Casse-tête politique aux Pays-Bas
Les électeurs ont sanctionné la coalition de centre-droit sortante. Le parti chrétien-démocrate du Premier ministre Jan Peter Balkenende reste néanmoins la formation la plus importante. Mais la formation d'une majorité s'annonce très compliquée.
imprimer envoyer à un ami
23 nov 2006 08:55
Les électeurs néerlandais ont en fait infligé une véritable claque aux trois grands partis traditionnels : les démocrates-chrétiens et les libéraux, qui formaient la majorité et aussi le parti des travailleurs dans l'opposition. Tous trois perdent des sièges.
Les Néerlandais ont donc émis un vote de protestation, alors que leur économie affiche des performances brillantes. Ils se sont néanmoins tournés vers de petites formations radicales. A gauche, le parti socialiste, d'inspiration maoïste, triple son score.
A l'extrême droite, la liste Pim Fortuyn disparaît, au profit du parti de la liberté, PVV. Ce nouveau parti conduit par Geert Wilders prône des mesures anti-immigration. Il vise en particulier les musulmans. Il exige par exemple la fin de l'immigration musulmane et l'interdiction de la construction des mosquées. Créé il y a deux ans à peine, le PVV gagne d'emblée neuf élus.
Autre signe de l'émiettement de l'électorat, l'entrée au Parlement du Parti des animaux. Les défenseurs de nos amies les bêtes décrochent deux sièges.
Pour un ministre sortant, ces résultats provoquent le chaos sur la scène politique néerlandaise. En tous cas, la coalition sortante ne peut pas être reconduite. Il faudra à l'avenir au moins trois partis pour obtenir une majorité.
La reine Beatrix devrait désigner Jan Peter Balkenende comme médiateur, c’est-à-dire comme formateur du nouveau gouvernement. La tâche s'annonce ardue. Les Pays-Bas pourraient plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'avoir un nouveau gouvernement.
http://www.rtbf.be/info/belgique/ARTICLE_053853
Les électeurs ont sanctionné la coalition de centre-droit sortante. Le parti chrétien-démocrate du Premier ministre Jan Peter Balkenende reste néanmoins la formation la plus importante. Mais la formation d'une majorité s'annonce très compliquée.
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Les électeurs néerlandais ont en fait infligé une véritable claque aux trois grands partis traditionnels : les démocrates-chrétiens et les libéraux, qui formaient la majorité et aussi le parti des travailleurs dans l'opposition. Tous trois perdent des sièges.
Les Néerlandais ont donc émis un vote de protestation, alors que leur économie affiche des performances brillantes. Ils se sont néanmoins tournés vers de petites formations radicales. A gauche, le parti socialiste, d'inspiration maoïste, triple son score.
A l'extrême droite, la liste Pim Fortuyn disparaît, au profit du parti de la liberté, PVV. Ce nouveau parti conduit par Geert Wilders prône des mesures anti-immigration. Il vise en particulier les musulmans. Il exige par exemple la fin de l'immigration musulmane et l'interdiction de la construction des mosquées. Créé il y a deux ans à peine, le PVV gagne d'emblée neuf élus.
Autre signe de l'émiettement de l'électorat, l'entrée au Parlement du Parti des animaux. Les défenseurs de nos amies les bêtes décrochent deux sièges.
Pour un ministre sortant, ces résultats provoquent le chaos sur la scène politique néerlandaise. En tous cas, la coalition sortante ne peut pas être reconduite. Il faudra à l'avenir au moins trois partis pour obtenir une majorité.
La reine Beatrix devrait désigner Jan Peter Balkenende comme médiateur, c’est-à-dire comme formateur du nouveau gouvernement. La tâche s'annonce ardue. Les Pays-Bas pourraient plusieurs semaines, voire plusieurs mois, avant d'avoir un nouveau gouvernement.
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