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MOYEN ORIENT mer 15 août
Il s'agit d'une des attaques les plus meurtrières depuis le renversement de Saddam Hussein. Plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 375 autres blessées dans le nord de l'Irak dans quatre attentats au camion piégé visant une minorité religieuse,ont déclaré des responsables mercredi.
Un précédent bilan faisait état d'au moins 200 morts et autant de blessés, selon Dakhil Qassim Hassun, maire de Sinjar, ville du nord de la province de Ninive où se sont produits les attentats, mardi, dans deux villages habités par la secte pré-islamique des Yézidis.
Un médecin de la province, le Dr Mohammed Waadallah, a ensuite indiqué que 375 blessés avaient été transportés dans sept hôpitaux.
Le bilan pourrait s'alourdir
Le bilan, initialement de 175 morts, pourrait encore s'alourdir en raison de possibles victimes sous les décombres, a averti le maire de Sinjar, ville située à 110 kilomètres à l'ouest de Mossoul, chef-lieu de la province.
De son côté, Abdoul Rahim al-Chammari, maire d'Al-Baaj, au sud-ouest de Mossoul, a ajouté que 70 maisons avaient été soufflées et précisé que la police avait imposé un couvre-feu à Sinjar et dans les environs de Tal Afar à 80 km à l'ouest de Mossoul.
Selon des responsables locaux et militaires irakiens, quatre camions piégés ont explosé dans les villages d'Al-Khataniyah et d'Al-Adnaniyah, essentiellement peuplés de Yézidis.
De son côté, l'armée américaine a fait état mercredi de 60 morts et de cinq camions piégés dans la série d'attentats.
L’Amérique dénonce ces attentats "barbares"
L'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, Ryan Crocker et le commandant des forces américaines en Irak, le général David Petraeus, ont condamné mercredi ces attentats qualifiés de "barbares" tout en se disant déterminés à poursuivre leur mission.
De son côté, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, confronté à une grave crise politique en raison des dissensions entre partis sunnites et chiites, a dénoncé ce "crime ignoble", ordonné une enquête et affirmé que ce crime ne l'empêcherait pas de "poursuivre le processus politique".
Le président irakien Jalal Talabani, un Kurde, a estimé que les Yézidis, également kurdes, étaient victimes d'une "guerre génocidaire lancée par les terroristes et les Takfiris (extrémistes) contre la population irakienne".
La Maison Blanche avait mardi dénoncé ces "attentats contre des civils innocents", les qualifiant de "barbares", accusant les extrémistes d'"empêcher l'Irak de devenir un pays stable et sûr".
La Grande-Bretagne a estimé de son côté que ces attentats étaient perpétrés par des gens qui "ne cherchent que la destruction".
La secte des Yézidis
La communauté yézidie, estimée à quelque 500.000 personnes, est une minorité kurdophone installée dans le nord de l'Irak qui considère le diable comme le chef des anges. Cette secte compte trois députés sur les 275 sièges du parlement.
Elle a tenté de demeurer à distance des violents conflits confessionnels et politiques qui ensanglantent une grande partie de l'Irak, mais ces derniers mois les relations avec les communautés sunnites voisines se sont gravement détériorées.
Le 7 avril, une foule de Yézidis ont lapidé une jeune fille de 17 ans, elle-même yézidie, pour avoir offensé leurs valeurs conservatrices en s'enfuyant pour épouser un jeune homme musulman.
Des extrémistes sunnites avaient organisé "des attaques de représailles", en fait des massacres d'insurgés commis partout en Irak.
Le 23 avril, des hommes armés ont ainsi intercepté un autocar transportant des Yezidis vers leur village de Beshika, et massacré 23 d'entre eux.
L'Irak est confronté à un regain de violences interconfessionnelles en dépit du déploiement de 155.000 soldats américains. 85.000 d'entre eux sont postés à Bagdad, ce qui a eu pour effet de déplacer les extrémistes qui commettent des attentats dans des régions plus isolées."
source : RTL info.
Il va encore certainement y avoir des "âmes charitables" pour expliquer cette barbarie .... des 2 côtés.
MOYEN ORIENT mer 15 août
Il s'agit d'une des attaques les plus meurtrières depuis le renversement de Saddam Hussein. Plus de 200 personnes ont été tuées et plus de 375 autres blessées dans le nord de l'Irak dans quatre attentats au camion piégé visant une minorité religieuse,ont déclaré des responsables mercredi.
Un précédent bilan faisait état d'au moins 200 morts et autant de blessés, selon Dakhil Qassim Hassun, maire de Sinjar, ville du nord de la province de Ninive où se sont produits les attentats, mardi, dans deux villages habités par la secte pré-islamique des Yézidis.
Un médecin de la province, le Dr Mohammed Waadallah, a ensuite indiqué que 375 blessés avaient été transportés dans sept hôpitaux.
Le bilan pourrait s'alourdir
Le bilan, initialement de 175 morts, pourrait encore s'alourdir en raison de possibles victimes sous les décombres, a averti le maire de Sinjar, ville située à 110 kilomètres à l'ouest de Mossoul, chef-lieu de la province.
De son côté, Abdoul Rahim al-Chammari, maire d'Al-Baaj, au sud-ouest de Mossoul, a ajouté que 70 maisons avaient été soufflées et précisé que la police avait imposé un couvre-feu à Sinjar et dans les environs de Tal Afar à 80 km à l'ouest de Mossoul.
Selon des responsables locaux et militaires irakiens, quatre camions piégés ont explosé dans les villages d'Al-Khataniyah et d'Al-Adnaniyah, essentiellement peuplés de Yézidis.
De son côté, l'armée américaine a fait état mercredi de 60 morts et de cinq camions piégés dans la série d'attentats.
L’Amérique dénonce ces attentats "barbares"
L'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad, Ryan Crocker et le commandant des forces américaines en Irak, le général David Petraeus, ont condamné mercredi ces attentats qualifiés de "barbares" tout en se disant déterminés à poursuivre leur mission.
De son côté, le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, confronté à une grave crise politique en raison des dissensions entre partis sunnites et chiites, a dénoncé ce "crime ignoble", ordonné une enquête et affirmé que ce crime ne l'empêcherait pas de "poursuivre le processus politique".
Le président irakien Jalal Talabani, un Kurde, a estimé que les Yézidis, également kurdes, étaient victimes d'une "guerre génocidaire lancée par les terroristes et les Takfiris (extrémistes) contre la population irakienne".
La Maison Blanche avait mardi dénoncé ces "attentats contre des civils innocents", les qualifiant de "barbares", accusant les extrémistes d'"empêcher l'Irak de devenir un pays stable et sûr".
La Grande-Bretagne a estimé de son côté que ces attentats étaient perpétrés par des gens qui "ne cherchent que la destruction".
La secte des Yézidis
La communauté yézidie, estimée à quelque 500.000 personnes, est une minorité kurdophone installée dans le nord de l'Irak qui considère le diable comme le chef des anges. Cette secte compte trois députés sur les 275 sièges du parlement.
Elle a tenté de demeurer à distance des violents conflits confessionnels et politiques qui ensanglantent une grande partie de l'Irak, mais ces derniers mois les relations avec les communautés sunnites voisines se sont gravement détériorées.
Le 7 avril, une foule de Yézidis ont lapidé une jeune fille de 17 ans, elle-même yézidie, pour avoir offensé leurs valeurs conservatrices en s'enfuyant pour épouser un jeune homme musulman.
Des extrémistes sunnites avaient organisé "des attaques de représailles", en fait des massacres d'insurgés commis partout en Irak.
Le 23 avril, des hommes armés ont ainsi intercepté un autocar transportant des Yezidis vers leur village de Beshika, et massacré 23 d'entre eux.
L'Irak est confronté à un regain de violences interconfessionnelles en dépit du déploiement de 155.000 soldats américains. 85.000 d'entre eux sont postés à Bagdad, ce qui a eu pour effet de déplacer les extrémistes qui commettent des attentats dans des régions plus isolées."
source : RTL info.
Il va encore certainement y avoir des "âmes charitables" pour expliquer cette barbarie .... des 2 côtés.