Les électeurs et les partis sont-ils machistes ?
C'est sous ce titre que notre RTBF joue sa petite carte féministe en annonçant sur un ton tragique qu'aucun Conseil Communal n'est majoritairement féminin et que, dans le meilleur des cas, ces Conseils ne comprennent que 47,7 % de femmes.
Faut-il pour autant crier au machisme ? Dans les 50 % de femmes désormais obligatoires sur les listes, combien ont-elles prêté leur nom en guise de simple appoint, et n'ont-elles ni l'envie ni le temps de se défoncer à séduire l'électeur, alors que les gosses et le repassage les attendent ? Sont-elles brimées pour autant ?
Ce genre de sinistrose me fait irrésistiblement songer aux "statistiques" nous signalant que les flamands utilisent plus leur vélo que les francophones, comme s'il s'agissait d'une différence culturelle : qui fait remarquer que dans son ensemble la Flandre est plate, et la Wallonie vallonnée et donc fatigante pour les cyclistes ? Et que les wallons roulent volontiers en vélo .. quand ils sont à la mer ?
Bref, nos journalistes préfèrent radoter des constats "tendance" que de réfléchir
C'est sous ce titre que notre RTBF joue sa petite carte féministe en annonçant sur un ton tragique qu'aucun Conseil Communal n'est majoritairement féminin et que, dans le meilleur des cas, ces Conseils ne comprennent que 47,7 % de femmes.
Faut-il pour autant crier au machisme ? Dans les 50 % de femmes désormais obligatoires sur les listes, combien ont-elles prêté leur nom en guise de simple appoint, et n'ont-elles ni l'envie ni le temps de se défoncer à séduire l'électeur, alors que les gosses et le repassage les attendent ? Sont-elles brimées pour autant ?
Ce genre de sinistrose me fait irrésistiblement songer aux "statistiques" nous signalant que les flamands utilisent plus leur vélo que les francophones, comme s'il s'agissait d'une différence culturelle : qui fait remarquer que dans son ensemble la Flandre est plate, et la Wallonie vallonnée et donc fatigante pour les cyclistes ? Et que les wallons roulent volontiers en vélo .. quand ils sont à la mer ?
Bref, nos journalistes préfèrent radoter des constats "tendance" que de réfléchir