Liban : Le FPLP rejoint Fateh el-Islam
Le Front populaire de libération de la Palestine a rejoint le groupe extrémiste Fateh el-Islam pour mener en intermittence les affrontements contre l’armée libanaise.
Alors que le Liban tente, par tous les moyens, de désamorcer la crise autour du camp palestinien Nahr el-Bared, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) envenime la situation. Ce dernier vole au secours du groupe extrémistes Fateh el-Islam, selon des sources militaires citées par la LBCI. Le FPLP-CG d’Ahmad Jibril, proche de Damas, rejoint donc les combattants de Fateh el-Islam pour poursuivre les combats en intermittence contre l’armée libanaise. Les affrontements risquent d’être encore plus violents et de compromettre, par logique, les tractations inter palestiniennes pour trouver une issue au conflit. Le chef druze libanais Walid Joumblatt, qui se disait être hostile à la solution militaire, a déclaré, dimanche : «Je ne suis pas un expert des mouvements islamistes, mais nous avons des informations sûres que Fatah el-Islam est un gang syrien qui coopère avec le FPLP-CG de Ahmad Jibril, et Fatah Intifada, tous deux basés en Syrie, dont l'armement a transité ces derniers mois via la frontière syro-libanaise».
D’après le quotidien libanais «L’Orient le jour» citant des informations non confirmées, le numéro 2 de Fateh el-Islam, Abou Mouayyad, aurait été tué, avec cinq autres militants du même groupe dans le camp. Les corps n’auraient pas encore été évacués par la Croix rouge libanaise n’ayant pas eu le feu vert de Fatah el-Islam.
Le commandement de l’armée libanaise a souligné, dans un communiqué cité dans la même source, que «des éléments armés, embusqués sur les toits des immeubles à Nahr el-Bared, ont tiré plusieurs fois en direction des positions érigées par l’armée dans le périmètre du camp, ainsi que sur l’autoroute Tripoli-Abdeh, où un civil a été blessé». Et de préciser que les unités de l’armée «ont riposté avec précision aux sources de tirs, en utilisant les armes adéquates».
De violents affrontements à l’arme lourde et légère n’ont pas cessé tout au long de la nuit allant de mardi à mercredi, à en croire un correspondant de l’AFP sur place.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, pourrait dépêcher une délégation palestinienne en vue d’accélérer un règlement politique. Le représentant de l’Autorité palestinienne au Liban, Abbas Zaki, s’est entretenu, pour sa part, avec le ministre libanais de la Défense, Élias Murr, pour faire le point sur la situation à Nahr el-Bared. M. Zaki a tenu, ensuite, à saluer le gouvernement libanais pour son action en faveur des Palestiniens, mais aussi l’armée pour son engagement d’épargner les civils. Le représentant de l’Autorité palestinienne a, également, réitéré que les Palestiniens n’ont rien à voir avec Fateh el-Islam. M. Zaki a, par ailleurs, reçu le directeur du bureau du Moyen-Orient au ministère italien des Affaires étrangères, Cesar Regalini. Objectif : dresser l’état des lieux de la situation des milliers de réfugiés palestiniens qui ont dû fuir Nahr el-Bared, et qui seraient répartis sur les camps de Beddaoui, Rachidiyé, Bass, Maachouk, Bourj Chémali, Sahel, Békaa, Baalbeck, Bourj Brajneh, Chatila, Mar Élias, Aïn el-Héloué et Miyé-Miyé.
• Leïla Hallaoui (Avec agences)
http://www.aujourdhui.ma/international-details54860.html
Le Front populaire de libération de la Palestine a rejoint le groupe extrémiste Fateh el-Islam pour mener en intermittence les affrontements contre l’armée libanaise.
Alors que le Liban tente, par tous les moyens, de désamorcer la crise autour du camp palestinien Nahr el-Bared, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) envenime la situation. Ce dernier vole au secours du groupe extrémistes Fateh el-Islam, selon des sources militaires citées par la LBCI. Le FPLP-CG d’Ahmad Jibril, proche de Damas, rejoint donc les combattants de Fateh el-Islam pour poursuivre les combats en intermittence contre l’armée libanaise. Les affrontements risquent d’être encore plus violents et de compromettre, par logique, les tractations inter palestiniennes pour trouver une issue au conflit. Le chef druze libanais Walid Joumblatt, qui se disait être hostile à la solution militaire, a déclaré, dimanche : «Je ne suis pas un expert des mouvements islamistes, mais nous avons des informations sûres que Fatah el-Islam est un gang syrien qui coopère avec le FPLP-CG de Ahmad Jibril, et Fatah Intifada, tous deux basés en Syrie, dont l'armement a transité ces derniers mois via la frontière syro-libanaise».
D’après le quotidien libanais «L’Orient le jour» citant des informations non confirmées, le numéro 2 de Fateh el-Islam, Abou Mouayyad, aurait été tué, avec cinq autres militants du même groupe dans le camp. Les corps n’auraient pas encore été évacués par la Croix rouge libanaise n’ayant pas eu le feu vert de Fatah el-Islam.
Le commandement de l’armée libanaise a souligné, dans un communiqué cité dans la même source, que «des éléments armés, embusqués sur les toits des immeubles à Nahr el-Bared, ont tiré plusieurs fois en direction des positions érigées par l’armée dans le périmètre du camp, ainsi que sur l’autoroute Tripoli-Abdeh, où un civil a été blessé». Et de préciser que les unités de l’armée «ont riposté avec précision aux sources de tirs, en utilisant les armes adéquates».
De violents affrontements à l’arme lourde et légère n’ont pas cessé tout au long de la nuit allant de mardi à mercredi, à en croire un correspondant de l’AFP sur place.
Le président palestinien, Mahmoud Abbas, pourrait dépêcher une délégation palestinienne en vue d’accélérer un règlement politique. Le représentant de l’Autorité palestinienne au Liban, Abbas Zaki, s’est entretenu, pour sa part, avec le ministre libanais de la Défense, Élias Murr, pour faire le point sur la situation à Nahr el-Bared. M. Zaki a tenu, ensuite, à saluer le gouvernement libanais pour son action en faveur des Palestiniens, mais aussi l’armée pour son engagement d’épargner les civils. Le représentant de l’Autorité palestinienne a, également, réitéré que les Palestiniens n’ont rien à voir avec Fateh el-Islam. M. Zaki a, par ailleurs, reçu le directeur du bureau du Moyen-Orient au ministère italien des Affaires étrangères, Cesar Regalini. Objectif : dresser l’état des lieux de la situation des milliers de réfugiés palestiniens qui ont dû fuir Nahr el-Bared, et qui seraient répartis sur les camps de Beddaoui, Rachidiyé, Bass, Maachouk, Bourj Chémali, Sahel, Békaa, Baalbeck, Bourj Brajneh, Chatila, Mar Élias, Aïn el-Héloué et Miyé-Miyé.
• Leïla Hallaoui (Avec agences)
http://www.aujourdhui.ma/international-details54860.html
