Avortement: l'Eglise portugaise mobilise
Dominique Lagarde
Le 11 février, les Portugais seront appelés à se prononcer de nouveau par référendum sur la dépénalisation de l'avortement. Si officiellement, l'influente Eglise catholique ne donnera pas de consigne de vote, elle ne manque pas une occasion de s'exprimer
n 1998, ils avaient dit non. Le 11 février, les Portugais seront appelés à se prononcer de nouveau par référendum sur la dépénalisation de l'avortement au cours des dix premières semaines de grossesse. Officiellement, l'influente Eglise catholique ne donnera pas de consigne de vote.
En réalité, elle ne manque pas une occasion de s'exprimer. "Il suffit d'aller sur le site de la conférence épiscopale portugaise pour se rendre compte que l'Eglise fait campagne. Même si elle le fait, pour l'essentiel, à travers les mouvements de citoyens qui militent pour le non", souligne André Freire, professeur de sociologie à l'université de Lisbonne. Certains prêtres ont même menacé d'excommunication "automatique" ceux qui voteraient oui...
Si l'Eglise reste une force dans un pays qui compte 40% de pratiquants, les sondages n'en plaçaient pas moins le oui en tête ces derniers jours. Le résultat du référendum ne sera contraignant que si l'abstention est inférieure à 50%. Mais le gouvernement socialiste a annoncé son intention de déposer un projet de loi dès lors que le oui l'emporterait. La bataille, dans ce cas, aurait lieu au Parlement.
http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=8929
Dominique Lagarde
Le 11 février, les Portugais seront appelés à se prononcer de nouveau par référendum sur la dépénalisation de l'avortement. Si officiellement, l'influente Eglise catholique ne donnera pas de consigne de vote, elle ne manque pas une occasion de s'exprimer
n 1998, ils avaient dit non. Le 11 février, les Portugais seront appelés à se prononcer de nouveau par référendum sur la dépénalisation de l'avortement au cours des dix premières semaines de grossesse. Officiellement, l'influente Eglise catholique ne donnera pas de consigne de vote.
En réalité, elle ne manque pas une occasion de s'exprimer. "Il suffit d'aller sur le site de la conférence épiscopale portugaise pour se rendre compte que l'Eglise fait campagne. Même si elle le fait, pour l'essentiel, à travers les mouvements de citoyens qui militent pour le non", souligne André Freire, professeur de sociologie à l'université de Lisbonne. Certains prêtres ont même menacé d'excommunication "automatique" ceux qui voteraient oui...
Si l'Eglise reste une force dans un pays qui compte 40% de pratiquants, les sondages n'en plaçaient pas moins le oui en tête ces derniers jours. Le résultat du référendum ne sera contraignant que si l'abstention est inférieure à 50%. Mais le gouvernement socialiste a annoncé son intention de déposer un projet de loi dès lors que le oui l'emporterait. La bataille, dans ce cas, aurait lieu au Parlement.
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