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    L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?

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    caius


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    L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ? Empty L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?

    Message  caius Mer 23 Aoû - 11:26

    L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?

    Par Khaleed Waleed
    2006/05/03

    L'Arabie Saoudite clame continuellement qu'elle combat les terroristes islamistes. Elle prétend également être un pays musulman modéré qui soutient la version "modérée" de l'Islam. Les infidèles crédules, en général, et l'Occident, en particulier, sont abusés par les postures hypocrites de l'Arabie Saoudite envers l'Islam et les terroristes Islamistes. Étant natif de l'Arabie Saoudite je vais vous expliquer pourquoi il en est ainsi.

    Je prends la plume pour dévoiler l’hypocrisie et le deux poids deux mesures de l’Arabie saoudite, pour dénoncer les pratiques du système éducatif de ce pays. Une fois que vous aurez compris la duplicité et les vrais desseins de la politique saoudienne vis-à-vis de l'Islam et de la diffusion à grande échelle de la haine envers tout ce qui n’est pas islamique, vous aurez saisi les réalités de l'Arabie Saoudite. Veuillez garder à l’esprit que le système d'éducation saoudien, en particulier son système d'éducation religieuse, est au cœur de tout le terrorisme que nous subissons dans le monde d'aujourd'hui.

    La principale caractéristique du système éducatif (Wahabe) appliqué dans les écoles d’Arabie Saoudite est l’enseignement et la propagation d’une haine intense envers les non musulmans. Cette exécration irréfrénée des infidèles est la première cause de l’isolement du reste du monde des étudiants et des citoyens saoudiens. C’est la vérité, je me dois de l’écrire.

    Bien que je doive bien admettre que toutes les écoles d’Arabie Saoudite, particulièrement celles dans les régions non Wahhabites, ne correspondent pas nécessairement totalement à ce que j’ai écrit ci avant, je suis certain que la majorité d’entre-elles seront les copies conformes du genre d’écoles de la haine que j’ai précédemment décrit. Je n’habite pas une région Wahhabite comme Riyad ou Qasem (le pays des terroristes), mais je suis sûr que les habitants de ces régions peuvent tous raconter à quel point ils ont souffert entre les mains des bigots – et sûrement plus que dans les autres régions d’Arabie Saoudite.

    Je me souviens comme si c’était hier que durant nos cours nous étions obligés de suivre la classe en portant les inconfortables « soutanes » des religieux zélés. Cet habit aussi parfaitement incommode que disgracieux se compose du ‘Thoub’ avec la ‘Gutra’ (coiffe) sans le serre-tête noir. En Arabie Saoudite, tout le monde reconnaît au premier coup d’œil cette tenue particulière comme la marque des dévots. La différence entre cet « uniforme religieux » et la tenue des saoudiens ordinaires est que la tenue religieuse est plus courte et dépourvue du serre-tête noir sur la coiffe alors que la tenue saoudienne ordinaire est flottante et pourvue d’un serre-tête noir pour la coiffe. En Arabie Saoudite, tous les étudiants doivent porter la tenue religieuse—c’est obligatoire, primo pour forcer les étudiants à s’habituer à cette façon de s’habiller et, secundo, par soumission au pouvoir des autorité religieuses saoudiennes. Pour encore renforcer le pouvoir autoritaire des religieux, les étudiants ne sont pas autorisés à circuler dans l’école s’ils ne sont pas strictement vêtu de l’uniforme religieux imposé par le Département de l’Education Religieuse. Nous étions souvent expulsés au moindre écart envers ce règlement. Cela pouvait arriver pour un motif aussi insignifiant que l’oubli de la coiffe (gutra). Tel est le pouvoir absolu et l’autorité que les dévots ont sur les enfants dans les écoles saoudiennes.

    Inutile de dire que les pantalons, les chemises, les bermudas et les T-shirts sont absolument haram (interdits). « Ce sont les habits des infidèles » : nous disait-on sans équivoques. Tout étudiant qui osait se présenter à l’école vêtu d’un habit des Kafirs (non-musulmans) était immédiatement stigmatisé comme infidèle et considéré déloyal envers le pays et la religion.

    En classes, nos maîtres nous disaient que saluer notre drapeau national était haram. Ils nous disaient brutalement que nous ne devions montrer aucune déférence envers le gouvernement ou un quelconque être humain ; que le respect est réservé exclusivement pour Allah ! Pourtant, curieusement, tous les jours nous commencions la journée scolaire par l’hymne national et le salut au drapeau. Les bigots devaient se taire parce que ces rituels étaient exigés par le gouvernement. Ils pouvaient seulement maugréer et c’était tout.

    Ces rituels finis, nous commencions notre programme du matin par la récitation du saint Coran et des Hadiths. C’étaient des matières quotidiennes obligatoires, sans aucune dérogation possible. Ensuite nous étions bombardés de courts poèmes se moquant des Kafirs et appelant à soutenir davantage les musulmans en Palestine, en Tchétchènie, au Cachemire, aux Philippines et dans tous les endroits où on nous faisait croire que des musulmans étaient opprimés. On récitait encore d’autres poèmes glorifiant et soutenant les actes des moudjahids (lisez terroristes islamistes) de par le monde. Nos professeurs nous faisaient apprendre par cœur les noms de ces pays musulmans (où des musulmans étaient censés être persécutés) et nous sortions pour collecter des dons pour le jihad que ces moudjahids menaient contre les infidèles. On nous inculquait que le jihad est une obligation pour protéger l'Islam de ses ennemis.

    Puis, nous devions écouter des harangues sur l’islam et son passé apparemment glorieux. Ceci dans le but d’exalter et d’imprégner nos jeunes et impressionnables esprits pour ramener la gloire passée de l’Islam. Les religieux nous enseignaient ensuite les dangers des mauvais comportements pour les jeunes gens : fumer, se coiffer à l’occidentale, s’habiller à l’occidentale, porter des vêtements féminins (être efféminé), écouter de la musique (particulièrement la musique occidentale) et regarder la télévision. D’ailleurs, regarder la télévision était le plus grand des péchés — c’est ce qu’on nous faisait croire. Effectivement, il existe une fatwa qui dit que ceux qui possèdent une antenne satellite n’iront pas au paradis ! Se coiffer à la mode occidentale est considéré comme un comportement absolument insolent. Croyez-moi ; pour garantir qu'aucun d’entre nous ne se coiffait à la mode occidentale et pour s'assurer que nos cheveux étaient coupés par-devant et par derrière, le directeur de notre école inspectait en personne la tête de chaque étudiant. Ceux jugés coupables d’avoir négligé le règlement sur la coiffure étaient sur le champs tondus de force à l’école même — dans la plupart des cas cela signifiait, comme on dit, la boule à zéro. Nous avions plus l’air de jeunes recrues de l’armée que d’étudiants.

    On nous rappelait constamment la mort. On nous enseignait que la mort est l’un des aspects les plus important de l’Islam et que penser à la mort est un acte très pieux. Suivaient les descriptions des rituels pour l’enterrement des corps et des obsèques associées au deuil. De fait, notre système d’éducation religieuse est obsédé par l’eschatologie (doctrine sur la mort), se souciant fort peu de notre jeune âge. Parfois, j’en venais à me demander pourquoi Allah m’avait envoyé en ce monde si la mort était le seul but vers lequel je devais diriger toute mon attention. Pour mieux nous instiller cette peur, on nous faisait d’impressionnantes descriptions des tortures de la tombe. A l’époque, pour éviter cette terrible torture de la tombe, nous hésitions à faire quoi que ce soit.

    En y repensant, je suis maintenant convaincu que les professeurs n’inventaient ces fables que pour implanter la crainte dans nos jeunes esprits — pour nous terroriser au point que nous obéirions à l’Islam à tout prix. Je me souviens de l’histoire du « serpent noir ». L’histoire se déroule ainsi : un homme meurt et quand sa famille amène son corps à sa tombe ils y découvrent un serpent qui l'y attend. Ils le portent alors à une autre fosse mais là aussi un serpent l'y attend. Ils continuent mais avec toujours le même résultat. Fatigués et désespérés, ils se résignent à enterrer le corps malgré le serpent. Sur le point de partir, ils entendent un grand bruit dans la tombe. Ils rouvrent la tombe et ils voient que le serpent s’est enroulé autour du cadavre et lui a brisé les os. Ils demandent alors au père du mort : “Qu’est-ce que ton fils avait fait de mal ?” Le père répond : “Il n’avait rien fait de mal excepté qu’il ne priait pas régulièrement.”

    Je mettrais ma main au feu que les professeurs religieux nous ont à tous, un jour ou l’autre, raconté ce genre de fables horribles, fables quije le sais maintenant bien sûr sont de pures inventions. Maintenant que je suis devenu adulte je ne pourrai plus jamais avaler ces salades islamiques—les contes de fées des mollahs. C’est risible mais je me souviens que pendant ces années de formation, je croyais dur comme fer à ces horribles contes, spécialement quand ils sortaient de la bouche de nos tout-puissants professeurs de religion ! Je n’aurais jamais pu imaginer que nos pieux professeurs nous enseignaient des mensonges. Nous croyions toutes les paroles qu’ils prononçaient et nous étions totalement enfouis dans la peur et l’horreur. Nous ressentions de la terreur, de la panique et des tremblements partout. Nous avions une frousse bleue de la mort, des tortures du jour du jugement, de la colère d’Allah, de l’Occident, des Kafirs, d’Israël et cetera. La peur, la peur et la peur—partout, nous ne voyions que la peur. Nous avions si peur que l’Occident et Israël ne complotent de nous détruire avec leurs bombes atomiques. S.V.P., ne riez pas si je vous dis que le fils d’un de mes amis pleure dés qu’il entend le rugissement d’un avion. Pour lui c’est le début d’une guerre. Toutes ces terreurs morbides de l’inconnu sont implantées en nous dés notre plus tendre enfance. Nous naissons dans la peur, vivons dans la peur et mourrons dans la peur. C’est la politique du gouvernement—assujettir le peuple à une peur permanente.


    Dernière édition par le Jeu 24 Aoû - 8:50, édité 1 fois
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    Message  fran6 Mer 23 Aoû - 14:16

    Source ? un tit lien ?
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    caius


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    Message  caius Jeu 24 Aoû - 8:52

    Nos pieux enseignants nos sont pas convaincus qu'enseigner sérieusement la langue anglaise apportera un quelconque bénéfice aux étudiants saoudiens. Ils sont complètement fourvoyés et aveuglés par l’orgueil mal placé et la vanité. L’anglais rudimentaire qu’on enseigne dans nos écoles est une honte. En vérité les examens d’anglais sont entachés de fraudes généralisées. J’ai eu de nombreuses discussions avec les enseignants sur ces tricheries massives au cours de nos examens. Mais ces professeurs sont convaincus que la connaissance de l’Anglais n’est pas essentielle, que nous devons être fiers de notre langue — la langue du Coran.


    Dans notre système éducatif, exprimer de l'admiration pour les réalisations des non musulmans est un grand péché et se laisser aller à de telles louanges est passible de sévères punitions. Nos professeurs parlent tout le temps du jihad et des récompenses qui attendent ceux qui y participent. On nous exhorte à admirer les jihadistes et à les imiter. On nous conjure de participer au moins une fois dans notre vie au jihad. Voici un hadith qui est souvent employé pour exhorter les musulmans à participer au jihad :

    Rapporté par Abu Hurayra: le messager d’Allah (psl)a dit : “quiconque rencontre Allah sans la marque du jihad rencontrera Allah avec une faille en lui”. (Tirmidhi No1068).

    Dans notre société, les « bons » étudiants sont toujours les étudiants religieux. Ils ont droit au respect du directeur et des professeurs. Ils se rasent la boule à zéro. Ils portent le ‘Thoub’ court et ils font la police religieuse dans l’école où ils étudient. En récompense, ils reçoivent de nombreux privilèges et du respect. C’est la raison pour laquelle tant d’étudiants deviennent des bigots— ils convoitent ce respect et ces louanges ostentatoires que leur témoignent sans rire les gens et le gouvernement. En résumé, en Arabie Saoudite les dévots reçoivent des marques particulières de respect des autorités et du public. Pour le dire crûment, ils sont, à tout point de vues, les gardes d’Allah,.

    Dans nos écoles, il est parfaitement normal qu'un professeur de mathématiques discourre sur le jihad et qu’un professeur de science (pour ce que ça change !) pérore sur la dernière découverte des infidèles occidentaux qui invariablement avait déjà été découverte aux premiers temps de l’islam, bien avant que les Kafirs ne la réinventent ! Nos professeurs de sports parlaient des tenues haram et halal dans le sport islamique. Par exemple: les shorts et les pantalons marqués d'un symbole sont proscrits. Je me rappelle comme si c’était hier qu’un jour, au cours d'un match de football entre les élèves et les enseignants, l'un des professeurs portait un short. Aussitôt que notre directeur eut remarqué cette obscénité, il lui donna l’ordre d’aller se changer de ses détestables vêtements d’infidèles, faute de quoi il devrait le mettre à la porte—il était prévenu. L’argument du directeur était que ce professeur avait donné un mauvais exemple à ses élèves. Le professeur en question refusa courageusement de se soumettre à l’ordre du directeur. Il fut donc licencié par l’école. Un professeur religieux doté d’une longue barbe islamique et portant un pantalon long très ample le remplaça.

    Je me rappelle parfaitement que notre rigide professeur d’histoire nous avait dit qu’à la bataille de Poitiers en 732, il fut proclamé que l’on entendrait l’Azan (ndlr : appel à la prière) dans toute l’europe. J’aimerais faire observer à ce professeur simplet que l’on entend déjà l’Azan partout en Europe. De nos jours, il est (l’Azan) omniprésent aux USA, au Canada, en Grande-Bretagne et dans bien d’autres pays infidèles. Ce résultat a été obtenu sans livrer une seule bataille. J’appellerais cela le fruit le fruit du stupide système occidental – le système démocratique. L’Islam jihadiste a la certitude qu’il abattra la civilisation occidentale en retournant contre-eux (les infidèles) leur propre arme c-à-d la démocratie. De mon point de vue les islamistes renverseront les gouvernements occidentaux par des méthodes démocratiques si on les laisse sans surveillance. Ces islamistes n’ont pas besoin de remporter de sanglantes batailles —la démocratie et la liberté d’expression sont leurs deux meilleures armes pour l’emporter. Les Kafirs ont fourni sans hésitations ces puissantes armes à l’Islam !

    En tout cas, notons que dans nos écoles, tout le monde, sans compter les professeurs de religion, parle de la religion (l’Islam, bien sûr). Notre vie entière est imprégnée par la religion. Où que nous allions, elle est omniprésente et omnipotente, même le cours d’anglais traitait de la religion, de La Mecque, de Médine et de leur histoire. Chaque trimestres nous devions étudier six matières religieuses : le Coran, les hadiths, le tafsir (exegèse coranique), le tajweed, le tawhid et le fiqih. En plus de ces sujets nous devions assister aux prières le matin, puis après la pause déjeuner à la prière du Zohr. Les élèves qui désiraient devenir hafizs (personnes connaissant le Coran par cœur) devaient encore rester à la mosquée jusqu’au soir pour « préserver » le Coran.

    Y avait-il une place pour des leçons de musique à notre école ? N’y pensez même pas dans une école islamique. En Islam, la musique est “le son de Satan”.

    Pendant ma scolarité, notre sujet de discussion le plus excitant était celui des moudjahidines qui venaient juste de revenir de la guerre d’Afghanistan. Durant la pause déjeuner, nous nous gavions d’histoires comme quoi les anges avaient combattus à leurs côtés et qu’un moudjahid pouvait tuer tout un tas de Russes juste en disant Allah Akbar la ilah ilah Allah. Nous entendions que les moudjahids blessés guérissaient très vite. Nous entendions aussi qu’une odeur délicieuse émanait des cadavres des martyrs. Toutes ces histoires saisissantes, ensorcelantes, incroyables et miraculeuses sur les moudjahidins en Afghanistan nous rendaient jaloux. Beaucoup d’entre-nous voulaient partir tout de suite pour se joindre au jihad, où que l’on doive se battre. Telle était l’intensité de l’aspiration à participer à la Guerre Sainte— à tuer et à se faire tuer.

    Il est maintenant facile de comprendre que c’est la terreur, la haine sans rémission (des non–musulmans) et un fort penchant à être un martyr qui ont amené tant de Saoudiens à penser qu’ils devaient participer à la lutte contre les infidèles. Voyez le nombre de Saoudiens tués en Afghanistan, en Tchétchènie, en Iraq et ailleurs dans le monde. Ces islamistes fanatiques considèrent l’éducation comme une perte de temps. Leur méthode favorite pour aller tout droit au paradis est la mort sur le chemin d’Allah.

    Après avoir été si fortement dressés à abandonner la futile vie temporelle et à prendre le chemin d’Allah, beaucoup d’entre-nous demandèrent conseil à nos irresponsables professeurs religieux. Leurs réponses divergeaient. Certains disaient que nous devions faire les préparatifs appropriés avant de nous lancer dans le combat (selon eux, nous n’étions pas prêts). D’autres professeurs opinaient que nous devions demander la permissions du mufti, de l’expert religieux. Et que quand le mufti nous le permettrait nous devrions nous engager sur le sentier de la guerre pour tuer les infidèles. Ils nous disaient que nous n’avions pas besoin de fusils ou d’autres armes car, selon eux, nous serions vainqueurs — quoi que cela signifie. Si nous étions tués nous irions droit au paradis et si nous étions vainqueurs alors cela signifierait la victoire de l’Islam. Dans les deux cas nous sommes les gagnants. Les musulmans ne peuvent pas perdre une guerre—nos professeurs nous en avaient convaincus.

    Je me rappelle combien à l’école on nous tourmentait avec les prières— en plus des prières obligatoires. J’ai écrit que nous devions faire la prière du zohir à la fin de la journée scolaire. Mais ce n’était pas le seul rituel que nous étions forcés de pratiquer. En plus de la détestable prière du zohir, nous étions priés de faire des prières supplémentaires chaque jours. Nos professeurs nous y obligeaient pour témoigner de notre très grand amour et de notre dévotion pour Muhammad, notre Prophète, et pour ses compagnons.

    Toutes ces activités scolaires nous incitaient à vivre dans le plus lointain passé—à l’époque de Mahomet. Quand je me rappelle ces journées de peur à l’école, je pense vraiment que nous voyagions dans le temps, en arrière, bien sûr. Nous vivions au septième siècle, pas dans le temps présent. Nos professeurs avaient même l’habitude de nous dire que les temps modernes c’étaient les Talibans et rien d’autre. Le temps n’existait pas excepté pour la période des Talibans qui n’était rien d’autre que la ré-émergence de l’époque de Mahomet, l’ère islamique. C’est ça l’incroyable machine islamique à voyager dans le temps, nous devons l’admettre.

    Tous ces incidents que j'ai décrits remontent à la période où j'allais à l'école. Avec la fin de la guerre d’Afghanistan et le départ des infidèles (les Russes) de l’Afghanistan islamique, je m’attendais à ce que cette ferveur passionnée pour le jihad et le martyre se calme. Après le "9/11" et tous les troubles qui se sont produits en Arabie Saoudite à la suite de cet horrible évènement, j'avais l'impression que les Islamistes feraient, au moins pour quelques temps, profil bas. Mais je me trompais lourdement.

    C'est triste à dire mais rien n'a vraiment changé en ce qui concerne le zèle islamique. Mon plus jeune frère qui va à la même école que moi il y a une décennie m’a rapporté que beaucoup de mes anciens camarades de classe y sont devenus enseignants, propageant avec ferveur tout ce qu’on leur a enseigné durant leur scolarité. Au fond, ces professeurs des écoles religieuses se sont transformés en terroristes islamistes, au point que même le gouvernement est effrayé par eux. C’est incontestablement une victoire pour eux (les terroristes islamistes). Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. Ils sont maintenant pleinement satisfaits car plus rien ne les menace sérieusement. Ils (ces terroristes Wahabites) sont maintenant devenus si arrogants et puissants qu’ils proclament ouvertement de leur intention prendre le contrôle de tout le système éducatif. Récemment ils viennent de recevoir ce qu’ils voulaient. Le nouveau ministre de l’éducation est de Qasem (pays des Wahabites).
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    caius


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    Message  caius Jeu 24 Aoû - 8:53

    Et les Universités?

    Les universités d’Arabie Saoudite ne sont pas immunisées contre le fanatisme islamique. Tous les Saoudiens étudiant à l’université doivent suivre les cours religieux obligatoires pour obtenir leurs diplômes. Evidemment, la matières des études islamiques n’est pas aussi exhaustive qu’à l’école mais les étudiants universitaires doivent néanmoins endurer, eux-aussi, la torture religieuse infligée par le Département de l’Education Religieuse. Actuellement, pour obtenir son diplôme chaque étudiant universitaire doit étudier au minimum quatre sujets liés à la culture islamique. Dans une université islamique un étudiant doit complètement « préserver »( ndlr connaître par cœur) le Coran, ou au moins une partie (jouza). Inutile de dire que toutes ces obligations absurdes et abrutissantes ne sont que la perpétuation au plus haut niveau de l’inhumain calvaire de l’enseignement religieux qui a débuté à l’école.

    Il y a quelques années, à l’université islamique Muhammad bin Saad de Riyadh, les étudiants (logeant dans les dortoirs) ont reçu l’ordre d’effectuer leur prière du matin quotidienne en commun à la mosquée de l’université. Ceci implique que tous les étudiants devaient se rendre à la mosquée de l'université au petit jour pour effectuer la prière en groupe. La prière individuelle en chambre n'était pas acceptable. Pour imposer cette obligation aussi cruelle que stupide, l'Imam de la mosquée était chargé de contrôler les présences après la prière (pas avant que la prière commence). Si un étudiant était pointé absent trois fois de suite sans raisons valables, il risquait d'être expulsé de l'université. Au bout de très peu de temps cette obligation fut supprimée. Pas par générosité de la part des dévots. Mais parce que, peu après la mise en application de cette règle draconienne, la majeure partie des dortoirs de l’université s’étaient vidés. Cela en arriva à un point tel — les étudiants renonçant aux logements de l’université suite à cette règle extrême – que les autorités universitaires durent fermer les dortoirs du campus.

    Mais les Wahabittes s'en fichent. Ils dominent partout et obtiennent ce qu’ils veulent. Ils sont fermement décidés à installer partout des collèges et des universités Islamiques pour garçons et filles. Dans le campus d’une des facultés de l’Université de Médine, un étudiant qui veut s'inscrire doit faire par écrit le serment de ne pas se raser la barbe durant toute la durée de ses études au sein de l'université. Si l'étudiant viole ce serment, l'université a le droit de l'expulser. Pour couronner toutes ces règles imbéciles, dans les universités islamiques, les étudiants n'ont pas l'autorisation de porter des habits d'infidèles, c-à-d des jeans et des T–shirts. Si un étudiant se présente en classe habillé de ce genre de vêtements d'infidèles, le professeur est tenu de l'expulser du cours.

    Notez qu’il y a quelques années, à l’université islamique que j’ai mentionnée ci-avant (Université Islamique Muhammad bin Saad), un étudiant faisant un post-graduat à reçu son doctorat pour une thèse sur l’infidélité d’une centaine d’intellectuels et penseurs du monde arabe. Selon ce doctorant, beaucoup de journalistes, d’acteurs, de chanteurs et de ces gens qui se désignent comme des modérés (Musulmans, bien sûr) sont des infidèles ; aussi méritent-ils la peine de mort.

    Tout ce que je viens d’écrire sur notre système éducatif concernait les garçons ou les hommes adultes. Alors, pouvez-vous imaginer quelle peut être l’état du système éducatif pour les jeunes-filles et les femmes en Arabie Saoudite ? Le monde civilisé ne peut pas imaginer ce que les religieux font à nos filles et à nos femmes étudiantes. Les mots sont impuissants à décrire le calvaire de ces femmes arabes misérables. Voici quelques exemples de la façon dont les femmes (et les jeunes-filles) saoudiennes sont journellement harcelées par les agents du département de l’éducation religieuse.

    Ils ont le droit de fouiller à l’improviste les chambres des filles sans la moindre permission. Ils ont le droit d’interdire les télévisions, les magazines ou les téléphones mobiles dans les dortoirs des filles.

    Les jeunes-filles doivent parfois dissimuler aux yeux de vautours du Département religieux les accessoires de toilette les plus triviaux. Ceci pour la bonne et simple raison que l’agent religieux affecté à la surveillance des dortoirs des filles a décrété qu’il est choqué par ces accessoires.
    En aucunes circonstances les filles n’ont l’autorisation de sortir de leurs dortoirs. Elles doivent rester dans leurs chambres, virtuellement prisonnières. La seule personne qui puisse les faire sortir est leur mahram (parent ou tuteur) ou le gardien de l’université.

    Les jeunes-filles originaires de régions éloignées ou dont le mahram ne s’occupe pas beaucoup d’elles devront rester cloîtrées dans les dortoirs de l’université pendant toute la durée de la session académique. Ca s’apparente à la prison à vie. Leur vie est dans un cercle :—prendre le bus—assister aux cours de l’université—reprendre le bus—retourner au dortoir—manger et dormir—telle est leur vie. Quand elles ont besoin de quelque chose elles doivent donner de l’argent à leur mahram et dépendent totalement de lui pour tout.

    Quand les congés scolaires arrivent, la fille doit prendre un bus (exclusivement réservé aux femmes). Quand le bus arrive à destination, elle n’a pas le droit de marcher seule pour rentrer à la demeure familiale. Elle doit attendre que son mahram arrive à l’arrêt de bus et la ramène à la maison. Les étudiantes doivent endurer ce calvaire insensé juste pour qu’on soit certain qu’elles n’auront aucune occasion d’entrer en contact ou de parler avec une personne du sexe opposé.

    Quant il est question d’éducation supérieure, il est stupéfiant de constater que tous les étudiants saoudiens souhaitent quitter l’Arabie Saoudite. Avant de pouvoir entreprendre un voyage outremer, les étudiants doivent habituellement suivre un programme de deux semaines destiné à les préparer à la vie dépravée des infidèles. Ce programme d'orientation est généralement organisé par l'université où ils se sont inscrits pour leurs études. Voici comment on les drille en prévision de leur séjour dans les pays des infidèles :

    Comment éviter les infidèles et les tenir à distance
    Les réponses qu’il doit donner si un infidèle l’interroge sur l’Islam
    Les questions embarrassantes auxquelles il devra probablement faire face et comment y répondre
    Ce qu’il doit faire si on lui demande de se convertir à leur religion
    Ce qu’il doit faire si un infidèle l’invite à une fête
    Ce qu’il doit faire si un infidèle lui offre une boisson
    Ce qu’il doit faire si on lui présente de la nourriture non halal
    Comment il peut terminer avec succès ses études sans être contaminé par leur culture !

    Tout cela n’a qu’un seul but : éviter que les étudiants saoudiens aient des contacts avec des étudiants non musulmans

    Je joins ici un article d’un journal saoudien (Arab news), qui illustre la tolérance de l’ Islam et les efforts de l’Arabie Saoudite dans la lutte contre les terroristes.

    Le 14 Février 2006, un fleuriste a fermé sa boutique pendant trois jours pour échapper au harcèlement de la police religieuse. Al-watan daily rapporte que la Fête de la Saint-Valentin est la cible favorite du Comité pour la Promotion de la Vertu et la Prévention du Vice car la police religieuse considère que cette fête encourage les comportements immoraux. Les roses rouges disparaissent souvent des magasins les jours précédant et suivant immédiatement cette fête pour éviter d'attirer l'attention des patrouilles de police, particulièrement dans la capitale du royaume.

    J'ai été personnellement témoin de la fermeture de nombreuses boutiques de fleuristes pendant la Saint-Valentin parce que l’année précédente on leur avait fait subir des tracasseries pour avoir ouvert ce jour là. Ils préfèrent fermer même s’ils ne vendent pas du tout de roses. La police religieuse impose cette fermeture parce qu'ils ne veulent pas que des étudiants et des jeunes gens imitent les infidèles. Ces zélés bigots craignent qu’ils ne tombent amoureux d’infidèles. Les autorités religieuses ne tolèrent aucune excuses si l’on tombe amoureux d’un non musulman. Ils encouragent la haine envers les non musulmans pour effacer de l’esprit des jeunes saoudiens toute trace d’amour ou de compassion envers eux (les non musulmans). Le plus triste est qu’ils (la police religieuse) parviennent effectivement à instiller la crainte et le mépris envers les non musulmans par la coercition, l’intimidation, la terreur et l’emploi de la force brute—la toute puissante force de l’Islam.

    En résumé, je peux dire que les signes de l’amour sont un grand péché en Arabie Saoudite. La musique est le “son de Satan” et aimer un non musulman est un délit très grave, parfois puni de peines très sévères. Toute cette dépravation et ces actes inhumains sont perpétrés sous les yeux du gouvernement. Tout cela est, dans les faits, soutenu financièrement et structurellement par l’état. Notez qu’en Arabie Saoudite, toutes les organisations islamiques sont soutenues par le gouvernement. Le gouvernement soutient en silence tous les extrémismes religieux en Arabie Saoudite. Ce soutient silencieux aux bigots islamistes vise à ce que personne n’ose critiquer la famille royale. La politique de la royauté saoudienne envers le terrorisme islamique peut être résumée ainsi : brûlez le monde entier si vous voulez mais ne dites et ne faites rien contre nous.

    Alors, qui peut vraiment croire que l’Arabie saoudite soit contre les terroristes ? Réfléchissez-y.

    http://www.faithfreedom.org/oped/KhaleedWaleed60503.htm
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    caius


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    L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ? Empty Re: L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?

    Message  caius Ven 15 Sep - 17:41

    www.arabnews.com
    Lundi 14 novembre 2005
    Nouvelles arabes .
    Un professeur d'établissement supérieur accusé de s'être moqué de la religion a été condamné à trois ans de prison et 750 coups de fouet. 50 coups de fouet par semaine pour 15 semaines . "Accusé de s'être moqué de l'islam , de parler en faveur des juifs et des chrétiens , empêchant des étudiants de faire leurs ablutions . Il était aussi inculpé de sorcellerie . "Il a été trouvé que son devoir comme éducateur était de les éclairer (..)
    Le juge n'a interrogé personne de l'établissement excepté les étudiants et les professeurs qui avaient fait la demande de procès.
    Les coups de fouet ont été donnés sur le marché public de la ville de Al-Bikeriya dans Al-Qassim.
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    Date d'inscription : 18/06/2006

    L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ? Empty Re: L’Arabie Saoudite est-elle contre le terrorisme ?

    Message  MP Ven 15 Sep - 18:36

    C'est sans doute le pays le plus hypocrite de la planête ...

    - les femmes ne peuvent y conduire une voiture ... mais touts les filles de "bonnes familles" ont des bolides de sport à Paris, Rome, Londres ou Washington ;

    - les femmes doivent porter le tchador en rue, mais le premier geste qu'elles font en montant dans leur limousine (séparée du chauffeur par une vitre genre miroir sans tain) est de le balancer pour mettre à l'air libre leur gambettes à peine couvertes de mini-jupes de grands couturiers.

    - dans les zones les plus urbanisées, les jeunes peuvent se promener dans d'immenses galeries commerciales, mais uniquement en petites bandes unisexes, et risquent la bastonnade s'ils osent déroger à cette séparation. Oui mais ... les filles déposent dans les poubelles leurs numéros de GSM ... les garçons s'en emparent ... et chacun de baratiner sa chacune, à 3 mètres, par téléphone interposé Smile

    A voir aussi, les plages "femmes only" séparée du reste par l'immenses toiles qui vont loin dans la mer : les tchadors volent, et on découvre (à condition d'être du genre femelle) ds stings de luxe, pailletés comme des miroirs Smile

    Bref, un pays où le naturel, chassé par de sombres chrysomitres, revient au galop !

    Quant à l'enseignement à la con décrit, on voit bien qu'il obtient souvent des résultats contraires aux buts recherchés.

    Ce qui marche le plus en Arabie Saoudite : les jets qui permettent aux riches d'aller s'aérer ailleurs Very Happy

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