Washington réclame le déploiement d’une force « hybride »
Le Soudan fait une ouverture sur le Darfour
Les États-Unis ont exhorté hier les autorités soudanaises à accepter le déploiement d’une mission « hybride » de maintien de la paix au Darfour. S’adressant à la presse à l’occasion d’une visite à Khartoum, John Negroponte, secrétaire d’État adjoint américain, a jugé cette force « hybride » essentielle au succès de l’accord de paix que les autorités soudanaises ont conclu en 2006 avec l’un des mouvements rebelles du Darfour. Le diplomate américain a en outre estimé que les militaires africains devaient y être majoritaires et que son commandement devait revenir à l’un d’entre eux. M. Negroponte a par ailleurs exigé le démantèlement des janjawid, les milices progouvernementales. Lam Akol, chef de la diplomatie soudanaise, a déclaré dimanche que son pays accepterait le déploiement d’autant de « Casques verts » de l’UA qu’il faudrait pour stabiliser le Darfour, tout en réaffirmant qu’il ne cédera pas aux pressions internationales en faveur d’une force de l’ONU.
L’Agence saoudienne de presse (SPA) a annoncé dimanche sans plus de précisions que le Soudan avait signé un accord avec les Nations unies et l’Union africaine (UA) en vue d’un déploiement militaire sous la bannière des deux organisations. L’accord n’a toutefois pas encore été notifié à l’ONU. On ignore toutefois si cet accord porte sur le déploiement des 20 000 hommes prévus par l’ONU ou sur la deuxième des trois phases de ce déploiement. Celle-ci porte sur l’envoi de 3 000 Casques bleus et de matériel pour épauler les 7 000 hommes de l’UA déjà présents au Darfour. Khartoum en a approuvé le principe à Ryad, tout en refusant l’envoi de six hélicoptères de combat de l’ONU jugés nécessaires pour la protection des troupes. Mais, hier, Akol a annoncé que les autorités n’avaient plus d’objection au déploiement de ces hélicoptères, conformément à l’engagement pris en novembre en Éthiopie.
Encouragées par l’acceptation soudanaise, l’ONU et l’Union africaine (UA) ont entamé hier à New York des discussions de deux jours visant à avancer enfin vers le déploiement d’une force conjointe au Darfour.
http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=339435
Le Soudan fait une ouverture sur le Darfour
Les États-Unis ont exhorté hier les autorités soudanaises à accepter le déploiement d’une mission « hybride » de maintien de la paix au Darfour. S’adressant à la presse à l’occasion d’une visite à Khartoum, John Negroponte, secrétaire d’État adjoint américain, a jugé cette force « hybride » essentielle au succès de l’accord de paix que les autorités soudanaises ont conclu en 2006 avec l’un des mouvements rebelles du Darfour. Le diplomate américain a en outre estimé que les militaires africains devaient y être majoritaires et que son commandement devait revenir à l’un d’entre eux. M. Negroponte a par ailleurs exigé le démantèlement des janjawid, les milices progouvernementales. Lam Akol, chef de la diplomatie soudanaise, a déclaré dimanche que son pays accepterait le déploiement d’autant de « Casques verts » de l’UA qu’il faudrait pour stabiliser le Darfour, tout en réaffirmant qu’il ne cédera pas aux pressions internationales en faveur d’une force de l’ONU.
L’Agence saoudienne de presse (SPA) a annoncé dimanche sans plus de précisions que le Soudan avait signé un accord avec les Nations unies et l’Union africaine (UA) en vue d’un déploiement militaire sous la bannière des deux organisations. L’accord n’a toutefois pas encore été notifié à l’ONU. On ignore toutefois si cet accord porte sur le déploiement des 20 000 hommes prévus par l’ONU ou sur la deuxième des trois phases de ce déploiement. Celle-ci porte sur l’envoi de 3 000 Casques bleus et de matériel pour épauler les 7 000 hommes de l’UA déjà présents au Darfour. Khartoum en a approuvé le principe à Ryad, tout en refusant l’envoi de six hélicoptères de combat de l’ONU jugés nécessaires pour la protection des troupes. Mais, hier, Akol a annoncé que les autorités n’avaient plus d’objection au déploiement de ces hélicoptères, conformément à l’engagement pris en novembre en Éthiopie.
Encouragées par l’acceptation soudanaise, l’ONU et l’Union africaine (UA) ont entamé hier à New York des discussions de deux jours visant à avancer enfin vers le déploiement d’une force conjointe au Darfour.
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