Fauchage d'OGM : des dirigeants de Greenpeace mis en examen
La justice leur reproche d'avoir incité au fauchage fin juillet de deux champs OGM en publiant sur le site internet de l'association leurs emplacements.
- le 16/03/2007 - 16h28
La présidente de Greenpeace France et son adjoint ont été mis en examen jeudi à Paris pour avoir incité au fauchage fin juillet de deux champs d'OGM en publiant sur le site internet de l'association leurs emplacements. Katia Kanas et Pascal Husting devront répondre d'"incitation ou provocation directe à la commission d'un crime ou d'un délit en l'occurence la destruction d'un champ OGM", selon des sources judiciaires.
Une information judiciaire avait été ouverte après une plainte de deux agriculteurs propriétaires des cultures détruites, Claude Menara, installé à Bouglon (Lot-et-Garonne), et Gilles Metge dont l'exploitation se trouve à Saint-Hilaire (Haute-Garonne). Leurs parcelles de maïs transgénique avaient été fauchées dans la nuit du 26 au 27 juillet pour le premier, le 30 juillet pour le second.
"Le travail que le gouvernement aurait dû faire"
Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans avait condamné 49 faucheurs pour la destruction de parcelles de maïs génétiquement modifié dans le Loiret en 2004 et 2005. Au lendemain de ce jugement, Greenpeace France avait décidé de publier sur son site internet une carte précisant l'emplacement exact des cultures OGM qui seront fauchées un mois plus tard. Le 26 juillet, un jugement en référé avait contraint l'organisation écologique à retirer cette carte.
Juste après ces mises en examen, la juge d'instruction a clos son dossier. "On nous reproche d'avoir fait le travail que le gouvernement aurait dû faire en vertu des textes européens, et notamment la directive 2001/18 qui rendent obligatoires l'information du public quant à la localisation des champs d'OGM", a déclaré à l'AFP Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace.
(D'après agence)
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La justice leur reproche d'avoir incité au fauchage fin juillet de deux champs OGM en publiant sur le site internet de l'association leurs emplacements.
- le 16/03/2007 - 16h28
La présidente de Greenpeace France et son adjoint ont été mis en examen jeudi à Paris pour avoir incité au fauchage fin juillet de deux champs d'OGM en publiant sur le site internet de l'association leurs emplacements. Katia Kanas et Pascal Husting devront répondre d'"incitation ou provocation directe à la commission d'un crime ou d'un délit en l'occurence la destruction d'un champ OGM", selon des sources judiciaires.
Une information judiciaire avait été ouverte après une plainte de deux agriculteurs propriétaires des cultures détruites, Claude Menara, installé à Bouglon (Lot-et-Garonne), et Gilles Metge dont l'exploitation se trouve à Saint-Hilaire (Haute-Garonne). Leurs parcelles de maïs transgénique avaient été fauchées dans la nuit du 26 au 27 juillet pour le premier, le 30 juillet pour le second.
"Le travail que le gouvernement aurait dû faire"
Le 27 juin, la cour d'appel d'Orléans avait condamné 49 faucheurs pour la destruction de parcelles de maïs génétiquement modifié dans le Loiret en 2004 et 2005. Au lendemain de ce jugement, Greenpeace France avait décidé de publier sur son site internet une carte précisant l'emplacement exact des cultures OGM qui seront fauchées un mois plus tard. Le 26 juillet, un jugement en référé avait contraint l'organisation écologique à retirer cette carte.
Juste après ces mises en examen, la juge d'instruction a clos son dossier. "On nous reproche d'avoir fait le travail que le gouvernement aurait dû faire en vertu des textes européens, et notamment la directive 2001/18 qui rendent obligatoires l'information du public quant à la localisation des champs d'OGM", a déclaré à l'AFP Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace.
(D'après agence)
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