Accord surprise sur Israël
Rédaction en ligne
mardi 27 juin 2006, 14:47
L'ensemble des mouvements palestiniens, à l'exception du Jihad islamique, ont conclu un accord surprise sur un document d'entente nationale reconnaissant implicitement l'existence d'Israël.Nous nous sommes mis d'accord sur tous les points de l'initiative des prisonniers, a affirmé le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.
Un accord a été conclu lors de la réunion des mouvements palestiniens qui le présenteront ce soir au président Mahmoud Abbas et au Premier ministre Ismaïl Haniyeh, a confirmé le chef du groupe du Fatah au Parlement Azzam al-Ahmed, soulignant que le groupe radical Jihad islamique l'avait rejeté.
Selon M. Ahmed, de "petits changements" ont été apportés au texte, qui stipule l'établissement d'un Etat indépendant sur tous les territoires occupés par Israël en 1967 avec Jérusalem comme capitale.
Cet accord est un changement radical dans la position du mouvement islamiste Hamas, à la tête du gouvernement après sa victoire aux législatives de janvier, qui a toujours refusé depuis sa création fin 1987, début 1988 lors de la première Intifada, le droit à l'existence d'Israël.
Mahmoud Abbas entendait soumettre ce texte à référendum le 26 juillet si ce document, élaboré par des cadres des principaux mouvements palestiniens emprisonnés en Israël, n'était pas accepté par les mouvements palestiniens.
Il prévoit aussi de confiner la "résistance" dans les frontières de 1967.
Le document a été mis au point par Marwan Barghouthi, le chef du Fatah en Cisjordanie, Abdelkhaleq Al-Natché, un haut responsable du Hamas, Abdelrahim Mallouh, numéro deux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Bassam Al-Saadi, un dirigeant du Jihad islamique et Moustapha Badarneh du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).
(D'après AFP)
Rédaction en ligne
mardi 27 juin 2006, 14:47
L'ensemble des mouvements palestiniens, à l'exception du Jihad islamique, ont conclu un accord surprise sur un document d'entente nationale reconnaissant implicitement l'existence d'Israël.Nous nous sommes mis d'accord sur tous les points de l'initiative des prisonniers, a affirmé le porte-parole du Hamas Sami Abou Zouhri.
Un accord a été conclu lors de la réunion des mouvements palestiniens qui le présenteront ce soir au président Mahmoud Abbas et au Premier ministre Ismaïl Haniyeh, a confirmé le chef du groupe du Fatah au Parlement Azzam al-Ahmed, soulignant que le groupe radical Jihad islamique l'avait rejeté.
Selon M. Ahmed, de "petits changements" ont été apportés au texte, qui stipule l'établissement d'un Etat indépendant sur tous les territoires occupés par Israël en 1967 avec Jérusalem comme capitale.
Cet accord est un changement radical dans la position du mouvement islamiste Hamas, à la tête du gouvernement après sa victoire aux législatives de janvier, qui a toujours refusé depuis sa création fin 1987, début 1988 lors de la première Intifada, le droit à l'existence d'Israël.
Mahmoud Abbas entendait soumettre ce texte à référendum le 26 juillet si ce document, élaboré par des cadres des principaux mouvements palestiniens emprisonnés en Israël, n'était pas accepté par les mouvements palestiniens.
Il prévoit aussi de confiner la "résistance" dans les frontières de 1967.
Le document a été mis au point par Marwan Barghouthi, le chef du Fatah en Cisjordanie, Abdelkhaleq Al-Natché, un haut responsable du Hamas, Abdelrahim Mallouh, numéro deux du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), Bassam Al-Saadi, un dirigeant du Jihad islamique et Moustapha Badarneh du Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP).
(D'après AFP)