Le croiriez-vous,
c'est sur un forum islamiste
que j'ai trouvé ce texte
(sans lien hélas !)
alors, vous confirmez ????
Pour les Français et d'autres, le parler belge est mystérieux et un tant soit peu exotique avec un côté comique et naïf en apparence.
D'abord, il n'y a pas de langue belge. Au nord de la Belgique on parle néerlandais (la langue des Pays-Bas appelée à tort hollandais). C'est la Région flamande, la Flandre. Une minorité non reconnue y parle également français. Au sud, c'est la Région wallonne, la Wallonie. On y parle français et un peu allemand à l'est. Au milieu, enclavé dans la Flandre mais tout près de la frontière linguistique wallonne, c'est la Région bilingue de Bruxelles-capitale. Bruxelles pour faire simple. On y parle français mais aussi néerlandais pour 15 % environ. Comme les néerlandophones sont majoritaires dans le pays et entourent Bruxelles, on y parle beaucoup néerlandais dans les bureaux, plus même que le français. En effet, beaucoup de navetteurs viennent de Flandre pour travailler à Bruxelles. Tu suis ?
Donc, quand tu entends un Belge parler mal ou difficilement le français, c'est sans doute un Flamand (un habitant de la Flandre) qui essaye de parler une langue qui n'est pas la sienne. Ils sont tellement nombreux qu'ils influencent l'accent et les tournures de phrases des francophones, ce qui donne aux Bruxellois ce ton particulier et ces expressions telles que "une fois" qui veut plutôt dire "un peu" ou qui adoucit un ordre à la place de "s'il te plaît". Exemple : "Passe-moi une fois le sel !" (Et non "Passe-moi le sel, une fois !" comme l'imitent très mal les Français.) Cela veut donc dire "Passe-moi le sel, s'il te plaît !"
Voici donc ces particularités qui souvent découlent plutôt de la logique populaire et de la tradition multiséculaire.
Quatre choses à savoir sur le parler belge
1. Les indispensables septante et nonante.
70 = septante, 90 = nonante.
C'est simple, clair, net... et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante-quatorze...
Ceci ne souffre d'aucune discussion. D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten.
Même le néerlandais, qui se rapproche plus du klingon (cfr StarTrek), fonctionne de la même façon : 90 = negentig et pas tienentachtig.
2. L'accent.
L'accent, ou plutôt les accents... car en Belgique, il y a autant d'accents que de villages.
Tu n'es pas obligé de prendre l'accent pour converser avec un Belge. Ce n'est pas un mongol et tu peux être sûr qu'il comprendra ton français de Marseille, Strasbourg ou Laval.
Quelques dialectes :
* le liééééééchois (Liège)
* le namuuuurois (Namur), proche de l'accent suisse du Valais
* le tournaisieeeennn (Tournai), proche du picard.
Remarque : le brusseleir.
L'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité.
Alllleï, dis, fieu ! Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, c-à-d avoir une grande ****** et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son "G" (GSM = mobile ) acheté à crédit et qui a coûté 3 mois de salaire. En bref, il faut être un gars de la capitale.
D'ailleurs, n'oublie pas le dicton : Parisien, tête de chien, Bruxellois même combat. De plus, le vrai Bruxellois utilise 50,544119124 % de mots français et 49,134505944 % de mots "flamands" (néerlandais) ou flamandise juste pour faire bien.
Exemple : Eïe, fieu, waar heb je de velo gelaisseerd ? Ah, ja, in de camionnette.
Traduction : Eh bien, mec, où as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette.
Littérature : Vas vite voir la traduction en brusseleir de la célèbre fable de La Fontaine :(Menhïer le Corbeau et Menhïer le Renard, dans une discussion voisine)
3. Avoir une bonne prononciation.
Un bon conseil : bosse un sérieux coup là-dessus ! La seule façon d'apprendre, c'est d'écouter !
Quelques exemples :
- Bruxelles se prononce Brusselle (et pas Brukselle). Faut-il le répéter soiksante fois ?
- Anvers se prononce Anverssss (et pas Anver, le "S" est là, alors il faut l'utiliser)
- Le célèbre W. En France, on préfère le prononcer comme un simple V. En Belgique, on préfèrera le prononcer "ouhe" comme dans whisky. Ex : wagon = ouagon, weï = ouèï (c'est "ouais" en brusseleir). La Région francophone, c'est la Wallonie = oualonie, pas la valonie.
- Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais en tout cas, oublie la prononciation française ! Ex : Maastricht : le ch ne se prononce pas "ch", ni "k", mais dans un espèce de râle comme si tu voulais cracher. Fais sortir le son entre l'arrière de la langue et le palais, pas entre les dents. Petit détail, Maastricht est aux Pays-Bas. En français, on l'orthographie souvent Maestricht mais la prononciation ne change pas. Surtout pas "maèstrichte" ! Car "Maëstricht" est erroné. Évite aussi de singer l'allemand. Même si c'est aussi une langue germanique, le néerlandais se prononce tout autrement.
Notre célèbre Kim Clijsters donne bien du souci aux commentateurs. On dit clèille-steurse en forçant sur le "Clij". On entend souvent "-chteurse" : encore l'amalgame avec l'allemand. Non.
4. Les spécialités régionales.
Tu ne trouveras jamais d'endives en Belgique, mais des chicons avec des patates à casaque (pommes de terre en robe de chambre).
Tu ne manges pas des sandwichs, mais des pistolets (petits pains ronds), pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins, pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.
On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir.
On boit des pils (bières) en demi (0,5 litres et non 0,25) en chocheté (société).
Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots) et des smoutbollen ou croustillons (beignets) pendant que les enfants jouent avec des cartaches (grosses billes).
On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes), on utilise les torchons (serpillières) pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle.
En Belgique, on "preste" des heures de travail ou un service, on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas le chemin (à court d'idées), on attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas, les hommes c'est plus grave), et les portes s'ouvrent avec des clenches qu'on fait blinquer (briller).
Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite.
En effet, les "bics" sont des stylos à billes et un stylo, un porte-plume réservoir, pour un chiken typ (homme élégant).
Avec nos GSM (mobiles , "portables"), nous envoyons des SMS ("short message system") (textos).
"À tantôt" signifie "À tout à l'heure" (et ne fait pas référence à un moment passé).
Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs, mais nous, on préfère faire semblant que non pour que personne ne s'en doute...
Oué mais non (pas question !), il n'y a pas de quoi tomber en appelfloeit (dans les pommes, s'évanouir).
Et puis fourt (zut) ! Ce ne sont pas des carabistouilles (calembredaines) !
c'est sur un forum islamiste
que j'ai trouvé ce texte
(sans lien hélas !)
alors, vous confirmez ????
Pour les Français et d'autres, le parler belge est mystérieux et un tant soit peu exotique avec un côté comique et naïf en apparence.
D'abord, il n'y a pas de langue belge. Au nord de la Belgique on parle néerlandais (la langue des Pays-Bas appelée à tort hollandais). C'est la Région flamande, la Flandre. Une minorité non reconnue y parle également français. Au sud, c'est la Région wallonne, la Wallonie. On y parle français et un peu allemand à l'est. Au milieu, enclavé dans la Flandre mais tout près de la frontière linguistique wallonne, c'est la Région bilingue de Bruxelles-capitale. Bruxelles pour faire simple. On y parle français mais aussi néerlandais pour 15 % environ. Comme les néerlandophones sont majoritaires dans le pays et entourent Bruxelles, on y parle beaucoup néerlandais dans les bureaux, plus même que le français. En effet, beaucoup de navetteurs viennent de Flandre pour travailler à Bruxelles. Tu suis ?
Donc, quand tu entends un Belge parler mal ou difficilement le français, c'est sans doute un Flamand (un habitant de la Flandre) qui essaye de parler une langue qui n'est pas la sienne. Ils sont tellement nombreux qu'ils influencent l'accent et les tournures de phrases des francophones, ce qui donne aux Bruxellois ce ton particulier et ces expressions telles que "une fois" qui veut plutôt dire "un peu" ou qui adoucit un ordre à la place de "s'il te plaît". Exemple : "Passe-moi une fois le sel !" (Et non "Passe-moi le sel, une fois !" comme l'imitent très mal les Français.) Cela veut donc dire "Passe-moi le sel, s'il te plaît !"
Voici donc ces particularités qui souvent découlent plutôt de la logique populaire et de la tradition multiséculaire.
Quatre choses à savoir sur le parler belge
1. Les indispensables septante et nonante.
70 = septante, 90 = nonante.
C'est simple, clair, net... et grammaticalement plus correct que les ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante-quatorze...
Ceci ne souffre d'aucune discussion. D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten.
Même le néerlandais, qui se rapproche plus du klingon (cfr StarTrek), fonctionne de la même façon : 90 = negentig et pas tienentachtig.
2. L'accent.
L'accent, ou plutôt les accents... car en Belgique, il y a autant d'accents que de villages.
Tu n'es pas obligé de prendre l'accent pour converser avec un Belge. Ce n'est pas un mongol et tu peux être sûr qu'il comprendra ton français de Marseille, Strasbourg ou Laval.
Quelques dialectes :
* le liééééééchois (Liège)
* le namuuuurois (Namur), proche de l'accent suisse du Valais
* le tournaisieeeennn (Tournai), proche du picard.
Remarque : le brusseleir.
L'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité.
Alllleï, dis, fieu ! Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, c-à-d avoir une grande ****** et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son "G" (GSM = mobile ) acheté à crédit et qui a coûté 3 mois de salaire. En bref, il faut être un gars de la capitale.
D'ailleurs, n'oublie pas le dicton : Parisien, tête de chien, Bruxellois même combat. De plus, le vrai Bruxellois utilise 50,544119124 % de mots français et 49,134505944 % de mots "flamands" (néerlandais) ou flamandise juste pour faire bien.
Exemple : Eïe, fieu, waar heb je de velo gelaisseerd ? Ah, ja, in de camionnette.
Traduction : Eh bien, mec, où as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette.
Littérature : Vas vite voir la traduction en brusseleir de la célèbre fable de La Fontaine :(Menhïer le Corbeau et Menhïer le Renard, dans une discussion voisine)
3. Avoir une bonne prononciation.
Un bon conseil : bosse un sérieux coup là-dessus ! La seule façon d'apprendre, c'est d'écouter !
Quelques exemples :
- Bruxelles se prononce Brusselle (et pas Brukselle). Faut-il le répéter soiksante fois ?
- Anvers se prononce Anverssss (et pas Anver, le "S" est là, alors il faut l'utiliser)
- Le célèbre W. En France, on préfère le prononcer comme un simple V. En Belgique, on préfèrera le prononcer "ouhe" comme dans whisky. Ex : wagon = ouagon, weï = ouèï (c'est "ouais" en brusseleir). La Région francophone, c'est la Wallonie = oualonie, pas la valonie.
- Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais en tout cas, oublie la prononciation française ! Ex : Maastricht : le ch ne se prononce pas "ch", ni "k", mais dans un espèce de râle comme si tu voulais cracher. Fais sortir le son entre l'arrière de la langue et le palais, pas entre les dents. Petit détail, Maastricht est aux Pays-Bas. En français, on l'orthographie souvent Maestricht mais la prononciation ne change pas. Surtout pas "maèstrichte" ! Car "Maëstricht" est erroné. Évite aussi de singer l'allemand. Même si c'est aussi une langue germanique, le néerlandais se prononce tout autrement.
Notre célèbre Kim Clijsters donne bien du souci aux commentateurs. On dit clèille-steurse en forçant sur le "Clij". On entend souvent "-chteurse" : encore l'amalgame avec l'allemand. Non.
4. Les spécialités régionales.
Tu ne trouveras jamais d'endives en Belgique, mais des chicons avec des patates à casaque (pommes de terre en robe de chambre).
Tu ne manges pas des sandwichs, mais des pistolets (petits pains ronds), pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins, pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.
On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir.
On boit des pils (bières) en demi (0,5 litres et non 0,25) en chocheté (société).
Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots) et des smoutbollen ou croustillons (beignets) pendant que les enfants jouent avec des cartaches (grosses billes).
On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes), on utilise les torchons (serpillières) pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle.
En Belgique, on "preste" des heures de travail ou un service, on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas le chemin (à court d'idées), on attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas, les hommes c'est plus grave), et les portes s'ouvrent avec des clenches qu'on fait blinquer (briller).
Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite.
En effet, les "bics" sont des stylos à billes et un stylo, un porte-plume réservoir, pour un chiken typ (homme élégant).
Avec nos GSM (mobiles , "portables"), nous envoyons des SMS ("short message system") (textos).
"À tantôt" signifie "À tout à l'heure" (et ne fait pas référence à un moment passé).
Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs, mais nous, on préfère faire semblant que non pour que personne ne s'en doute...
Oué mais non (pas question !), il n'y a pas de quoi tomber en appelfloeit (dans les pommes, s'évanouir).
Et puis fourt (zut) ! Ce ne sont pas des carabistouilles (calembredaines) !