Et une guerre civile???
Un désastre.
Et une guerre civile???
MP a écrit:Et une guerre civile???
Un désastre.
MP a écrit:Une révolution des oeillets semblable à celle du Portugal en Tunisie serait également un arc en ciel pour le Magreb
Je vivais au Portugal au moment de la Révolution des Oeillets ! Un désastre ! On a soudain vu apparaître, dans les consultations pédiatriques, de pauvres gosses avec "de gros ventres" ; les usines ont connu plus de 200 jours de grève, et ont fermé, laissant les gens sans ressources. Les riches terres d'Alentéjo (latifundi) ont été retirées à leurs propriétaires et redistribuées aux ouvriers agricoles, perdant plus de 80 % de leurs rendements ... Pou l'anecdote, les portugais n'étant pas cons, ils ont été rechercher ces propriétaires et leur ont rendu leurs terres : depuis, la prospérité est revenue ...
Bref, le pays s'est enfoncé dans un marasme épouvantable, dont l'Europe seule a pu le sortir.
MP a écrit:et, finalement, ce sont les plus fragiles qui trinquent le plus.
tu dois confondre avec les petits éthiopiens !!!
au Portugal cela correspond à la fin du "servage"!!
pensez donc...ils ont eu l'outrecuidance de faire la révolution,
quelle manque d'humilité la populace
(...)La réforme agraire contre les collectivisations
Jusqu'au début de 1975, le prolétariat agricole des latifundia de l'Alentejo -dans la moitié sud du pays- était resté dans l'attente, tout en manifestant son soutien politique au Parti communiste (. Le premier gouvernement provisoire s'était d'ailleurs empressé de légaliser les premiers syndicats d'ouvriers agricoles.
Pendant des siècles, ces ouvriers avaient survécu par un système de travail saisonnier, qui symbolisait pour eux l'exploitation et la misère capitaliste.
Malgré les intentions affichées par les nouveaux dirigeants sur la nécessité d'une Réforme agraire, les grands propriétaires ne montrent aucun changement d'attitude. Comme d'habitude, dans l'hiver de 74-75, les ouvriers agricoles se trouvent privés de travail. Dans un premier temps, le mécontentement s'exprime par des actions directes : incendies de récoltes et de biens appartenant aux latifundistes, des grands propriétaires sont la cible d'attentats.
"Krill"][quote="MP"]et, finalement, ce sont les plus fragiles qui trinquent le plus.
Louis XVI par exemple!!!
MP a écrit:
J'adore quand tu parles de ce que tu ne connais pas
Des saisonniers qui habitaient des quintas sur place, souvent depuis 5 générations ? Drôle de prolétariat itinérant
Ca, c'est de l'information ! Les exploitants agricoles cultivaient dans le cadre analogue à celui des baux à ferme en vigueur chez nous : paiement d'une redevance au propriétaire de "sacs à l'Ha". Et travaillaient évidemment au rythme des saisons, comme dans toute ferme
Ouf, je n'avais pas vu que cette bêtise était si longue.
Retenons que le parti communiste a été rejetté par l'ensemble de la population, et que les fermiers d'Alentejo ont été rechercher leurs propriétaires, qui les soutenaient depuis toujours dans chaque situation difficile. Et depuis, tout va très bien
"Krill"]MP a écrit:et, finalement, ce sont les plus fragiles qui trinquent le plus.
Louis XVI par exemple!!!
Il y a perdu la tête, comme une bonne partie de l'aritocratie française.
Mais ensuite ?
Qui a crevé de faim ? Qui s'est fait littéralement exterminer dans les guerres de la France ? Les petites gens, ceux qui avaient bêtement dansé la carmagnole ...
MP a écrit:"Krill"]MP a écrit:et, finalement, ce sont les plus fragiles qui trinquent le plus.
Louis XVI par exemple!!!
Il y a perdu la tête, comme une bonne partie de l'aritocratie française.
Mais ensuite ?
Qui a crevé de faim ? Qui s'est fait littéralement exterminer dans les guerres de la France ? Les petites gens, ceux qui avaient bêtement dansé la carmagnole ...
y'a des lacunes et des partis-pris comme d'hab !
revoie tes chiffres,
là c'est les clichés que couinent (tu aimes bien ce cri d'animal, je sais ! ) les royalistes !
silverbold a écrit:
On ne peut pas dire que la Révolution française ait fait le bonheur de tous...
L'une des conséquences immédiates de celle-ci fut la naissance du nationalisme qui eu comme conséquences lointaines notamment les deux guerres mondiales...
Krill a écrit:silverbold a écrit:
On ne peut pas dire que la Révolution française ait fait le bonheur de tous...
L'une des conséquences immédiates de celle-ci fut la naissance du nationalisme qui eu comme conséquences lointaines notamment les deux guerres mondiales...
Ben c'est sûr que les rois de France n'ont jamais fait la guéguerre à la Prusse, l'Autriche-Hongrie et tous les autres autour !
Krill a écrit:la révolution a eu lieu en grande partie A CAUSE de la famine !
1788 : LES DEBUTS DE LA REVOLUTION FRANCAISE
* Depuis le milieu du siècle, une série de signes et d'indices, laissent prévoir l'imminence de grands évènements, qui éclatent enfin.
* A partir de 1788, le marasme s'empare des affaires, du commerce et de l'industrie. En été 1788, la France connait une mauvaise récolte et subit un hiver d'une grande rigueur : les fleuves gèlent, la température baisse jusqu'à moins dix-huit, et les vignobles sont détruits. La masse populaire des villes et des campagnes est plongées dans la famine et la misère. Les paysans quittent leurs villages et vont au hasard soulever des émeutes dans les diverses provinces du royaume ou éclatent des révoltes. Dans les villes, les pauvres affamés, pillent les boutiques et les entrepôts. Le pays tout entier est en proie à l’agitation sociale. A Paris et dans les villes apparaissent des tracts anti-gouvernementaux. Différentes sources historiques, citent que des affiches circulent, dont une affiche sera placée devant la loge de Marie-Antoinette, aux Italiens, avec ces mots menaçants : « TREMBLEZ, TYRANS, VOTRE REGNE VA FINIR ! »
* Ce sentiment de la fin d’un monde, ne dynamise pas seulement les mécontents jetés au cœur de la bataille, mais aussi les états privilégiés et l’entourage royal, tout ce qui constitue le rempart de la monarchie. La cour cherche une issue à la crise montante. Louis XIV, par la force des choses se voit contraint de changer ses contrôleurs finances, imcompétents et dilapidateurs, ( Joly de Fleury, d’Ormesson et Calonne ), qui n’ont fait qu’augmenter continuellement la dette de l’Etat, sans combler le déficit du trésor. Après l’infructueuse Assemblée des notables en 1787, le roi en août 1788, rappelle NECKER et accepte la convocation des états généraux. Le retour du banquier génevois disgracié, NECKER à la direction des finances, et la convocation des états généraux, ( dont les rois se sont passés pendant 150 ans ), deux faits qui prouvent que la monarchie n’est plus en mesure de maintenir l’ordre dans le pays en ayant recours au anciennes méthodes. Il est désormais clair que ceux qui sont en haut, ne peuvent plus gouverner, et que ceux qui sont en bas ne veulent plus vivre en recourant à l’ancienne mode. C’est le signe qu’une situation révolutionnaire est en train de se former en France, en 1788-1789.
* Mauvaises récoltes, stagnation du commerce, misère paysanne et ouvrière, famine pour des millions de français, n’étonne plus personne au royaume de France, c’est un phénomène courant dans l’histoire millénaire de la monarchie. En 1788-1789, le sentiment commun est que quelque chose d’important est entrain de naître, il ne s’agit plus des calamités habituelles, mais que l’on se trouve au seuil de grands chargements et d’une transformation radicale de tous les rapports sociaux : la révolution est à la porte. Mauvaises récoltes, stagnation du commerce, misère paysanne et ouvrière, famine pour des millions de français, accélèrent la révolte, mais les causes sont plus profondes : la révolution devient inévitable, contre un régime qui a dominé pendant de nombreux siècles : la monarchie féodale absolue. Celle-ci a fait son temps et est devenue un obstacle au développement économique, social et politique du pays. Un conflit profond et insoluble oppose le Tiers état, (constitué de la grande majorité de la population), aux privilégiés, ( d’une importance numérique plus faible ), mais détenteur du pouvoir politique. Les Etats ont un contenu de classe parfaitement défini et l’insolubilité des contradictions rend la révolution inéluctable. Les Etats privilégiés : le clergé et la noblesse représentent la classe des féodaux et quelque soient leurs divergences avec la cour, ils demeurent le rempart de le monarchie absolue.
* Le Tiers état, est, de par sa composition sociale très divers, il englobe : la bourgeoisie riche, économiquement la plus puissante, politiquement privée de droits qui aspire au pouvoir, les millions de paysans écrasés par les redevances féodales continuelles, la plèbe des villes, (plus tard LES SANS CULOTTES), les ouvriers, les artisans et les pauvres. Les intérêts et les objectifs des différentes classes qui composent le Tiers état sont naturellement divergents et le mot de « Liberté », si populaire en 1789, à un sens très différent pour les aristocrates et les bourgeois, dont cependant les différences s’estompent devant la communauté d'intérêt qui rassemble et soude le Tiers état dans sa lutte contre la monarchie absolue. C’est l’aboutissement logique qui voit le Tiers état uni, en 1789, dans le conflit qui l’oppose à l’ancien régime
http://wiki.geneanet.org/index.php/La_R%C3%A9volution_Fran%C3%A7aise
Krill a écrit: c'est beau un peuple qui de débarasse de ses chaines,
décide de son avenir,
coupe quelques têtes (mais pas toujours !)
et éjecte les tyrannaux (saures)
Krill a écrit:Certes !
d'ailleurs la révolution des oeillets est un modèle dans le genre, la orange aussi !
Et puis elles ne sont pas toujours nécessaires...
mais pour la France, c'était il y a 200 ans et c'est toujours très présent dans les esprits !
Certaines ont moins de panaches,
d'autres sont de vrais cauchemards,
ou se finissent en eau de boudin,
d'autres encore avortent et c'est le bain de sang,
certaines n'auront jamais lieu, mortes avant que d'êtres nées !
Et puis celles qui n'en finissent pas ou sont un retour en arrière de plusieurs siècles... éteignant tout,
et puis celles qui laissent la dictature s'installer...
Il y en a plein... des révolutions !
Elles existent et en général elles ont des raisons d'exister,
plus rien n'est jamais comme "avant" aussi !
tous les pilotes de la terre, les chercheurs de toutes les meilleures équipes du monde, le gratin de la diplomatie internationale,
au regard de ce que tu avances,
y'a comme un hiatus vois-tu !
Et bien maintenant, tu vas nous donner des sources sûres qui corroborent tes dires !
(j'avoue, mon lien n'est pas terrible !)
Parce que ces histoires du Portugal qui était le nouveau Biafra...
j'ai beaucoup de mal à y croire !
Et le Portugal je connais trèèèès bien MP
J'attends tes liens !
* A partir de 1788, le marasme s'empare des affaires, du commerce et de l'industrie. En été 1788, la France connait une mauvaise récolte et subit un hiver d'une grande rigueur : les fleuves gèlent, la température baisse jusqu'à moins dix-huit, et les vignobles sont détruits. La masse populaire des villes et des campagnes est plongées dans la famine et la misère. Les paysans quittent leurs villages et vont au hasard soulever des émeutes dans les diverses provinces du royaume ou éclatent des révoltes.
(au fait, le climat en 1492, j'aimerais bien que tu boostes ton avis d'un petit lien )
Krill a écrit:la révolution a eu lieu en grande partie A CAUSE de la famine !
Brunoise"]Paul Valéry disait : ""la guerre , c'est le massacre de gens qui ne se connaissent pas , au profit de gens qui se connaissent et ne se massacrent pas ""
MP a écrit:
(au fait, le climat en 1492, j'aimerais bien que tu boostes ton avis d'un petit lien )
Je te suggère d'être moins "web accro" et de lire de temps en temps
Le "1492" d'Attali par exemple ...
Mais si tu restes à ton clavier, tu trouveras certainement un lien pour t'expliquer pourquoi le Groenland est appelé "pays vert"
Le rafraichissement débute au nord de l'Europe par une forte variabilité interannuelle. Dès 1300, les saisons sont de plus en plus marquées en Angleterre. Les tempêtes de 1270 et de 1342 auraient fait disparaitre les îles d'Heligoland. Les étés sont frais et pluvieux en 1313, 1314, 1317, 1321, 1349, etc. Cela conduit à abandonner les cultures céréalières en Scandinavie, à l'abandon de villages et à des famines en Europe.
Les hivers sont de plus en plus rudes: la Mer du Nord est prise par les glaces entre la Norvège et le Danemark. Le danger pour la navigation est tel que l'évêque nommé en 1492 ne peut se rendre à son évéché en Islande.
Krill a écrit:désolée si je te déçois MP,
mais la littérature de hall de gare pour les beaufs c'est pas mon truc !