La censure continue sa progression sur le net
Redaction en ligne
vendredi 18 mai 2007, 18:36
Vingt-six pays sur les quarante étudiés dans le monde censurent l'internet, bloquant l'accès à des informations politiques, religieuses, sociales ou culturelles. Mais aussi à des applications comme Skype ou Google maps.
La censure sur internet progresse dans le monde entier », indique John Palfrey, professeur de droit à l'université de Harvard.
« Une certaine régulation est attendue au fur et à mesure que ce média évolue, mais le filtrage et la surveillance peuvent grâvement nuire aux libertés civiles et à la vie privée, et empêcher les communications mondiales », a-t-il prévenu.
OpenNet initiative - partenariat entre les universités britanniques d'Oxford et Cambridge, américaine de Harvard et canadienne de Toronto - a découvert que des gouvernements d'Asie, du Proche-Orient et d'Afrique du nord empêchent leurs citoyens d'accéder à des informations jugées trop sensibles (politique, culture, sexualité, religion).
« La façon dont la censure est effectuée devient plus sophistiquée à mesure que les outils internet s'améliorent », peut-on lire dans le rapport sur le sujet écrit par un groupe d'universités britanniques et nord-américaines.
Ainsi, au lieu de bloquer uniquement des pages de sites internet abordant les thèmes proscrits, les censeurs sont désormais en mesure de bloquer des applications entières comme YouTube, Skype et Google maps.
Sur les 26 pays qui censurent la toile, certains bloquent une vaste gamme de thèmes mais également une grande quantité de sujets qui y sont liés (Iran, Chine, Arabie Saoudite) tandis que d'autres ne visent qu'un thème mais sur un large spectre.
Ainsi la Corée du sud n'a qu'une cible -les sites pro-Corée du nord- mais elle est fortement censurée.
« Peu d'Etats limitent leurs activités à un seul type de contenu. Une fois que le filtrage a commencé, il est appliqué à une large palette de sujets et peut être utilisée pour accroître le contrôle du cyberespace par les gouvernements », constate Rafal Rohozinski de l'université de Cambridge.
(d'après AFP)
http://www.lesoir.be/la_vie_du_net/societe/2007/05/18/article_la_censure_continue_sa.shtml
Redaction en ligne
vendredi 18 mai 2007, 18:36
Vingt-six pays sur les quarante étudiés dans le monde censurent l'internet, bloquant l'accès à des informations politiques, religieuses, sociales ou culturelles. Mais aussi à des applications comme Skype ou Google maps.
La censure sur internet progresse dans le monde entier », indique John Palfrey, professeur de droit à l'université de Harvard.
« Une certaine régulation est attendue au fur et à mesure que ce média évolue, mais le filtrage et la surveillance peuvent grâvement nuire aux libertés civiles et à la vie privée, et empêcher les communications mondiales », a-t-il prévenu.
OpenNet initiative - partenariat entre les universités britanniques d'Oxford et Cambridge, américaine de Harvard et canadienne de Toronto - a découvert que des gouvernements d'Asie, du Proche-Orient et d'Afrique du nord empêchent leurs citoyens d'accéder à des informations jugées trop sensibles (politique, culture, sexualité, religion).
« La façon dont la censure est effectuée devient plus sophistiquée à mesure que les outils internet s'améliorent », peut-on lire dans le rapport sur le sujet écrit par un groupe d'universités britanniques et nord-américaines.
Ainsi, au lieu de bloquer uniquement des pages de sites internet abordant les thèmes proscrits, les censeurs sont désormais en mesure de bloquer des applications entières comme YouTube, Skype et Google maps.
Sur les 26 pays qui censurent la toile, certains bloquent une vaste gamme de thèmes mais également une grande quantité de sujets qui y sont liés (Iran, Chine, Arabie Saoudite) tandis que d'autres ne visent qu'un thème mais sur un large spectre.
Ainsi la Corée du sud n'a qu'une cible -les sites pro-Corée du nord- mais elle est fortement censurée.
« Peu d'Etats limitent leurs activités à un seul type de contenu. Une fois que le filtrage a commencé, il est appliqué à une large palette de sujets et peut être utilisée pour accroître le contrôle du cyberespace par les gouvernements », constate Rafal Rohozinski de l'université de Cambridge.
(d'après AFP)
http://www.lesoir.be/la_vie_du_net/societe/2007/05/18/article_la_censure_continue_sa.shtml