étrangères Tsipi Livni a déclaré qu'il fallait s'assurer que le gouvernement d'union nationale palestinien reconnaisse Israël. (Guysen.Israël.News)

17:33 Tsipi Livni : le gouvernement d'union nationale palestinien devra se plier aux conditions du Quartette. Au cours de son entrevue avec le ministre des Affaires étrangères espagnol, la chef de la diplomatie israélienne a déclaré que « quelque soit la composition de la future coalition, l'Autorité palestinienne devra respecter les principes énoncés lors de la dernière réunion du Quartette afin de s'engager sérieusement dans le processus de paix. » (Guysen.Israël.News)
Il s'agit entre autres de la reconnaissance de l'Etat d'Israël et des accords de paix précédemment signés avec l'Etat juif.

Source : Guysen

Ca c'est de l'ouverture.... en gros ça revient à dire : "c'est bien vous faites des efforts mais plus vous en faites, plus on vous en demandera et pendant ce temps là, nous on peu ne pas respecter les accords signés dans le passé, recourir à la violence et bien entendu ne pas reconnaitre de fait l'état palestinien"

[quote="silverbold"]Washington embarrassé par l'accord de principe palestinien

AP | 09.02.2007 | 08:10

Washington dans l'embarras. L'accord de principe signé jeudi à La Mecque entre le Hamas et le Fatah sur la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale a toutes les chances de compliquer les efforts de l'administration Bush pour relancer un processus de paix au Proche-Orient en léthargie.

C'était plus facile sans un front uni ?

Cet accord palestinien ne respecte pas entièrement les exigences de Washington et que le président George W. Bush juge comme les premières étapes essentielles vers un accord entre Israël et les Palestiniens.

Quoi ? La colonie contracte toute seule ?

En effet, dans le cadre de ce document signé à La Mecque, le Mouvement de la résistance islamique fait une concession en s'engageant à "respecter" les précédents accords de paix conclus avec Israël mais toujours sans reconnaître l'Etat hébreu. Cet accord ne contient pas non plus l'engagement du Hamas à renoncer à la violence.

Pourquoi y renonceait-il ? Il a prouvé qu'il pouvait rester "sobre" tant que la Palestine n'était pas attaquée. Israel a-t-il renoncé à la violence ?

Les responsables américains se sont montrés peu diserts en public sur cet accord, mais ces mêmes responsables semblent perturbés par la perspective de la formation d'un gouvernement palestinien d'union nationale qui ne renoncerait pas à la violence ou ne reconnaîtrait pas Israël.

Nul ne peut stipuler pour autrui.

"Nous allons devoir attendre", a dit le chef du service de presse de la Maison Blanche Tony Snow. "Pour l'heure, nous disposons d'informations préliminaires et nous n'avons aucune occasion d'examiner ce qui a été conclu là-bas".

Ils n'ont pas le téléphone ?

Toutefois, les responsables américains réfutent toute idée qui laisserait à penser que l'accord de La Mecque pourrait saborder le sommet tripartite programmé entre la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice, le Premier ministre israélien Ehoud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

Simplement, Mahmoud Abbas sera en situation de plus grade force en ayant unifié ses factions.

Jeudi soir, le Département d'Etat a fait une déclaration prudente, évitant tout jugement sur cet accord, expliquant que les responsables n'avaient pas encore eu sous les yeux les détails que ce soit sur la composition du gouvernement ou le programme politique de ce nouveau cabinet d'union nationale.

Les Palestiniens non plus, je suppose. Les négociations gouvernemetales e font que commencer. Mais comme il s'agit d'un pays démocratique, cela ne regarde qu'eux.

"Nous restons attachés à la vision du président (George W. Bush) de deux Etats démocratique, Israël et Palestine, vivant côte à côte dans la pais et la sécurité, et nous restons attachés à la 'feuille de route' comme le moyen d'avancer vers cet objectif", a déclaré Gonzalo Gallegos, le porte-parole du Département d'Etat.

Ce n'est pas un scoop !

Le choix précis des mots utilisés dans cet accord pour définir la ligne du nouveau gouvernement sur les accords de paix conclus avec Israël était devenue la question centrale. Le Hamas, qui a longtemps nié l'existence d'Israël, a refusé d'accepter que le nouveau gouvernement "s'engage" par rapport à ces accords, ce qui, pour le Mouvement de la résistance, reviendrait à reconnaître l'Etat hébreu. Toutefois, le Hamas était disposé à approuver le "respect" de ces accords.

Dans ces cas là, tout est toujours dans les nuances.

L'acceptation internationale est cruciale pour la fin de l'embargo financier qui frappe les Palestiniens. A moins qu'Israël, les Etats-Unis et l'Union européenne n'acceptent les termes utilisés, cet embargo ne sera pas levé et il sera alors difficile de faire avancer le processus de paix. AP

Je me demande bien pourquoi l'accord d'Israel conditionnerait la position européenne ...