Sarkozy discourt sur la Nation
20Minutes.fr | 10.03.07 | 10h07
Il a provoqué un tollé en évoquant jeudi le projet, s'il est élu, de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Accusé de xénophobie et de "lepénisation" par les socialistes, l’UDF et la plupart des associations antiracistes, Nicolas Sarkozy a remis le couvert, vendredi soir à Caen, et précisé sa pensée.
«Pour nous, c'est le problème de la nation (...) pour nous la république, ce n'est pas la droite, ce n'est pas la gauche, ce sont tous les Français», a dit le ministre de l’Intérieur. «La France ce n'est pas une race, ou une ethnie. La France, ce sont tous les hommes qui l'aiment, qui sont prêts à défendre ses idées, ses valeurs, à se battre pour elle».
Le candidat de l’UMP a estimé que «Etre français, c'est parler et écrire le français, c'est respecter la loi». Pour lui donc, celui qui entre clandestinement en France, celui qui ne fait aucun effort pour s'intégrer, celui-là ne doit pas s'attendre à se voir reconnaître les mêmes droits qu'un Français». De même, «celui qui ne veut pas reconnaître que la femme est l'égal de l'homme, celui qui veut enfermer sa femme, obliger sa femme à porter le voile, à se faire exciser ou à se marier de force, celui-là n'a rien à faire en France».
Il a puisé dans son histoire personnelle, rappelant ses origines étrangères, et réitéré — comme lors de son discours d’investiture — son droit de revendiquer l'histoire de France, «2.000 ans de christianisme» et sa morale laïque («ceux qui la refusent doivent partir»), en citant à nouveau les figures tutélaires de la gauche française, Jaurès et Blum.
JH
20 Minutes
20Minutes.fr | 10.03.07 | 10h07
Il a provoqué un tollé en évoquant jeudi le projet, s'il est élu, de créer un ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale. Accusé de xénophobie et de "lepénisation" par les socialistes, l’UDF et la plupart des associations antiracistes, Nicolas Sarkozy a remis le couvert, vendredi soir à Caen, et précisé sa pensée.
«Pour nous, c'est le problème de la nation (...) pour nous la république, ce n'est pas la droite, ce n'est pas la gauche, ce sont tous les Français», a dit le ministre de l’Intérieur. «La France ce n'est pas une race, ou une ethnie. La France, ce sont tous les hommes qui l'aiment, qui sont prêts à défendre ses idées, ses valeurs, à se battre pour elle».
Le candidat de l’UMP a estimé que «Etre français, c'est parler et écrire le français, c'est respecter la loi». Pour lui donc, celui qui entre clandestinement en France, celui qui ne fait aucun effort pour s'intégrer, celui-là ne doit pas s'attendre à se voir reconnaître les mêmes droits qu'un Français». De même, «celui qui ne veut pas reconnaître que la femme est l'égal de l'homme, celui qui veut enfermer sa femme, obliger sa femme à porter le voile, à se faire exciser ou à se marier de force, celui-là n'a rien à faire en France».
Il a puisé dans son histoire personnelle, rappelant ses origines étrangères, et réitéré — comme lors de son discours d’investiture — son droit de revendiquer l'histoire de France, «2.000 ans de christianisme» et sa morale laïque («ceux qui la refusent doivent partir»), en citant à nouveau les figures tutélaires de la gauche française, Jaurès et Blum.
JH
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