Un char Merkava Mark IV (le dernier modèle) tire un obus de derrière l'immeuble de la Ména. A 40 mètres de distance et un brin plus haut que notre rédaction. Il est planté au sommet du "Mont des éclaireurs" et nous, un peu plus bas.
Le bruit est assourdissant, il fait à nouveau tomber des saletés du grenier et des petits morceaux de plafond. Passons ! J'ai le temps de le photographier en train de tirer et de plus, je dispose de quelques secondes pour me retourner et photographier l'impact dans la plaine ; beaucoup plus bas, à un peu moins d'un kilomètre d'ici...
Le canon toujours fumant, le Merkava recule de 7 pas, assez pour le dissimuler complètement derrière l'arrête de la montagne et pour le soustraire à un fort peu probable tir tendu de missile.
Le Merkava pointe le bout de son canon et fait feu. Sa salve nous survole dans un fracas étourdissant...
Mais sur qui a-t-il tiré ? Il n'y a, dans la plaine du Merdjin (la plaine face à Mardjayoun), que des vaches qui paissent et de paisibles bergers...
Les tankistes juifs prendraient-ils du plaisir à maltraiter leurs voisins, comme le diffuse Le Monde ? Les soldats de Tsahal visent-ils vraiment les civils libanais, comme le prétend le Hezbollah?
Il y a tout de même un problème. D'ordre mathématique... En pleine guerre, à 200 coudées de la frontière la plus chaude du globe, il y a beaucoup trop de bergers par rapport au nombre de ruminants... Non ?
J'ai pris 60 photos avec un objectif Canon de 300mm, que j'ai encore agrandies plus tard avec notre programme de traitement d'images : ce sont de faux pâtres mais d'authentiques terroristes du Hezbollah. Les pauvres vaches, un paravent, des figurantes... Regardez leur bunker (entre les flèches bleues), depuis lequel ils lançaient leurs Katiouchas sur la Galilée. Observez les deux terroristes en fuite, dans l'attente du prochain coup au but.
Drôle d'étable... Une "laiterie" lance-roquettes
Un coup qui ne va pas tarder à venir, suivi encore de deux autres, jusqu'à l'anéantissement du commando, la destruction du fortin et l'explosion du stock de roquettes.
Notez tout de même la difficulté que vous avez eue (et moi aussi) à identifier le bunker. Il est le fruit de l'art du camouflage importé d'Iran. Une fortification à l'aménagement intérieur spartiate mais qui remplit très bien sa fonction. Cette démonstration aide à comprendre les difficultés rencontrées par Tsahal sur le terrain. Et les bilans faisant état de morts qui seraient "presque tous des victimes civiles".
Ilan Tsadik me rapporte qu'il est fréquent, lors des combats, de ne s'apercevoir de l'existence de ces ouvrages qu'à une distance de l'ordre de 10 pas. Et lorsque jaillit un Hezbollani, c'est presque du corps à corps, celui qui ne dégaine pas le premier ne dégainera plus jamais...
Source : www.desinfos.com
Le bruit est assourdissant, il fait à nouveau tomber des saletés du grenier et des petits morceaux de plafond. Passons ! J'ai le temps de le photographier en train de tirer et de plus, je dispose de quelques secondes pour me retourner et photographier l'impact dans la plaine ; beaucoup plus bas, à un peu moins d'un kilomètre d'ici...
Le canon toujours fumant, le Merkava recule de 7 pas, assez pour le dissimuler complètement derrière l'arrête de la montagne et pour le soustraire à un fort peu probable tir tendu de missile.
Le Merkava pointe le bout de son canon et fait feu. Sa salve nous survole dans un fracas étourdissant...
Mais sur qui a-t-il tiré ? Il n'y a, dans la plaine du Merdjin (la plaine face à Mardjayoun), que des vaches qui paissent et de paisibles bergers...
Les tankistes juifs prendraient-ils du plaisir à maltraiter leurs voisins, comme le diffuse Le Monde ? Les soldats de Tsahal visent-ils vraiment les civils libanais, comme le prétend le Hezbollah?
Il y a tout de même un problème. D'ordre mathématique... En pleine guerre, à 200 coudées de la frontière la plus chaude du globe, il y a beaucoup trop de bergers par rapport au nombre de ruminants... Non ?
J'ai pris 60 photos avec un objectif Canon de 300mm, que j'ai encore agrandies plus tard avec notre programme de traitement d'images : ce sont de faux pâtres mais d'authentiques terroristes du Hezbollah. Les pauvres vaches, un paravent, des figurantes... Regardez leur bunker (entre les flèches bleues), depuis lequel ils lançaient leurs Katiouchas sur la Galilée. Observez les deux terroristes en fuite, dans l'attente du prochain coup au but.
Drôle d'étable... Une "laiterie" lance-roquettes
Un coup qui ne va pas tarder à venir, suivi encore de deux autres, jusqu'à l'anéantissement du commando, la destruction du fortin et l'explosion du stock de roquettes.
Notez tout de même la difficulté que vous avez eue (et moi aussi) à identifier le bunker. Il est le fruit de l'art du camouflage importé d'Iran. Une fortification à l'aménagement intérieur spartiate mais qui remplit très bien sa fonction. Cette démonstration aide à comprendre les difficultés rencontrées par Tsahal sur le terrain. Et les bilans faisant état de morts qui seraient "presque tous des victimes civiles".
Ilan Tsadik me rapporte qu'il est fréquent, lors des combats, de ne s'apercevoir de l'existence de ces ouvrages qu'à une distance de l'ordre de 10 pas. Et lorsque jaillit un Hezbollani, c'est presque du corps à corps, celui qui ne dégaine pas le premier ne dégainera plus jamais...
Source : www.desinfos.com