Lutte contre l'immigration illégale
Accord au sein de l'UE pour la future base européenne de visas
Publié le : 15.05.2007 | 11h08
La base européenne de visas (VIS), destinée à lutter contre l'immigration illégale, devrait entrer en vigueur "au premier semestre 2009", après un accord trouvé lundi entre les 27 et le Parlement européen, a estimé le commissaire européen à la Justice Franco Frattini.
Au terme de 18 mois de négociations, les députés de la commission des Libertés ont adopté lundi les bases juridiques de cette base informatique, qui recensera les visas accordés ou refusés par les quelque 3.500 postes consulaires des Etats membres de l'espace Schengen (les ex-Quinze, à l'exception de l'Irlande et du Royaume-Uni, plus la Norvège et l'Islande).
Un consulat sera ainsi informé en temps réel des précédentes requêtes effectuées par le demandeur de visa, qui ne pourra plus multiplier ses chances en déposant plusieurs demandes auprès de consulats différents.
"La création du VIS est un progrès important dans le développement d'une politique commune de visas", s'est félicité M. Frattini.
Le VIS stockera la photo et les empreintes digitales de quelques 20 millions de candidats à l'entrée dans l'espace Schengen annuellement.
Avec une période de stockage de cinq ans, il y aura en permanence les empreintes digitales de quelque 70 millions d'individus dans la base.
Les étrangers munis de visas verront leurs empreintes digitales prises à leur arrivée aux frontières de l'UE, comme cela se fait maintenant aux Etats-Unis, pour pouvoir être comparés à celles du VIS.
Le VIS partagera la même infrastructure informatique que le Système d'information Schengen (SIS), utilisée dans l'échange de données sur les personnes signalées ou les objets recherchés, et dont la seconde génération doit être opérationnelle en 2009.
En plus des autorités en charge de l'immigration et des contrôles des frontières, les services policiers et judiciaires auront également accès à cette base, sous certaines conditions.
Aujourd'hui les ressortissants de quelque 130 pays tiers doivent demander un visa pour venir dans l'espace Schengen. Environ 25% de ces demandes de visas font l'objet d'un refus.
AFP
http://www.lematin.ma/Info/Article.asp?id=4954
Accord au sein de l'UE pour la future base européenne de visas
Publié le : 15.05.2007 | 11h08
La base européenne de visas (VIS), destinée à lutter contre l'immigration illégale, devrait entrer en vigueur "au premier semestre 2009", après un accord trouvé lundi entre les 27 et le Parlement européen, a estimé le commissaire européen à la Justice Franco Frattini.
Au terme de 18 mois de négociations, les députés de la commission des Libertés ont adopté lundi les bases juridiques de cette base informatique, qui recensera les visas accordés ou refusés par les quelque 3.500 postes consulaires des Etats membres de l'espace Schengen (les ex-Quinze, à l'exception de l'Irlande et du Royaume-Uni, plus la Norvège et l'Islande).
Un consulat sera ainsi informé en temps réel des précédentes requêtes effectuées par le demandeur de visa, qui ne pourra plus multiplier ses chances en déposant plusieurs demandes auprès de consulats différents.
"La création du VIS est un progrès important dans le développement d'une politique commune de visas", s'est félicité M. Frattini.
Le VIS stockera la photo et les empreintes digitales de quelques 20 millions de candidats à l'entrée dans l'espace Schengen annuellement.
Avec une période de stockage de cinq ans, il y aura en permanence les empreintes digitales de quelque 70 millions d'individus dans la base.
Les étrangers munis de visas verront leurs empreintes digitales prises à leur arrivée aux frontières de l'UE, comme cela se fait maintenant aux Etats-Unis, pour pouvoir être comparés à celles du VIS.
Le VIS partagera la même infrastructure informatique que le Système d'information Schengen (SIS), utilisée dans l'échange de données sur les personnes signalées ou les objets recherchés, et dont la seconde génération doit être opérationnelle en 2009.
En plus des autorités en charge de l'immigration et des contrôles des frontières, les services policiers et judiciaires auront également accès à cette base, sous certaines conditions.
Aujourd'hui les ressortissants de quelque 130 pays tiers doivent demander un visa pour venir dans l'espace Schengen. Environ 25% de ces demandes de visas font l'objet d'un refus.
AFP
http://www.lematin.ma/Info/Article.asp?id=4954