Les Français à contre-courant en Europe
[ 17/04/07 ]
Décidément, la France est à contre-courant de l'Europe. Si l'on en croit un sondage Harris-« Financial Times », Ségolène Royal est la candidate préférée des Européens... à l'exception des Français. 16 % des personnes interrogés en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni considèrent que la candidate socialiste serait le meilleur président, 7 % choisissant son rival de l'UMP Nicolas Sarkozy, d'après ce sondage réalisé sur Internet du 28 mars au 12 avril auprès de 5.526 personnes dans 5 pays. En revanche, d'après le quotidien britannique, les Français placent Ségolène Royal (à 22 %) derrière Nicolas Sarkozy (à 23 %), confirmant l'impression donnée par les sondages publiés pendant le week-end en France.
Dans une longue analyse sur l'état de la France publiée en page intérieure, le journal de la City se penche sur les difficultés qui attendent le prochain président de la République quel qu'il soit. « En panne : pourquoi la France découvre que son modèle social exige un prix trop élevé », titre ainsi le « Financial Times ». La France n'est-elle pas d'ailleurs « le nouvel homme malade de l'Europe » ?, comme le souligne la banque d'investissement Morgan Stanley. « Pourtant, poursuit le journal, de très nombreux pays moins chanceux aimeraient souffrir des mêmes problèmes que la France. » Pour le quotidien, l'Hexagone a de « nombreux atouts » - d'excellentes infrastructures, des entreprises multinationales, une avantageuse situation géographique - qui devraient lui permettre d'être prospère dans un monde global. Quelle que soit l'ampleur des défis actuels, « les problèmes de la France sont parfaitement identifiables et, comme de nombreux pays l'ont déjà prouvé, parfaitement solvables ». La critique du journal porte sur l'absence de volonté politique, de courage ou de simple habileté pour appliquer les réformes nécessaires. Reste que les trois principaux candidats paraissent avoir de bonnes idées pour réformer la France. Mais de nombreux économistes doutent de leur capacité à réussir une réforme d'ensemble.
http://www.lesechos.fr/info/inter/4564707.htm
[ 17/04/07 ]
Décidément, la France est à contre-courant de l'Europe. Si l'on en croit un sondage Harris-« Financial Times », Ségolène Royal est la candidate préférée des Européens... à l'exception des Français. 16 % des personnes interrogés en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni considèrent que la candidate socialiste serait le meilleur président, 7 % choisissant son rival de l'UMP Nicolas Sarkozy, d'après ce sondage réalisé sur Internet du 28 mars au 12 avril auprès de 5.526 personnes dans 5 pays. En revanche, d'après le quotidien britannique, les Français placent Ségolène Royal (à 22 %) derrière Nicolas Sarkozy (à 23 %), confirmant l'impression donnée par les sondages publiés pendant le week-end en France.
Dans une longue analyse sur l'état de la France publiée en page intérieure, le journal de la City se penche sur les difficultés qui attendent le prochain président de la République quel qu'il soit. « En panne : pourquoi la France découvre que son modèle social exige un prix trop élevé », titre ainsi le « Financial Times ». La France n'est-elle pas d'ailleurs « le nouvel homme malade de l'Europe » ?, comme le souligne la banque d'investissement Morgan Stanley. « Pourtant, poursuit le journal, de très nombreux pays moins chanceux aimeraient souffrir des mêmes problèmes que la France. » Pour le quotidien, l'Hexagone a de « nombreux atouts » - d'excellentes infrastructures, des entreprises multinationales, une avantageuse situation géographique - qui devraient lui permettre d'être prospère dans un monde global. Quelle que soit l'ampleur des défis actuels, « les problèmes de la France sont parfaitement identifiables et, comme de nombreux pays l'ont déjà prouvé, parfaitement solvables ». La critique du journal porte sur l'absence de volonté politique, de courage ou de simple habileté pour appliquer les réformes nécessaires. Reste que les trois principaux candidats paraissent avoir de bonnes idées pour réformer la France. Mais de nombreux économistes doutent de leur capacité à réussir une réforme d'ensemble.
http://www.lesechos.fr/info/inter/4564707.htm
