L'Arabie saoudite et la Libye fournissent les plus gros contingents de djihadistes en Irak
Quelque 60 % des djihadistes étrangers combattant au sein de l'insurrection en Irak viennent d'Arabie saoudite et de Libye, deux pays alliés des Etats-Unis, écrit, jeudi 22 novembre, le New York Times, citant des responsables militaires américains.
Ces estimations se fondent de documents découverts par l'armée américaine lors d'un raid mené en septembre contre un camp d'insurgés près de Sinjar, dans le nord-ouest de l'Irak, à proximité de la frontière syrienne. Là opérait une cellule chargée de l'infiltration de la plupart des combattants étrangers candidats au djihad en Irak.
Parmi les documents découverts, une liste des villes natales de plus de 700 activistes étrangers entrés en Irak depuis août 2006. Sur ce total, 305 (41 %) viennent d'Arabie saoudite et 137 de Libye (18 %). Le Yemen a fourni 68 combattants, l'Algérie 64, la Syrie 56, le Maroc 50, la Tunisie 38, l'Egypte 14, la Turquie 6 et la France 2. L'étude de ces documents a également conduit les analystes américains à conclure à un recul en 2007 du nombre de combattants étrangers arrivant en Irak, passé de 80 à 110 par mois au premier semestre à une quarantaine en octobre.
Les responsables américains accusent régulièrement l'Iran d'envoyer des explosifs en Irak et de soutenir financièrement les milices chiites. Pourtant, les forces américaines en Irak affirment ne détenir que 11 Iraniens. Après le raid sur le camp de Sinjar, le nombre d'attaques-suicides en Irak est tombé à 16, au mois d'octobre, moitié moins que pendant l'été et loin du pic de 59 attaques observées en mars. Les militaires américains estiment que 90 % des attaques contre les forces de la coalition sont le fait de combattants étrangers et que la moitié des combattants étrangers deviennent des kamikazes.
www.lemonde.fr
Quelque 60 % des djihadistes étrangers combattant au sein de l'insurrection en Irak viennent d'Arabie saoudite et de Libye, deux pays alliés des Etats-Unis, écrit, jeudi 22 novembre, le New York Times, citant des responsables militaires américains.
Ces estimations se fondent de documents découverts par l'armée américaine lors d'un raid mené en septembre contre un camp d'insurgés près de Sinjar, dans le nord-ouest de l'Irak, à proximité de la frontière syrienne. Là opérait une cellule chargée de l'infiltration de la plupart des combattants étrangers candidats au djihad en Irak.
Parmi les documents découverts, une liste des villes natales de plus de 700 activistes étrangers entrés en Irak depuis août 2006. Sur ce total, 305 (41 %) viennent d'Arabie saoudite et 137 de Libye (18 %). Le Yemen a fourni 68 combattants, l'Algérie 64, la Syrie 56, le Maroc 50, la Tunisie 38, l'Egypte 14, la Turquie 6 et la France 2. L'étude de ces documents a également conduit les analystes américains à conclure à un recul en 2007 du nombre de combattants étrangers arrivant en Irak, passé de 80 à 110 par mois au premier semestre à une quarantaine en octobre.
Les responsables américains accusent régulièrement l'Iran d'envoyer des explosifs en Irak et de soutenir financièrement les milices chiites. Pourtant, les forces américaines en Irak affirment ne détenir que 11 Iraniens. Après le raid sur le camp de Sinjar, le nombre d'attaques-suicides en Irak est tombé à 16, au mois d'octobre, moitié moins que pendant l'été et loin du pic de 59 attaques observées en mars. Les militaires américains estiment que 90 % des attaques contre les forces de la coalition sont le fait de combattants étrangers et que la moitié des combattants étrangers deviennent des kamikazes.
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