Un nouveau sondage pointe une progression de Jean-Marie Le Pen
LEMONDE.FR | 09.04.07 | 18h01 • Mis à jour le 09.04.07 | 18h04
Un sondage LH2-RMC-BFM TV-20 Minutes, diffusé lundi soir 9 avril, fait état d'une hausse de deux points des intentions de vote en faveur de Jean-Marie Le Pen en une semaine, à 15 %. La même tendance avait été notée par un sondage CSA, publié dans Le Parisien du 6 avril : la progression du candidat d'extrême droite d'un point l'avait porté à 16 % des intentions de vote, un record pour cet institut.
Fiche technique
Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 avril auprès d'un échantillon de
1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus suivant la méthode des quotas. Notice détaillée consultable à la Commission des sondages.
Selon l'étude LH2, Jean-Marie Le Pen ne serait plus qu'à trois points de François Bayrou, qui reste stable à 18 %. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal conservent une forte avance, mais reculent tous deux : le candidat de l'UMP perd un point, à 28 %, celle du PS deux, à 24 %, après quatre autres sondages montrant une baisse des intentions de vote en faveur de Mme Royal. Autre fait marquant : le taux d'indécis baisse de six points, mais atteint toujours 47 %, à 13 jours du scrutin.
Olivier Besancenot recueillerait 4 % (- 1), Marie-George Buffet 2,5 % (- 0,5), José Bové, stable à 2 %, serait rejoint par Dominique Voynet, en hausse d'un point. Suivraient Arlette Laguiller et Philippe de Villiers, passés tous deux de 1 à 1,5 %. Frédéric Nihous obtiendrait 1 %, un score inchangé, Gérard Schivardi 0,5 %, en hausse d'un demi-point.
"UN PEU COMME EN 2002"
Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 52 % des voix (+ 1) devant Ségolène Royal, à 48 % (- 1). A noter que plus d'un électeur sur quatre (27 %) n'aurait pas encore fait son choix entre ces deux candidats s'ils étaient qualifiés.
Selon François Miquet-Marty, de LH2, la progression de M. Le Pen "se fait un peu comme en 2002 : il progresse chez les ouvriers et les employés, ceux qui s'intéressent le plus tardivement à la campagne". Le chercheur estime que Ségolène Royal pâtirait de sa passe d'armes récente avec Nicolas Sarkozy et de la résistance des petits candidats à sa gauche. Il note enfin les "bons scores auprès des sympathisants socialistes" de M. Bayrou et conclut à une "progression de l'incertitude".
Le Monde.fr, avec AFP
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-893750,0.html
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Un sondage LH2-RMC-BFM TV-20 Minutes, diffusé lundi soir 9 avril, fait état d'une hausse de deux points des intentions de vote en faveur de Jean-Marie Le Pen en une semaine, à 15 %. La même tendance avait été notée par un sondage CSA, publié dans Le Parisien du 6 avril : la progression du candidat d'extrême droite d'un point l'avait porté à 16 % des intentions de vote, un record pour cet institut.
Fiche technique
Sondage réalisé par téléphone les 6 et 7 avril auprès d'un échantillon de
1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus suivant la méthode des quotas. Notice détaillée consultable à la Commission des sondages.
Selon l'étude LH2, Jean-Marie Le Pen ne serait plus qu'à trois points de François Bayrou, qui reste stable à 18 %. Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal conservent une forte avance, mais reculent tous deux : le candidat de l'UMP perd un point, à 28 %, celle du PS deux, à 24 %, après quatre autres sondages montrant une baisse des intentions de vote en faveur de Mme Royal. Autre fait marquant : le taux d'indécis baisse de six points, mais atteint toujours 47 %, à 13 jours du scrutin.
Olivier Besancenot recueillerait 4 % (- 1), Marie-George Buffet 2,5 % (- 0,5), José Bové, stable à 2 %, serait rejoint par Dominique Voynet, en hausse d'un point. Suivraient Arlette Laguiller et Philippe de Villiers, passés tous deux de 1 à 1,5 %. Frédéric Nihous obtiendrait 1 %, un score inchangé, Gérard Schivardi 0,5 %, en hausse d'un demi-point.
"UN PEU COMME EN 2002"
Au second tour, Nicolas Sarkozy l'emporterait avec 52 % des voix (+ 1) devant Ségolène Royal, à 48 % (- 1). A noter que plus d'un électeur sur quatre (27 %) n'aurait pas encore fait son choix entre ces deux candidats s'ils étaient qualifiés.
Selon François Miquet-Marty, de LH2, la progression de M. Le Pen "se fait un peu comme en 2002 : il progresse chez les ouvriers et les employés, ceux qui s'intéressent le plus tardivement à la campagne". Le chercheur estime que Ségolène Royal pâtirait de sa passe d'armes récente avec Nicolas Sarkozy et de la résistance des petits candidats à sa gauche. Il note enfin les "bons scores auprès des sympathisants socialistes" de M. Bayrou et conclut à une "progression de l'incertitude".
Le Monde.fr, avec AFP
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