On n'en parle pas beaucoup mais les allemands ont aussi subit ce genre de provocation
La défense anti-aérienne des casques bleus français de la Finul s'est préparée ce vendredi à riposter, pour la troisième fois en l'espace de quelques semaines, à des survols par des avions israéliens d'une de leurs positions au Liban sud.La Finul a observé dans la matinée quatorze violations israéliennes de l'espace territorial libanais dont onze dans la zone de déploiement du bataillon français dans le secteur central du Liban sud, a affirmé le porte-parole Milos Strugar.
Lorsque deux avions de combats F15 ont survolé la région à basse altitude et très grande vitesse tandis que deux autres avions de reconnaissance israéliens RC12 survolaient le quartier général du bataillon à Jabal Maroun (est de Tyr), la défense anti-aérienne de cette unité française a pris des mesures préparatoires à une riposte conformément aux règles d'engagement de la Finul, a ajouté le porte-parole.
Selon M. Strugar, le commandant de la Finul, le général français Alain Pellegrini, a fermement protesté auprès des autorités israéliennes, à la suite de ces survols, leur demandant de mettre fin à ces actions inacceptables et en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les règles d'engagement de la Finul stipulent que les casques bleus ont le droit à l'auto-défense et à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la troupe, ses installations et ses équipements, a rappelé le porte-parole.
La résolution 1701 a permis de déployer la Finul-bis, aux côtés de l'armée libanaise, pour consolider la trève à la frontière libano-israélienne, après les combats de juillet-août entre Israël et le Hezbollah chiite libanais.
La France est le premier contributeur de la Finul avec 1.650 casques bleus sur les 9.500 soldats déployés en son sein. Il s'agit du troisième incident de ce genre au cours des dernières semaines entre le contingent français de la Finul (Force intérimaire de l'ONU pour le Liban sud) et l'aviation israélienne. La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré le 8 novembre que des casques bleus français avaient été "à deux secondes", le 31 octobre, de tirer des missiles sol-air sur des chasseurs-bombardiers israéliens qui avaient piqué sur leur position au Liban sud.
Paris avait formellement protesté auprès de Tel Aviv après ce simulacre d'attaque. Un porte-parole français du ministère de la Défense avait pour sa part rappelé le survol par l'aviation israélienne dans des conditions analogues de deux navires français et allemand patrouillant le long des côtes libanaises au nom de l'ONU.
Malgré les mises en garde de la France, et le mécontentement des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (dont les Etats-Unis, alliés d'Israël), Tel Aviv a affirmé qu'il n'était pas possible d'arrêter ces survols "pour le moment".
De fait, les survols du Liban par les avions de combat israéliens qui poussent parfois leur incursion jusqu'à la capitale, Beyrouth, et au delà, ne ne se sont pas arrêtés depuis la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah le 14 août.
L'incident de vendredi survient quelques jours seulement après que Mme Alliot-Marie se fut félicitée que l'aviation israélienne n'ait pas répété ses marques d'hostilité à l'égard des casques bleus lors de ses survols du territoire libanais.
(D'après AFP)
La défense anti-aérienne des casques bleus français de la Finul s'est préparée ce vendredi à riposter, pour la troisième fois en l'espace de quelques semaines, à des survols par des avions israéliens d'une de leurs positions au Liban sud.La Finul a observé dans la matinée quatorze violations israéliennes de l'espace territorial libanais dont onze dans la zone de déploiement du bataillon français dans le secteur central du Liban sud, a affirmé le porte-parole Milos Strugar.
Lorsque deux avions de combats F15 ont survolé la région à basse altitude et très grande vitesse tandis que deux autres avions de reconnaissance israéliens RC12 survolaient le quartier général du bataillon à Jabal Maroun (est de Tyr), la défense anti-aérienne de cette unité française a pris des mesures préparatoires à une riposte conformément aux règles d'engagement de la Finul, a ajouté le porte-parole.
Selon M. Strugar, le commandant de la Finul, le général français Alain Pellegrini, a fermement protesté auprès des autorités israéliennes, à la suite de ces survols, leur demandant de mettre fin à ces actions inacceptables et en violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU. Les règles d'engagement de la Finul stipulent que les casques bleus ont le droit à l'auto-défense et à prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger la troupe, ses installations et ses équipements, a rappelé le porte-parole.
La résolution 1701 a permis de déployer la Finul-bis, aux côtés de l'armée libanaise, pour consolider la trève à la frontière libano-israélienne, après les combats de juillet-août entre Israël et le Hezbollah chiite libanais.
La France est le premier contributeur de la Finul avec 1.650 casques bleus sur les 9.500 soldats déployés en son sein. Il s'agit du troisième incident de ce genre au cours des dernières semaines entre le contingent français de la Finul (Force intérimaire de l'ONU pour le Liban sud) et l'aviation israélienne. La ministre française de la Défense, Michèle Alliot-Marie, avait déclaré le 8 novembre que des casques bleus français avaient été "à deux secondes", le 31 octobre, de tirer des missiles sol-air sur des chasseurs-bombardiers israéliens qui avaient piqué sur leur position au Liban sud.
Paris avait formellement protesté auprès de Tel Aviv après ce simulacre d'attaque. Un porte-parole français du ministère de la Défense avait pour sa part rappelé le survol par l'aviation israélienne dans des conditions analogues de deux navires français et allemand patrouillant le long des côtes libanaises au nom de l'ONU.
Malgré les mises en garde de la France, et le mécontentement des autres membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (dont les Etats-Unis, alliés d'Israël), Tel Aviv a affirmé qu'il n'était pas possible d'arrêter ces survols "pour le moment".
De fait, les survols du Liban par les avions de combat israéliens qui poussent parfois leur incursion jusqu'à la capitale, Beyrouth, et au delà, ne ne se sont pas arrêtés depuis la fin du conflit entre Israël et le Hezbollah le 14 août.
L'incident de vendredi survient quelques jours seulement après que Mme Alliot-Marie se fut félicitée que l'aviation israélienne n'ait pas répété ses marques d'hostilité à l'égard des casques bleus lors de ses survols du territoire libanais.
(D'après AFP)