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Le réchauffement climatique, une valeur qui peut être rentable


Le changement climatique est une valeur qui grimpe dans les salles de marché. Fin 2007, plus de 7 milliards d'euros auront été investis dans des fonds de placement dédiés à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, selon un bilan présenté, jeudi 29 novembre, par la Mission climat de la Caisse des dépôts. Des fonds de pension commencent même à s'y aventurer. Comme si au-delà de 2012, l'avenir incertain du protocole de Kyoto sur lequel repose toute la finance carbone n'était pas perçu comme une réelle menace.


"On attend un signal positif de la conférence de Bali", reconnaît cependant Christian de Perthuis, directeur de la Mission climat. L'île indonésienne accueille, du 3 au 14 décembre, la conférence des Nations unies sur le climat dont l'objectif sera de faire progresser les négociations en vue d'un nouvel accord international pour lutter contre le réchauffement à partir de 2013.

Entre le lancement du premier "fonds carbone" par la Banque mondiale en 1999, et l'entrée en vigueur du protocole de Kyoto en 2005 grâce à la ratification de la Russie, le marché du CO2 a connu des débuts balbutiants. Mais depuis, 1 milliard de dollars y sont en moyenne investis chaque année et les investisseurs privés jouent presque à parts égales avec les institutions publiques.

Le pari des opérateurs financiers est simple. Pour se mettre en conformité avec les engagements pris dans le cadre de Kyoto - réduire d'au moins 5 % les émissions de CO2 au cours de la période 2008-2012 par rapport à 1990 -, les pays n'ont que deux solutions : soit diminuer drastiquement leurs rejets, soit acheter des crédits d'émission. Le retard pris par certains laisse penser qu'ils n'auront d'autres choix que de se tourner davantage vers le marché carbone pour atteindre leurs objectifs. En 2005, le Japon a ainsi émis 174 millions de tonnes de CO2 de trop par rapport aux objectifs de Kyoto.

288 PROJETS

Ces crédits sont accordés dès lors qu'un projet d'investissement mené dans un pays en développement permet d'éviter un certain volume d'émissions grâce à des technologies économes en CO2. Si, fin 2012, les 58 "fonds Carbone" tiennent leurs objectifs, 288 projets, baptisés Mécanisme de développement propre dans le langage onusien, auront pu être financés. La Chine en aura a été la principale bénéficiaire loin devant l'Inde et le Brésil.

Dans près d'un cas sur deux, les projets choisis concernent la production d'énergie à partir de ressources hydroélectriques, de biomasse ou d'éolienne. 700 000 tonnes de CO2 auront été économisées, soit un peu moins que ce qu'émet la France en deux ans. Cela reste encore marginal au regard des efforts à accomplir, sans être non plus négligeable.
Laurence Caramel

Tant mieux.

Knut de Knokke a écrit:Tant mieux.

hé ben je ne savais pas que tu commercialisais ta mère, tes soeurs et ton cul,... on en apprend des choses avec toi !

RAME16 a écrit:hé ben je ne savais pas que tu commercialisais ta mère, tes soeurs et ton cul,... on en apprend des choses avec toi !

Oui oui, ta mère, ta soeur, manque fôôôs de put' etc. c'est typique. Comme chaque fois en bagnole que l'on n'applique pas le code de la route marocain dans le bas de bruxelles et que l'on ose faire la remarque que dans une rue à deux voies étroites, il est légèrement inconvenant de s'arrêter au milieu de tout pour faire descendre la mouquère.

alors là, on a en général la danse du guerrier qui ne se sent plus, sous l'oeil torve de ladite mouquère lobotomisée: taaaa mèr! taaa soeur! fôôs de put'! Rôôôcisst! (véridique, pour avoir tourné à droite à un carrefour comme le panneau l'indiquait, mais le type sur la bande de gauche ne le voyait pas comme ça).

C'est comme ça que je connais par coeur ces insultes amusantes.

J'ai noté qu'en général, ça faisait plus de bruit que ce la n'était menançant. Quand la mouquère est présente, la véhicule se transforme en cage, on dirait les grands singes qui se battent le torse, comme dans Spirou, le Gorille à bonne mine. Comique.

Mais quand on montre qu'on a pas peur, c'est comme avec les clebs, ils rentrent à la niche. Ca se calme très vite.

A "tôôô mèr' çt'un' put'", je réponds en général "je sais, elle bosse avec la tienne dans le même bordel, mais la tienne, elle est trop laide, elle a pas de client".

Un truc amusant à faire aussi, c'est feindre de ne pas comprendre: "Comment? je ne comprends pas? Vous parlez français?" C'est gé-ni-al, ça marche à tous les coups, c'est un tour de cage en plus, hilarant.

Là, suit en général une tentative de crachat, mais ils sont tellement cons qu'ils ne savent même pas mollarder correctement, ça part dans tous les sens.

En général, suit aussi une invitation à une rencontre virile: "sors si t'es un homme". Et quand je sors, hop, on remet les gaz et on s'enfuit.

Une fois, il y en a un qui a arrêté sa bagnole, il était avec sa connasse, il voulait faire le malin, il est sorti et il a fait 50 m pour me dire que j'étais un "fôs de put". J'ai alors à mon tour sorti ma grande carcasse de près de 2 m de la bagnole et l'effet a été dissuasif: il s'est arrêté net et a commencé, à distance raisonnable, le rituel comme l'autre singe ici: "tôô mèr!, tôô soeur! fôs de put'" crachat à terre, la totale.

Mais il avait d'énormes oreilles décollées, ce que je n'ai pas manqué de lui faire remarquer. Et c'est ainsi que ce singe qui voulait faire le malin devant sa copine s'est fait proprement humilier par mon verbe moqueur.

Délice. Une règle cependant: seuls, ils sont très lâches. Ils ne deviennent dangereux que sur des personnes plus petits qu'eux (ce qui n'est pas courant), des femmes, bien entendu (non voilée c'est encore plus permis, ces saaalops), ou quand ils sont en bande et en nombre supérieur à vous et vos acolytes. Le reste: facile.

Le reportage est d'un réalisme imparable !

Note que c'est gens ne te disent pas "fils de pute" en passant : ils stationnent sur le trottoir pour cela, et en font le seul full time job qu'ils supportent :-)

Confidence de mon jeune copain flic : dans les rues de Molenbeek, quand on voit une voiture de Police, le comble du chic est de se placer au centre de la voirie pour un numéro de virtuose des gestes obscènes ...

Fort bien. Das ce cas le conducteur a une soudaine crampe dans le mollet, et accèlère brusquement ! Le jeu consiste à miser sur la longueur du saut latéral de l'imprécateur :-)

Bref, ces pauvres cons, tout le monde s'en fout.