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    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    tito varich
    tito varich
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    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak Empty Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    Message  tito varich Mar 25 Sep - 1:39

    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    Selon l'ONU, bon nombre des vingt mille mercenaires qui opèrent en Irak sont d'ex-militaires latino-américains. Parmi eux, au moins mille anciens officiers chiliens recrutés par l'entreprise américaine Blackwater dans d'étranges conditions.

    En 2003, le Chili a refusé de soutenir l'invasion de l'Irak. Pourtant, depuis quatre ans, plus de mille anciens soldats et officiers de l'armée chilienne y ont combattu ou ont participé à des missions de sécurité. Ces Chiliens constituent le deuxième contingent militaire, en effectifs, après les Américains. Le contractant est la filiale chilienne de la société américaine Blackwater et a des contacts avec d'anciens pinochetistes, la marine des Etats-Unis et la CIA.

    En octobre 2003, le journal chilien La Tercera a publié une annonce de Red Táctica, filiale chilienne de Blackwater, qui recherchait d'anciens officiers "de préférence des forces spéciales, maîtrisant l'anglais". Il s'agissait, comme la société l'a expliqué plus tard, d'effectuer des missions de consultants portuaires. Mais le président de Blackwater, Gary Jackson, a tenu un autre discours au quotidien britannique The Guardian. "Nous recherchons des professionnels partout dans le monde, a-t-il expliqué. Or les commandos chiliens sont très professionnels, ils s'adaptent bien au système Blackwater."

    Ce système est simple. Il consiste à recruter des soldats du tiers-monde à la retraite, à les entraîner dans leurs propres pays – parfois même avec l'aide des forces armées locales –, puis à les placer comme agents de sécurité privés dans des lieux à haut risque, telles les ambassades occidentales ou les bases militaires étrangères en Irak.

    Au Chili, ce mode de recrutement a été découvert en 2003, lorsqu'une centaine d'officiers à la retraite ont été engagés pour effectuer des missions de surveillance en Irak et en Afghanistan. D'après des plaintes qu'examine actuellement la justice militaire, ces hommes ont été entraînés au Chili, avec des armes légères qui leur auraient été fournies par des militaires d'active. Un millier d'anciens soldats chiliens auraient ainsi travaillé dans la sécurité privée en Irak.

    Pour le sénateur socialiste Alejandro Navarro, l'un des premiers à avoir révélé l'existence de ces mercenaires, ce chiffre est bien plus élevé. "Nous estimons à 2 200 environ le nombre de mercenaires qui se sont rendus en Irak et qui sont revenus au Chili depuis le début de l'invasion", nous a assuré ce sénateur de la majorité.

    Ses sources sont les familles des anciens militaires recrutés, ainsi que les mercenaires eux-mêmes, qui de retour au pays se plaignent d'avoir subi des mauvais traitements et de ne pas avoir touché les soldes promises. Car, alors que le gouvernement américain verse entre 7 000 et 10 000 dollars mensuels aux entreprises sous contrat, celles-ci ne proposent pas plus de 1 200 dollars à leurs recrues.

    Tant les rapports de Navarro que ceux de l'ONU sont centrés sur Red Táctica et son président, José Miguel Pizarro. Ancien lieutenant d'artillerie de l'armée chilienne, Pizarro a décidé en 1995 de quitter l'institution et de s'installer aux Etats-Unis. Là, il n'a guère changé ses habitudes. Il est entré dans les marines, jusqu'au jour où il a de nouveau raccroché son uniforme pour devenir consultant à Washington. Son CV cite aussi des apparitions sporadiques sur CNN en tant qu'"expert militaire". Son chargé de relations commerciales à Santiago, Herman Brady, n'est autre que le fils d'un ancien ministre de la Défense de Pinochet.

    Pizarro est recherché par la justice chilienne et l'ONU. Ce qui n'empêche pas son bureau à Santiago de continuer à recruter. "Nous avons la confirmation que 45 Chiliens sont partis ces dernières semaines, assure Navarro. Ils ont des visas de touristes et ont été envoyés en Uruguay ou en Jordanie. Là, ils signent leurs contrats et sont envoyés dans des centres d'entraînement ou directement en Irak." A en croire le sénateur, on leur fait souvent signer les contrats pendant le vol pour échapper à la juridiction de leur pays d'origine. Et Navarro d'ajouter : "Toutes les irrégularités sont couvertes par des clauses de confidentialité."

    María Laura Carpineta
    Página 12
    Source : courrierinternational.com
    Trinita
    Trinita


    Masculin
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    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak Empty Re: Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    Message  Trinita Mar 25 Sep - 2:08

    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak Missing


    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak Dyn005_original_450_338_pjpeg_6670_2d458157e2971dd45c5d4a1bd2bfd842


    http://www.cannes-fest.com/1982.htm

    Wink

    La deuxième je l'ai trouvée en tapant missing dans google images, bé c'est du propre je vous félicite pas, ça est des férias à Liège avec des taureaux d'origie douteuse à cornes vertes nan??!!





    geek
    MP
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    Nombre de messages : 4696
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    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak Empty Re: Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    Message  MP Mar 25 Sep - 8:18

    tito varich a écrit:
    Des ex-militaires pinochetistes mercenaires en Irak

    Selon l'ONU, bon nombre des vingt mille mercenaires qui opèrent en Irak sont d'ex-militaires latino-américains. Parmi eux, au moins mille anciens officiers chiliens recrutés par l'entreprise américaine Blackwater dans d'étranges conditions.

    En 2003, le Chili a refusé de soutenir l'invasion de l'Irak. Pourtant, depuis quatre ans, plus de mille anciens soldats et officiers de l'armée chilienne y ont combattu ou ont participé à des missions de sécurité. Ces Chiliens constituent le deuxième contingent militaire, en effectifs, après les Américains. Le contractant est la filiale chilienne de la société américaine Blackwater et a des contacts avec d'anciens pinochetistes, la marine des Etats-Unis et la CIA.

    En octobre 2003, le journal chilien La Tercera a publié une annonce de Red Táctica, filiale chilienne de Blackwater, qui recherchait d'anciens officiers "de préférence des forces spéciales, maîtrisant l'anglais". Il s'agissait, comme la société l'a expliqué plus tard, d'effectuer des missions de consultants portuaires. Mais le président de Blackwater, Gary Jackson, a tenu un autre discours au quotidien britannique The Guardian. "Nous recherchons des professionnels partout dans le monde, a-t-il expliqué. Or les commandos chiliens sont très professionnels, ils s'adaptent bien au système Blackwater."

    Ce système est simple. Il consiste à recruter des soldats du tiers-monde à la retraite, à les entraîner dans leurs propres pays – parfois même avec l'aide des forces armées locales –, puis à les placer comme agents de sécurité privés dans des lieux à haut risque, telles les ambassades occidentales ou les bases militaires étrangères en Irak.

    Au Chili, ce mode de recrutement a été découvert en 2003, lorsqu'une centaine d'officiers à la retraite ont été engagés pour effectuer des missions de surveillance en Irak et en Afghanistan. D'après des plaintes qu'examine actuellement la justice militaire, ces hommes ont été entraînés au Chili, avec des armes légères qui leur auraient été fournies par des militaires d'active. Un millier d'anciens soldats chiliens auraient ainsi travaillé dans la sécurité privée en Irak.

    Pour le sénateur socialiste Alejandro Navarro, l'un des premiers à avoir révélé l'existence de ces mercenaires, ce chiffre est bien plus élevé. "Nous estimons à 2 200 environ le nombre de mercenaires qui se sont rendus en Irak et qui sont revenus au Chili depuis le début de l'invasion", nous a assuré ce sénateur de la majorité.

    Ses sources sont les familles des anciens militaires recrutés, ainsi que les mercenaires eux-mêmes, qui de retour au pays se plaignent d'avoir subi des mauvais traitements et de ne pas avoir touché les soldes promises. Car, alors que le gouvernement américain verse entre 7 000 et 10 000 dollars mensuels aux entreprises sous contrat, celles-ci ne proposent pas plus de 1 200 dollars à leurs recrues.

    Tant les rapports de Navarro que ceux de l'ONU sont centrés sur Red Táctica et son président, José Miguel Pizarro. Ancien lieutenant d'artillerie de l'armée chilienne, Pizarro a décidé en 1995 de quitter l'institution et de s'installer aux Etats-Unis. Là, il n'a guère changé ses habitudes. Il est entré dans les marines, jusqu'au jour où il a de nouveau raccroché son uniforme pour devenir consultant à Washington. Son CV cite aussi des apparitions sporadiques sur CNN en tant qu'"expert militaire". Son chargé de relations commerciales à Santiago, Herman Brady, n'est autre que le fils d'un ancien ministre de la Défense de Pinochet.

    Pizarro est recherché par la justice chilienne et l'ONU. Ce qui n'empêche pas son bureau à Santiago de continuer à recruter. "Nous avons la confirmation que 45 Chiliens sont partis ces dernières semaines, assure Navarro. Ils ont des visas de touristes et ont été envoyés en Uruguay ou en Jordanie. Là, ils signent leurs contrats et sont envoyés dans des centres d'entraînement ou directement en Irak." A en croire le sénateur, on leur fait souvent signer les contrats pendant le vol pour échapper à la juridiction de leur pays d'origine. Et Navarro d'ajouter : "Toutes les irrégularités sont couvertes par des clauses de confidentialité."

    María Laura Carpineta
    Página 12
    Source : courrierinternational.com

    Et alors ? Etre "chilien" serait-il une tare ?
    Avoir été militaire du temps de Pinochet (et sans doute avant et après) implique-t-il qu'on ait été "pinochiste" ?
    N'est-il pas normal, dans un pays qui crève la faim, que des gens exercent leurs compétences off shore ?
    Est-il "fasciste" de monter lla garde devant une ambassade ?

    Bull shit.

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