L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?
Par Khaleed Waleed
2006/05/03
L'Arabie Saoudite clame continuellement qu'elle combat les terroristes islamistes. Elle prétend également être un pays musulman modéré qui soutient la version "modérée" de l'Islam. Les infidèles crédules, en général, et l'Occident, en particulier, sont abusés par les postures hypocrites de l'Arabie Saoudite envers l'Islam et les terroristes Islamistes. Étant natif de l'Arabie Saoudite je vais vous expliquer pourquoi il en est ainsi.
Je prends la plume pour dévoiler l’hypocrisie et le deux poids deux mesures de l’Arabie saoudite, pour dénoncer les pratiques du système éducatif de ce pays. Une fois que vous aurez compris la duplicité et les vrais desseins de la politique saoudienne vis-à-vis de l'Islam et de la diffusion à grande échelle de la haine envers tout ce qui n’est pas islamique, vous aurez saisi les réalités de l'Arabie Saoudite. Veuillez garder à l’esprit que le système d'éducation saoudien, en particulier son système d'éducation religieuse, est au cœur de tout le terrorisme que nous subissons dans le monde d'aujourd'hui.
La principale caractéristique du système éducatif (Wahabe) appliqué dans les écoles d’Arabie Saoudite est l’enseignement et la propagation d’une haine intense envers les non musulmans. Cette exécration irréfrénée des infidèles est la première cause de l’isolement du reste du monde des étudiants et des citoyens saoudiens. C’est la vérité, je me dois de l’écrire.
Bien que je doive bien admettre que toutes les écoles d’Arabie Saoudite, particulièrement celles dans les régions non Wahhabites, ne correspondent pas nécessairement totalement à ce que j’ai écrit ci avant, je suis certain que la majorité d’entre-elles seront les copies conformes du genre d’écoles de la haine que j’ai précédemment décrit. Je n’habite pas une région Wahhabite comme Riyad ou Qasem (le pays des terroristes), mais je suis sûr que les habitants de ces régions peuvent tous raconter à quel point ils ont souffert entre les mains des bigots – et sûrement plus que dans les autres régions d’Arabie Saoudite.
Je me souviens comme si c’était hier que durant nos cours nous étions obligés de suivre la classe en portant les inconfortables « soutanes » des religieux zélés. Cet habit aussi parfaitement incommode que disgracieux se compose du ‘Thoub’ avec la ‘Gutra’ (coiffe) sans le serre-tête noir. En Arabie Saoudite, tout le monde reconnaît au premier coup d’œil cette tenue particulière comme la marque des dévots. La différence entre cet « uniforme religieux » et la tenue des saoudiens ordinaires est que la tenue religieuse est plus courte et dépourvue du serre-tête noir sur la coiffe alors que la tenue saoudienne ordinaire est flottante et pourvue d’un serre-tête noir pour la coiffe. En Arabie Saoudite, tous les étudiants doivent porter la tenue religieuse—c’est obligatoire, primo pour forcer les étudiants à s’habituer à cette façon de s’habiller et, secundo, par soumission au pouvoir des autorité religieuses saoudiennes. Pour encore renforcer le pouvoir autoritaire des religieux, les étudiants ne sont pas autorisés à circuler dans l’école s’ils ne sont pas strictement vêtu de l’uniforme religieux imposé par le Département de l’Education Religieuse. Nous étions souvent expulsés au moindre écart envers ce règlement. Cela pouvait arriver pour un motif aussi insignifiant que l’oubli de la coiffe (gutra). Tel est le pouvoir absolu et l’autorité que les dévots ont sur les enfants dans les écoles saoudiennes.
Inutile de dire que les pantalons, les chemises, les bermudas et les T-shirts sont absolument haram (interdits). « Ce sont les habits des infidèles » : nous disait-on sans équivoques. Tout étudiant qui osait se présenter à l’école vêtu d’un habit des Kafirs (non-musulmans) était immédiatement stigmatisé comme infidèle et considéré déloyal envers le pays et la religion.
En classes, nos maîtres nous disaient que saluer notre drapeau national était haram. Ils nous disaient brutalement que nous ne devions montrer aucune déférence envers le gouvernement ou un quelconque être humain ; que le respect est réservé exclusivement pour Allah ! Pourtant, curieusement, tous les jours nous commencions la journée scolaire par l’hymne national et le salut au drapeau. Les bigots devaient se taire parce que ces rituels étaient exigés par le gouvernement. Ils pouvaient seulement maugréer et c’était tout.
Ces rituels finis, nous commencions notre programme du matin par la récitation du saint Coran et des Hadiths. C’étaient des matières quotidiennes obligatoires, sans aucune dérogation possible. Ensuite nous étions bombardés de courts poèmes se moquant des Kafirs et appelant à soutenir davantage les musulmans en Palestine, en Tchétchènie, au Cachemire, aux Philippines et dans tous les endroits où on nous faisait croire que des musulmans étaient opprimés. On récitait encore d’autres poèmes glorifiant et soutenant les actes des moudjahids (lisez terroristes islamistes) de par le monde. Nos professeurs nous faisaient apprendre par cœur les noms de ces pays musulmans (où des musulmans étaient censés être persécutés) et nous sortions pour collecter des dons pour le jihad que ces moudjahids menaient contre les infidèles. On nous inculquait que le jihad est une obligation pour protéger l'Islam de ses ennemis.
Puis, nous devions écouter des harangues sur l’islam et son passé apparemment glorieux. Ceci dans le but d’exalter et d’imprégner nos jeunes et impressionnables esprits pour ramener la gloire passée de l’Islam. Les religieux nous enseignaient ensuite les dangers des mauvais comportements pour les jeunes gens : fumer, se coiffer à l’occidentale, s’habiller à l’occidentale, porter des vêtements féminins (être efféminé), écouter de la musique (particulièrement la musique occidentale) et regarder la télévision. D’ailleurs, regarder la télévision était le plus grand des péchés — c’est ce qu’on nous faisait croire. Effectivement, il existe une fatwa qui dit que ceux qui possèdent une antenne satellite n’iront pas au paradis ! Se coiffer à la mode occidentale est considéré comme un comportement absolument insolent. Croyez-moi ; pour garantir qu'aucun d’entre nous ne se coiffait à la mode occidentale et pour s'assurer que nos cheveux étaient coupés par-devant et par derrière, le directeur de notre école inspectait en personne la tête de chaque étudiant. Ceux jugés coupables d’avoir négligé le règlement sur la coiffure étaient sur le champs tondus de force à l’école même — dans la plupart des cas cela signifiait, comme on dit, la boule à zéro. Nous avions plus l’air de jeunes recrues de l’armée que d’étudiants.
On nous rappelait constamment la mort. On nous enseignait que la mort est l’un des aspects les plus important de l’Islam et que penser à la mort est un acte très pieux. Suivaient les descriptions des rituels pour l’enterrement des corps et des obsèques associées au deuil. De fait, notre système d’éducation religieuse est obsédé par l’eschatologie (doctrine sur la mort), se souciant fort peu de notre jeune âge. Parfois, j’en venais à me demander pourquoi Allah m’avait envoyé en ce monde si la mort était le seul but vers lequel je devais diriger toute mon attention. Pour mieux nous instiller cette peur, on nous faisait d’impressionnantes descriptions des tortures de la tombe. A l’époque, pour éviter cette terrible torture de la tombe, nous hésitions à faire quoi que ce soit.
En y repensant, je suis maintenant convaincu que les professeurs n’inventaient ces fables que pour implanter la crainte dans nos jeunes esprits — pour nous terroriser au point que nous obéirions à l’Islam à tout prix. Je me souviens de l’histoire du « serpent noir ». L’histoire se déroule ainsi : un homme meurt et quand sa famille amène son corps à sa tombe ils y découvrent un serpent qui l'y attend. Ils le portent alors à une autre fosse mais là aussi un serpent l'y attend. Ils continuent mais avec toujours le même résultat. Fatigués et désespérés, ils se résignent à enterrer le corps malgré le serpent. Sur le point de partir, ils entendent un grand bruit dans la tombe. Ils rouvrent la tombe et ils voient que le serpent s’est enroulé autour du cadavre et lui a brisé les os. Ils demandent alors au père du mort : “Qu’est-ce que ton fils avait fait de mal ?” Le père répond : “Il n’avait rien fait de mal excepté qu’il ne priait pas régulièrement.”
Je mettrais ma main au feu que les professeurs religieux nous ont à tous, un jour ou l’autre, raconté ce genre de fables horribles, fables quije le sais maintenant bien sûr sont de pures inventions. Maintenant que je suis devenu adulte je ne pourrai plus jamais avaler ces salades islamiques—les contes de fées des mollahs. C’est risible mais je me souviens que pendant ces années de formation, je croyais dur comme fer à ces horribles contes, spécialement quand ils sortaient de la bouche de nos tout-puissants professeurs de religion ! Je n’aurais jamais pu imaginer que nos pieux professeurs nous enseignaient des mensonges. Nous croyions toutes les paroles qu’ils prononçaient et nous étions totalement enfouis dans la peur et l’horreur. Nous ressentions de la terreur, de la panique et des tremblements partout. Nous avions une frousse bleue de la mort, des tortures du jour du jugement, de la colère d’Allah, de l’Occident, des Kafirs, d’Israël et cetera. La peur, la peur et la peur—partout, nous ne voyions que la peur. Nous avions si peur que l’Occident et Israël ne complotent de nous détruire avec leurs bombes atomiques. S.V.P., ne riez pas si je vous dis que le fils d’un de mes amis pleure dés qu’il entend le rugissement d’un avion. Pour lui c’est le début d’une guerre. Toutes ces terreurs morbides de l’inconnu sont implantées en nous dés notre plus tendre enfance. Nous naissons dans la peur, vivons dans la peur et mourrons dans la peur. C’est la politique du gouvernement—assujettir le peuple à une peur permanente.
Par Khaleed Waleed
2006/05/03
L'Arabie Saoudite clame continuellement qu'elle combat les terroristes islamistes. Elle prétend également être un pays musulman modéré qui soutient la version "modérée" de l'Islam. Les infidèles crédules, en général, et l'Occident, en particulier, sont abusés par les postures hypocrites de l'Arabie Saoudite envers l'Islam et les terroristes Islamistes. Étant natif de l'Arabie Saoudite je vais vous expliquer pourquoi il en est ainsi.
Je prends la plume pour dévoiler l’hypocrisie et le deux poids deux mesures de l’Arabie saoudite, pour dénoncer les pratiques du système éducatif de ce pays. Une fois que vous aurez compris la duplicité et les vrais desseins de la politique saoudienne vis-à-vis de l'Islam et de la diffusion à grande échelle de la haine envers tout ce qui n’est pas islamique, vous aurez saisi les réalités de l'Arabie Saoudite. Veuillez garder à l’esprit que le système d'éducation saoudien, en particulier son système d'éducation religieuse, est au cœur de tout le terrorisme que nous subissons dans le monde d'aujourd'hui.
La principale caractéristique du système éducatif (Wahabe) appliqué dans les écoles d’Arabie Saoudite est l’enseignement et la propagation d’une haine intense envers les non musulmans. Cette exécration irréfrénée des infidèles est la première cause de l’isolement du reste du monde des étudiants et des citoyens saoudiens. C’est la vérité, je me dois de l’écrire.
Bien que je doive bien admettre que toutes les écoles d’Arabie Saoudite, particulièrement celles dans les régions non Wahhabites, ne correspondent pas nécessairement totalement à ce que j’ai écrit ci avant, je suis certain que la majorité d’entre-elles seront les copies conformes du genre d’écoles de la haine que j’ai précédemment décrit. Je n’habite pas une région Wahhabite comme Riyad ou Qasem (le pays des terroristes), mais je suis sûr que les habitants de ces régions peuvent tous raconter à quel point ils ont souffert entre les mains des bigots – et sûrement plus que dans les autres régions d’Arabie Saoudite.
Je me souviens comme si c’était hier que durant nos cours nous étions obligés de suivre la classe en portant les inconfortables « soutanes » des religieux zélés. Cet habit aussi parfaitement incommode que disgracieux se compose du ‘Thoub’ avec la ‘Gutra’ (coiffe) sans le serre-tête noir. En Arabie Saoudite, tout le monde reconnaît au premier coup d’œil cette tenue particulière comme la marque des dévots. La différence entre cet « uniforme religieux » et la tenue des saoudiens ordinaires est que la tenue religieuse est plus courte et dépourvue du serre-tête noir sur la coiffe alors que la tenue saoudienne ordinaire est flottante et pourvue d’un serre-tête noir pour la coiffe. En Arabie Saoudite, tous les étudiants doivent porter la tenue religieuse—c’est obligatoire, primo pour forcer les étudiants à s’habituer à cette façon de s’habiller et, secundo, par soumission au pouvoir des autorité religieuses saoudiennes. Pour encore renforcer le pouvoir autoritaire des religieux, les étudiants ne sont pas autorisés à circuler dans l’école s’ils ne sont pas strictement vêtu de l’uniforme religieux imposé par le Département de l’Education Religieuse. Nous étions souvent expulsés au moindre écart envers ce règlement. Cela pouvait arriver pour un motif aussi insignifiant que l’oubli de la coiffe (gutra). Tel est le pouvoir absolu et l’autorité que les dévots ont sur les enfants dans les écoles saoudiennes.
Inutile de dire que les pantalons, les chemises, les bermudas et les T-shirts sont absolument haram (interdits). « Ce sont les habits des infidèles » : nous disait-on sans équivoques. Tout étudiant qui osait se présenter à l’école vêtu d’un habit des Kafirs (non-musulmans) était immédiatement stigmatisé comme infidèle et considéré déloyal envers le pays et la religion.
En classes, nos maîtres nous disaient que saluer notre drapeau national était haram. Ils nous disaient brutalement que nous ne devions montrer aucune déférence envers le gouvernement ou un quelconque être humain ; que le respect est réservé exclusivement pour Allah ! Pourtant, curieusement, tous les jours nous commencions la journée scolaire par l’hymne national et le salut au drapeau. Les bigots devaient se taire parce que ces rituels étaient exigés par le gouvernement. Ils pouvaient seulement maugréer et c’était tout.
Ces rituels finis, nous commencions notre programme du matin par la récitation du saint Coran et des Hadiths. C’étaient des matières quotidiennes obligatoires, sans aucune dérogation possible. Ensuite nous étions bombardés de courts poèmes se moquant des Kafirs et appelant à soutenir davantage les musulmans en Palestine, en Tchétchènie, au Cachemire, aux Philippines et dans tous les endroits où on nous faisait croire que des musulmans étaient opprimés. On récitait encore d’autres poèmes glorifiant et soutenant les actes des moudjahids (lisez terroristes islamistes) de par le monde. Nos professeurs nous faisaient apprendre par cœur les noms de ces pays musulmans (où des musulmans étaient censés être persécutés) et nous sortions pour collecter des dons pour le jihad que ces moudjahids menaient contre les infidèles. On nous inculquait que le jihad est une obligation pour protéger l'Islam de ses ennemis.
Puis, nous devions écouter des harangues sur l’islam et son passé apparemment glorieux. Ceci dans le but d’exalter et d’imprégner nos jeunes et impressionnables esprits pour ramener la gloire passée de l’Islam. Les religieux nous enseignaient ensuite les dangers des mauvais comportements pour les jeunes gens : fumer, se coiffer à l’occidentale, s’habiller à l’occidentale, porter des vêtements féminins (être efféminé), écouter de la musique (particulièrement la musique occidentale) et regarder la télévision. D’ailleurs, regarder la télévision était le plus grand des péchés — c’est ce qu’on nous faisait croire. Effectivement, il existe une fatwa qui dit que ceux qui possèdent une antenne satellite n’iront pas au paradis ! Se coiffer à la mode occidentale est considéré comme un comportement absolument insolent. Croyez-moi ; pour garantir qu'aucun d’entre nous ne se coiffait à la mode occidentale et pour s'assurer que nos cheveux étaient coupés par-devant et par derrière, le directeur de notre école inspectait en personne la tête de chaque étudiant. Ceux jugés coupables d’avoir négligé le règlement sur la coiffure étaient sur le champs tondus de force à l’école même — dans la plupart des cas cela signifiait, comme on dit, la boule à zéro. Nous avions plus l’air de jeunes recrues de l’armée que d’étudiants.
On nous rappelait constamment la mort. On nous enseignait que la mort est l’un des aspects les plus important de l’Islam et que penser à la mort est un acte très pieux. Suivaient les descriptions des rituels pour l’enterrement des corps et des obsèques associées au deuil. De fait, notre système d’éducation religieuse est obsédé par l’eschatologie (doctrine sur la mort), se souciant fort peu de notre jeune âge. Parfois, j’en venais à me demander pourquoi Allah m’avait envoyé en ce monde si la mort était le seul but vers lequel je devais diriger toute mon attention. Pour mieux nous instiller cette peur, on nous faisait d’impressionnantes descriptions des tortures de la tombe. A l’époque, pour éviter cette terrible torture de la tombe, nous hésitions à faire quoi que ce soit.
En y repensant, je suis maintenant convaincu que les professeurs n’inventaient ces fables que pour implanter la crainte dans nos jeunes esprits — pour nous terroriser au point que nous obéirions à l’Islam à tout prix. Je me souviens de l’histoire du « serpent noir ». L’histoire se déroule ainsi : un homme meurt et quand sa famille amène son corps à sa tombe ils y découvrent un serpent qui l'y attend. Ils le portent alors à une autre fosse mais là aussi un serpent l'y attend. Ils continuent mais avec toujours le même résultat. Fatigués et désespérés, ils se résignent à enterrer le corps malgré le serpent. Sur le point de partir, ils entendent un grand bruit dans la tombe. Ils rouvrent la tombe et ils voient que le serpent s’est enroulé autour du cadavre et lui a brisé les os. Ils demandent alors au père du mort : “Qu’est-ce que ton fils avait fait de mal ?” Le père répond : “Il n’avait rien fait de mal excepté qu’il ne priait pas régulièrement.”
Je mettrais ma main au feu que les professeurs religieux nous ont à tous, un jour ou l’autre, raconté ce genre de fables horribles, fables quije le sais maintenant bien sûr sont de pures inventions. Maintenant que je suis devenu adulte je ne pourrai plus jamais avaler ces salades islamiques—les contes de fées des mollahs. C’est risible mais je me souviens que pendant ces années de formation, je croyais dur comme fer à ces horribles contes, spécialement quand ils sortaient de la bouche de nos tout-puissants professeurs de religion ! Je n’aurais jamais pu imaginer que nos pieux professeurs nous enseignaient des mensonges. Nous croyions toutes les paroles qu’ils prononçaient et nous étions totalement enfouis dans la peur et l’horreur. Nous ressentions de la terreur, de la panique et des tremblements partout. Nous avions une frousse bleue de la mort, des tortures du jour du jugement, de la colère d’Allah, de l’Occident, des Kafirs, d’Israël et cetera. La peur, la peur et la peur—partout, nous ne voyions que la peur. Nous avions si peur que l’Occident et Israël ne complotent de nous détruire avec leurs bombes atomiques. S.V.P., ne riez pas si je vous dis que le fils d’un de mes amis pleure dés qu’il entend le rugissement d’un avion. Pour lui c’est le début d’une guerre. Toutes ces terreurs morbides de l’inconnu sont implantées en nous dés notre plus tendre enfance. Nous naissons dans la peur, vivons dans la peur et mourrons dans la peur. C’est la politique du gouvernement—assujettir le peuple à une peur permanente.
Dernière édition par le Jeu 24 Aoû - 8:50, édité 1 fois