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    Les incidents de la gare du Nord relancent le duel Sarkozy-R

    silverbold
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    Message  silverbold Jeu 29 Mar - 16:51

    Les incidents de la gare du Nord relancent le duel Sarkozy-Royal
    LE MONDE | 29.03.07 | 15h13 • Mis à jour le 29.03.07 | 15h13


    C'est l'heure, périlleuse entre toutes, où ce ne sont plus les discours qui font l'actualité mais l'actualité qui envahit les discours. Où la bataille politique s'emballe et où le dérapage guette. Où les indécis basculent et où chacun cherche à les faire tomber dans son escarcelle électorale sans laisser échapper ceux qui y sont déjà installés. Aux scènes de violences qui ont envahi, mardi 27 mars, les écrans de télévision a répondu, mercredi, une brutale montée de fièvre dans la campagne présidentielle.



    Malignité du calendrier. Tout juste débarrassé de son habit de "premier flic de France", Nicolas Sarkozy est le premier à se rendre gare du Nord à Paris après les affrontements entre bandes et policiers.

    Son successeur François Baroin ne s'y montrera que plus tard. Le candidat de l'UMP s'apprête à prendre un TGV pour Lille. Il est 12 h 30, des cris et des sifflets fusent. "Provocateur !", " facho !", entend-on.
    "IDÉOLOGIE POST SOIXANTE-HUITARDE"

    Accompagné d'une quinzaine de policiers en uniforme, Nicolas Sarkozy improvise une conférence de presse sur le quai. Qualifiant "d'inadmissibles" les violences de la veille, il se place immédiatement du côté de "ceux qui payent leurs billets de train" et attaque "l'idéologie post soixante-huitarde dont Libération est le plus brillant exemple". Cela tombe bien. Dans le quotidien cité, où Ségolène Royal "invitée spéciale de la rédaction" du journal, évoque justement " (sa) France de demain", un chercheur du CNRS, Hugues Lagrange, affirme qu'une "poussée du sentiment d'insécurité est peu probable" dans la campagne 2007.

    Nicolas Sarkozy insiste : "Si Mme Royal veut régulariser tous les sans-papiers, si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet, c'est son droit, mais ce n'est pas mon choix." La candidate socialiste est presque au même moment l'invitée de l'émission "En aparté" sur Canal+. Elle dénonce "l'échec sur toute la ligne" de son rival au ministère de l'intérieur. "Les gens sont dressés les uns contre les autres, ont peur les uns des autres. La police a parfois peur de se rendre dans certains quartiers. Et ça, ce n'est pas la République." Le ton de la journée est donné.

    Pendant son déplacement dans la région Nord - Pas-de-Calais, Nicolas Sarkozy saisit toutes les occasions de revenir sur le sujet des violences urbaines, tandis que Patrick Devedjian, qui l'accompagne, ne cache pas sa satisfaction de voir "la sécurité se replacer au coeur du débat" au moment où les sondages placent son champion à égalité avec la candidate socialiste. Face au personnel d'une chaîne d'articles de sports, à Villeneuve d'Ascq, la polémique monte d'un ton. "Nous, on devrait avoir les sans-papiers, les entreprises en déficit, les fraudeurs et dire "merci" ? J'ai besoin de la France silencieuse, immensément majoritaire et qu'elle dise maintenant ça suffit !", lance l'ancien ministre de l'intérieur.
    "CE N'EST PAS MON GENRE"

    Entre-temps, Ségolène Royal est arrivée à Blois. Rapide conférence de presse. La candidate socialiste lit une déclaration dans laquelle elle évoque les violences de la veille qui traduisent, selon elle, une "inquiétante dégradation de la confiance réciproque entre le service public de la sécurité et nos concitoyens". "Dans le "pacte présidentiel" que je propose, poursuit-elle, il y a d'abord et avant tout le rétablissement du lien de confiance. Et l'idée de sortir des logiques d'affrontement pour aller vers des logiques de rassemblement."

    Lecture finie, Ségolène Royal précise qu'elle ne répondra à aucune question sur le sujet de la sécurité, car dit-elle, "je ne veux pas exploiter ce grave accident". L'un de ses porte-parole, l'ancien ministre Michel Sapin, commente : "Ségolène Royal est inattaquable sur la sécurité parce qu'elle a posé ses jalons très tôt." Un ton plus bas, il ajoute que "mieux vaut ne pas rallumer le débat sur la sécurité parce que personne n'y a intérêt".

    Mais de nouveaux échos en provenance de Lille leur parviennent. Au cours d'une réunion publique, Nicolas Sarkozy vient de renouveler ses attaques. "L'autorité, c'est de notre côté ; la fraude, les émeutiers, c'est de l'autre côté. Au moins les choses sont claires." De son meeting à Tours, Ségolène Royal réplique : "J'entends un certain nombre de déclarations des candidats de la droite qui me rejettent dans le camp de je ne sais quel laxisme. Vous me connaissez, ce n'est pas mon genre !"

    François Bayrou qui, en début de semaine, dénonçait "la course-poursuite" de ses rivaux sur le thème de l'identité nationale et assurait qu'il ne s'en "mêlerait pas", donne à son tour de la voix. D'Avignon, puis de Nîmes, il emprunte à Nicolas Sarkozy ses critiques contre le "laxisme" de la gauche et à Ségolène Royal ses accusations contre l'"échec de la politique répressive" de Nicolas Sarkozy, soit "vingt-cinq ans où les uns et les autres ont laissé se dégrader la situation".

    En fin de journée, tombe un communiqué qui prédit un "réveil douloureux" de certains candidats au premier et au deuxième tour de l'élection présidentielle. Il est signé Jean-Marie Le Pen.

    Pascale Robert-Diard, avec le service France

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-889329,0.html
    hauteclaire
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    Les incidents de la gare du Nord relancent le duel Sarkozy-R Empty Re: Les incidents de la gare du Nord relancent le duel Sarkozy-R

    Message  hauteclaire Jeu 29 Mar - 17:21

    Il y aurait quand même des questions à se poser à partir du moment où il suffit , pour déclencher une émeute , d'un contrôle d'identité (comme avec le pépé chinois interpellé dans le bistrot en face de l'école de sa petite-fille) , ou bien le contrôle d'un titre de transport (comme à la gare du nord) .Enfin,moi je trouve... scratch

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