Mugabe envoie paître les pays occidentaux
Reuters
Édition du vendredi 16 mars 2007
Harare -- Le président zimbabwéen Robert Mugabe a invité hier les pays occidentaux indignés par la récente vague de répression dans les rangs de l'opposition à «aller se faire pendre».
«C'est l'Occident [...], l'Europe, qui a toujours soutenu l'opposition ici et ailleurs, montrant sa véritable couleur. Nous n'acceptons pas du tout leurs critiques», a-t-il déclaré.
Les images du visage tuméfié de Morgan Tsvangirai, chef de l'opposition, arrivant au tribunal mardi, ont suscité l'indignation à travers le monde. Les États-Unis ont dit envisager un durcissement des sanctions contre le régime de Mugabe.
Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe des Nations unies, et Louis Michel, commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, se sont en revanche interrogés hier à Bruxelles sur les risques que de nouvelles sanctions feraient peser sur la population.
L'Union européenne a reconduit le mois dernier pour un an les sanctions infligées à Harare, qui comprennent notamment un embargo sur les armes et une interdiction de voyager pour le chef de l'État et ses proches.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete est parti hier pour Harare, où il devait s'entretenir avec son homologue zimbabwéen.
La Tanzanie est actuellement à la tête de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), dont le Zimbabwe est membre. La visite de Kikwete est la première initiative diplomatique depuis le dernier coup de filet dans les rangs de l'opposition. La Tanzanie fait partie d'une troïka chargée de trouver une solution à la crise du Zimbabwe au nom de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
http://www.ledevoir.com/2007/03/16/135142.html
Reuters
Édition du vendredi 16 mars 2007
Harare -- Le président zimbabwéen Robert Mugabe a invité hier les pays occidentaux indignés par la récente vague de répression dans les rangs de l'opposition à «aller se faire pendre».
«C'est l'Occident [...], l'Europe, qui a toujours soutenu l'opposition ici et ailleurs, montrant sa véritable couleur. Nous n'acceptons pas du tout leurs critiques», a-t-il déclaré.
Les images du visage tuméfié de Morgan Tsvangirai, chef de l'opposition, arrivant au tribunal mardi, ont suscité l'indignation à travers le monde. Les États-Unis ont dit envisager un durcissement des sanctions contre le régime de Mugabe.
Asha-Rose Migiro, secrétaire générale adjointe des Nations unies, et Louis Michel, commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire, se sont en revanche interrogés hier à Bruxelles sur les risques que de nouvelles sanctions feraient peser sur la population.
L'Union européenne a reconduit le mois dernier pour un an les sanctions infligées à Harare, qui comprennent notamment un embargo sur les armes et une interdiction de voyager pour le chef de l'État et ses proches.
Le président tanzanien Jakaya Kikwete est parti hier pour Harare, où il devait s'entretenir avec son homologue zimbabwéen.
La Tanzanie est actuellement à la tête de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC), dont le Zimbabwe est membre. La visite de Kikwete est la première initiative diplomatique depuis le dernier coup de filet dans les rangs de l'opposition. La Tanzanie fait partie d'une troïka chargée de trouver une solution à la crise du Zimbabwe au nom de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC).
http://www.ledevoir.com/2007/03/16/135142.html