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    inq ans après son ouverture, des ONG fustigent Guantanamo

    silverbold
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    Message  silverbold Jeu 11 Jan - 11:39

    Cinq ans après son ouverture, des ONG fustigent Guantanamo Reuters

    Les prisonniers du centre de détention de l'armée américaine de la baie de Guantanamo, à Cuba, doivent être inculpés ou libérés, et la prison fermée, ont réitéré mercredi des organisations des droits de l'homme.

    Des veillées ont été programmées par Amnesty International en Australie, en Israël, en Italie, aux Etats-Unis, au Japon, au Paraguay, en Espagne, en Tunisie et en Grande-Bretagne à l'occasion du cinquième anniversaire, jeudi, de l'ouverture du camp.

    "Personne ne peut être placé en-dehors de la protection de l'état de droit, et aucun gouvernement ne peut se placer au-dessus de l'état de droit. Le gouvernement américain doit mettre fin à cette parodie de justice", a déclaré la secrétaire générale d'Amnesty International, Irene Khan.

    Amnesty et l'organisation Human Rights Watch souhaitent que le Congrès américain redonne aux prisonniers de Guantanamo leur droit à contester leur détention, dont ils ont été privés par de nouvelles lois anti-terroristes signées en octobre dernier par le président George Bush.

    Les premiers prisonniers transférés à Guantanamo il y a cinq ans avaient été capturés lors de la guerre menée par une coalition militaire sous commandement américain en Afghanistan à la suite des attentats du 11 septembre 2001.

    Depuis, plus de 770 personnes ont été détenues dans ce camp et seules dix ont été inculpées de crimes, suscitant l'opprobre de gouvernements étrangers et d'organisations de défense des droits de l'homme. Il reste encore environ 395 détenus dans le centre, situé dans le sud-est de l'île de Cuba.

    "Les règles qui ont servi à les faire emprisonner là-bas n'ont pas été dénoncées par les Etats-Unis. Elles sont toujours valables", a déclaré à Reuters Katherine Newell Bierman, juriste spécialisée dans la lutte anti-terroriste de Human Rights Watch.

    AUTORITÉ MORALE

    "Je ne crois pas qu'un gouvernement puisse avoir le pouvoir d'agir ainsi, par simple caprice. Il peut commettre des erreurs, il peut faire des choses qui sont tout simplement mauvaises", a ajouté Newell Bierman, qui rédige un rapport sur le centre de Guantanamo.

    Selon Human Rights Watch, les audiences militaires où l'on décide d'autoriser ou non un prisonnier à remettre en cause sa détention avant qu'une instance neutre ne le fasse sont inappropriées.

    "(...) Sans procédure respectant l'habeas corpus il n'y a pas de contrepoids au pouvoir exécutif ou aux décisions aboutissant à l'emprisonnement à durée indéterminée", souligne Newell Bierman.

    En 2004, la Cour suprême des Etats-Unis a estimé que les détenus de Guantanamo pouvaient demander leur libération à des tribunaux américains ou, au moins, des modifications dans leurs conditions de détention.

    En octobre 2006, Bush a entériné de nouvelles lois anti-terroristes suspendant le droit des prisonniers à l'habeas corpus.

    "Rien n'oblige, sous les lois de guerre (...), une puissance détentrice à inculper de crimes des combattants ennemis, ou à leur fournir des avocats ou un accès aux tribunaux pour qu'ils puissent contester leur détention", a déclaré un porte-parole du Pentagone, Chito Peppler.

    "Les informations recueillies auprès de détenus à Guantanamo ont sans aucun doute, sur le terrain, sauvé les vies de soldats américains et de la coalition. Ces informations ont permis de déjouer des menaces qui pesaient sur des civils innocents chez eux et à l'étranger."

    Les inculpations formulées contre dix des prisonniers de Guantanamo ont été annulées en juin avec le désaveu par la Cour suprême du système de tribunaux militaires mis en place pour juger les suspects, mais l'armée pense émettre des inculpations amendées d'ici février.

    Pour Amnesty International, les activités des Etats-Unis dans le camp de Guantanamo ont affaibli la cause des droits de l'homme et la défense de l'état de droit, et remis en question l'autorité morale permettant aux Etats-Unis de prendre position sur des sujets tels que le conflit au Darfour, au Soudan, que Washington a qualifié de génocide.

    http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=35053&0732

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