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    Le Fateh et le Hamas s’accordent sur un cabinet d’union

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    Le Fateh et le Hamas s’accordent sur un cabinet d’union Empty Le Fateh et le Hamas s’accordent sur un cabinet d’union

    Message  silverbold Jeu 15 Mar - 8:22

    Le Fateh et le Hamas s’accordent sur un cabinet d’union


    Le président palestinien Mahmoud Abbas du Fateh et le Premier ministre désigné Ismaïl Haniyeh du Hamas ont scellé hier un accord sur la composition du gouvernement d’union censé mettre fin à la crise politique interne et œuvrer à la levée des sanctions internationales.
    « Le gouvernement est désormais prêt et sa composition sera annoncée jeudi matin », a déclaré à l’AFP Nabil Abou Roudeina, porte-parole du président Abbas. Il parlait à l’issue d’une nouvelle rencontre entre MM. Abbas et Haniyeh au cours de laquelle ils ont mis les dernières touches au futur gouvernement. Les discussions ont porté sur le futur titulaire du portefeuille-clé de l’Intérieur, principal point d’achoppement.
    En soirée, un haut responsable palestinien a indiqué à l’AFP que M. Abbas avait choisi un haut fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, Hani al-Qawasmeh, pour occuper ce poste parmi trois noms qui lui ont été soumis par le Hamas. Dans un premier temps, des sources proches de M. Abbas avaient affirmé qu’un professeur d’université inconnu du grand public, Fadel Abou Hein, était favori.
    Le porte-parole du gouvernement sortant, Ghazi Hamad, a annoncé que M. Haniyeh avait demandé une séance spéciale samedi du CLP pour investir le nouveau gouvernement. La présidence du CLP a accédé à cette demande et la Chambre se réunira samedi à 09h00 GMT.
    Aux termes d’un accord conclu le 8 février à La Mecque, le Hamas disposera, outre M. Haniyeh, de neuf ministres contre six pour le Fateh. Le Hamas nommera en outre trois ministres « indépendants » et le Fateh deux. Ziad Abou Amr, un indépendant, sera nommé aux Affaires étrangères et Salam Fayyad, du petit parti la Troisième Voie, aux Finances, un poste qu’il a occupé par le passé. Les trois autres partis représentés au Parlement doivent théoriquement avoir un portefeuille chacun. Le chef du groupe parlementaire du Fateh, Azzam al-Ahmad, doit être nommé vice-Premier ministre.
    Le gouvernement sortant est paralysé par un boycottage diplomatique et financier occidental depuis l’arrivée du Hamas à sa tête en mars 2006. Depuis, le quartette (UE, États-Unis, Russie, ONU) répète que le boycottage ne sera levé que lorsque le gouvernement palestinien reconnaîtra Israël et les accords israélo-palestiniens déjà passés et renoncera à la violence. L’État hébreu a déjà fait savoir qu’il boycotterait le cabinet d’union qui ne remplit pas à ses yeux les conditions du quartette.
    L’accord de la Mecque ne mentionne pas explicitement la reconnaissance d’Israël et se contente d’indiquer que le nouveau gouvernement « respectera » les accords conclus par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Dans le programme politique qu’il exposera samedi devant le CLP, et dont l’AFP a obtenu des extraits, M. Haniyeh tentera d’apaiser l’Occident. Il répétera que le cabinet d’union « respectera les résolutions internationales et les accords signés par l’OLP ». Il affirmera aussi qu’un « véritable processus de paix ne saurait se concrétiser sans engagement israélien à arrêter la construction du mur de l’apartheid (la barrière de séparation en Cisjordanie), le démantèlement de toutes les colonies et la libération de tous les détenus ». Le programme soulignera que le dossier des négociations est du ressort de M. Abbas et que tout accord devra être soumis à un référendum. Sans mentionner Israël, il promettra que son gouvernement œuvrera à la création d’un État palestinien « en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, avec Jérusalem comme capitale » et au « retour des réfugiés sur leurs terres ».
    Le gouvernement a également dû faire face à une crise politique interne sans précédent avec le Fateh qui a donné lieu à des violences ayant fait des dizaines de morts. Hier encore, des explosions ont endommagé ou détruit deux maisons dans la bande de Gaza, signalant une reprise des affrontements entre factions. Dans le nord de la bande de Gaza, une charge de forte puissance a également explosé devant le domicile d’un partisan du Fateh, faisant des dégâts mais pas de victime.

    http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=336718
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    Message  silverbold Ven 16 Mar - 7:11

    Les Palestiniens s'accordent sur un gouvernement d'union
    Le Hamas et le Fatah mettent ainsi fin à des mois d'affrontements sanglants.
    Par Christophe AYAD
    QUOTIDIEN : vendredi 16 mars 2007

    Après plus de six mois de tractations laborieuses et d'affrontements armés, le Hamas et le Fatah sont parvenus à mettre sur pied un gouvernement d'union nationale, qui a été présenté hier au président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui l'a approuvé. Conformément à l'accord de La Mecque du 8 février entre les deux frères ennemis palestiniens, le Premier ministre islamiste, Ismaïl Haniyeh, a été reconduit à son poste. Mais la plupart des portefeuilles clés ont été attribués à des indépendants.



    Frictions. Le ministère de l'Intérieur, dont l'attribution avait causé le plus de frictions entre Hamas et Fatah, a été dévolu à un inconnu, Hani al-Qawasmeh. Haut fonctionnaire n'appartenant à aucun parti, il a été choisi par le Hamas et approuvé par Mahmoud Abbas. Salam Fayyad, un ancien fonctionnaire de la Banque mondiale, retrouve le poste des Finances, qu'il avait déjà occupé en 2003, lorsqu'Abbas avait été l'éphémère Premier ministre de Yasser Arafat. Enfin, les Affaires étrangères sont confiées à Ziad Abou Amer, un député indépendant de la bande de Gaza en rupture de ban avec le Fatah et parrainé par le Hamas.
    Le gouvernement, fort de 25 membres (12 Hamas, 6 Fatah, 7 «indépendants»), devrait être présenté samedi au Conseil législatif palestinien, qui tiendra une séance par vidéoconférence entre Gaza et Ramallah. «Nous espérons que ce gouvernement marquera le début d'une nouvelle ère et nous permettra de tourner la page», a déclaré Mahmoud Abbas, faisant notamment référence aux plusieurs dizaines de morts causées par les combats interpalestiniens. Ismaïl Haniyeh, lui, a promis une «amélioration des liens avec la communauté internationale».
    La nouvelle équipe aura en effet pour première priorité la levée de l'embargo politique et économique imposé par les pays occidentaux après la victoire électorale en janvier 2006 du Hamas et la formation de son gouvernement, deux mois plus tard.
    Casus belli. Conformément à l'accord de gouvernement signé le 11 septembre 2006 et à celui du 8 février, de La Mecque, le nouveau gouvernement s'engagera à respecter les accords signés par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) avec Israël et renouvellera sa promesse de respecter la trêve conclue il y a deux ans entre Mahmoud Abbas et Ariel Sharon, lors d'un sommet à Charm el-Cheikh (Egypte). Ces engagements remplissent deux des trois conditions posées par la communauté internationale à une reprise des contacts et de l'aide aux Palestiniens. La troisième condition ­ la reconnaissance de l'Etat d'Israël ­ reste problématique. Le Hamas en a fait un casus belli : il n'y aura de reconnaissance d'Israël ni explicite ni implicite.
    En coulisse, les proches du président Abbas font remarquer que la reconnaissance des accords passés par l'OLP et le mandat que lui donnera probablement le gouvernement pour mener des négociations de paix avec Israël reviennent à une reconnaissance de facto. Mais l'Etat hébreu ne l'entend pas de cette oreille (lire ci-contre) et refuse toujours de négocier avec un gouvernement dirigé par le Hamas, insistant sur la nécessité d'une reconnaissance formelle par les islamistes.
    Pression. Tout dépendra de l'attitude de Washington, principal allié d'Israël et seul à même de faire pression sur l'Etat hébreu. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice rencontrera Mahmoud Abbas à deux reprises, la semaine prochaine, dans le cadre d'une nouvelle tournée au Proche-Orient, la troisième depuis le début de l'année. Washington, embourbé en Irak, cherche à relancer le processus de paix. Encore faudrait-il, pour cela, considérer qu'il y a désormais deux partenaires.

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/241317.FR.php
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    Le Fateh et le Hamas s’accordent sur un cabinet d’union Empty Ismaàl Haniyeh proclame le droit à la "résistance&quot

    Message  silverbold Sam 17 Mar - 21:55

    Ismaà¯l Haniyeh proclame le droit à la "résistance"

    par Nidal al Moughrabi

    GAZA (Reuters) - Mahmoud Abbas et Ismaà¯l Haniyeh ont prononcé samedi des discours à la tonalité discordante sur les relations avec Israël lors de la session parlementaire qui doit s'achever par le vote de la confiance au nouveau gouvernement palestinien d'unité nationale.

    Le président de l'Autorité palestinienne a insisté sur la recherche de la paix, tandis que le Premier ministre proclamait pour sa part le droit de son gouvernement à "résister sous toutes ses formes" à l'occupation israélienne.

    Israël n'a pas tardé à réagir, estimant que le futur cabinet palestinien, qui regroupe islamistes du Hamas et nationalistes laà¯cs du Fatah, apportait son soutien au "terrorisme" et qu'il n'était par conséquent pas question de travailler avec lui.

    "La ligne politique que nous avons entendue ce matin inclut spécifiquement que la résistance constitue le moyen de parvenir à un Etat palestinien. Or la résistance, c'est le terrorisme. Nul ne devrait se méprendre à ce sujet", a réagi Miri Eisin, porte-parole du Premier ministre Ehud Olmert.

    "Nous ne travaillerons pas avec ce gouvernement. Ce gouvernement ne reconnaît pas notre existence, il ne reconnaît pas les traités et, plus important, il ne renonce nullement au terrorisme", a-t-elle ajouté, reprenant les trois exigences fixées par le Quartet des médiateurs internationaux (Etats-Unis, Union européenne, Nations unies et Russie).

    "LEVER LE SIÉGE"

    Issu de l'accord conclu le mois dernier à La Mecque sous l'égide des Saoudiens, le gouvernement d'unité est censé mettre un terme aux violences de rue qui opposent les factions palestiniens et ont fait plus de 90 morts depuis décembre.

    L'autre priorité sera d'obtenir un allègement de l'embargo imposé par l'Occident après l'arrivée au pouvoir du Hamas, il y a un an.

    "Cette union nationale a été saluée par les nations arabes et la communauté internationale, et nous espérons que cela se transformera par des mesures concrètes pour lever ce siège", a dit Abbas dans son discours devant le parlement palestinien.

    Le président de l'Autorité palestinienne, a également réaffirmé son soutien au plan de la Ligue arabe qui propose une paix globale avec Israël si l'Etat juif se retire de tous les territoires occupés depuis la Guerre des Six-Jours, en 1967.

    Ismaà¯l Haniyeh a adopté un ton différent. "Le gouvernement, a-t-il dit, professe que la résistance sous toutes ses formes, y compris la résistance populaire à l'occupation, est un droit légitime du peuple palestinien."

    "Notre peuple a le droit de se défendre de l'agression israélienne permanente", a-t-il ajouté.

    Les députés du Conseil législatif s'apprêtent à voter dans la journée la confiance au gouvernement d'unité nationale qui allie les islamistes du Hamas aux nationalistes laà¯cs du Fatah.

    Quatre-vingt-sept des 132 députés sont réunis à Gaza et Ramallah, en Cisjordanie, par le truchement d'une liaison vidéo. Détenus par Israël, 41 autres, dont 37 élus du Hamas, sont dans l'incapacité de participer à la session.

    Si l'issue de leur vote ne fait aucun doute, l'avenir de la coalition dépendra sans doute de sa capacité à réduire l'impact du boycottage financier imposé par les Occidentaux.

    Le Quartet a suspendu son aide direct au gouvernement palestinien après l'arrivée au pouvoir du Mouvement de la résistance islamique, en mars 2006.

    Les Etats-Unis devraient maintenir leur embargo, mais un responsable de l'administration a déclaré vendredi que Washington laisserait la porte ouverte à des contacts officieux avec Salam Fayyad, le futur ministre des Finances.

    La France a d'ores et déjà invité de son côté le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ziad Abou Amr, à se rendre à Paris et Londres envisage d'autoriser des contacts diplomatiques avec les ministres palestiniens n'appartenant pas au Hamas.

    http://www.capital.fr/actualite/Default.asp?source=RE&numero=178149&Cat=GEN&numpage=1

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