Heathrow et une nouvelle victoire des gnous.

Connaissant le modèle anglo-saxon, il me semble fort peu probable que qqu'un soit interdit de boulot pour cause de voile ou de turban ....

En fait, il mesemble que l'interdiction de "tout signe religieux" a été la seule manière, dans certains lieux, d'interdire le voile sans "discriminer".

Une lâcheté de plus, avec des effets idiots.

Si on voulait interdire le voile là où cela se jutifie, il suffisait de le dire. Point.

Pour ce qui et de mini-motifs portés en chainette autour du cou, voila qu'on interdit la croix, la main de Fatma, l'étoile de David ... Il faudrait encore ajouter à la liste des pendentifs prohibés le trèfle à quatre feuilles (trop irlandais), le petit coeur (trop romantique), le petit cochon (pas kasher), le 666 (diabolique), la petite bouteille de Coke (publicitaire), le signe $ (capitaliste pro américain), etc, etc ...

La mode peut s'étendre à tous les colifichets, l'impression des tee shirts, et les interdictions faire tache d'huile ...

Fran6 :

"Je pense que justement dans ce cas ci ce ne sont pas les convictions religieuses de cette dame dont il est question mais le fait qu'elle ne se plie pas à un règlement d'ordre intérieur ..."

Comme, tout à coup, il faut se plier à un règlement d'ordre intérieur.

Ce n'est pas l'avis d'autres quand il s'agit d'écoles ou de services publics.

Pour ce qui et de mini-motifs portés en chainette autour du cou, voila qu'on interdit la croix, la main de Fatma, l'étoile de David ... Il faudrait encore ajouter à la liste des pendentifs prohibés le trèfle à quatre feuilles (trop irlandais), le petit coeur (trop romantique), le petit cochon (pas kasher), le 666 (diabolique), la petite bouteille de Coke (publicitaire), le signe $ (capitaliste pro américain), etc, etc ...

...et tu oublies le triskel (néo nazi ) !!!

Si , si : à mon grand ahurissement , j'ai un jour essuyé une bordée d'injures gauchisto-bien-pensantes sur MSN ... parce que mon profil était illustré d'une photo où je portais innocemment un joli pendentif celtique.

Le jour où on mettra les connards sur orbite,y'aura un vache embouteillage dans la stratosphère,moi j'vous l'dis !

Mais qui, au départ, s'est plaint du port de cette croix ? Il y a quand même bien quelqu'un qui n'aimait pas.

André a écrit:Mais qui, au départ, s'est plaint du port de cette croix ? Il y a quand même bien quelqu'un qui n'aimait pas.

sa hiérarchie, suis un peu dédé!

http://www.courrierinternational.com/planetepresse/planeteP_notule.asp?not_id=3460

il est de droite le daily mail !!!

(je viens de gagner le concours pour faire enrager tom nan ????)

Ne serait-on pas un peu occupé à se chatouiller pour se faire rire?

Si la hiérarchie de cette employée l'a sanctionnée parce qu'elle portait "un bijou visible" au mépris du règlement , où est le problème?

L'article souligne qu'en lui faisant remarquer l'infraction , sa hiérarchie lui a suggéré de de dissimuler sa croix sous un foulard aux couleurs de la compagnie - ceci me paraît témoigner d'un respect décent pour les motivations religieuses de l'intéressée.

Pour qu'il y ait motif à pousser des clameurs indignées,il faudrait établir que la dame a été sanctionnée SOUS PRETEXTE de "bijou visible" alors que le vrai motif de la sanction - qui serait alors une brimade , c'est vrai -aurait été le port d'un accessoire- à -signification- religieuse-autre-que-musulmane.

Je croi que son sentiment d'injustice vient mois de l'obligation d'ôter sa minuscule croix que de devoir, ce faisant, côtoyer les nanas enfoulardées, ou des sikhs enturbannés pour raisons religieuses ...

Mais justement,on ne l'a pas obligée à l'ôter - elle pouvait très bien la garder du moment qu'elle ne contrevenait pas au point "pas de bijou visible".J'en conviens,l'argument a bien un petit quelque chose de "chêvre-choutiste" et de jésuitique.

Et certes,l'argument est réversible : ou bien il y a un uniforme auquel tout le monde doit se tenir (donc,pas plus de hijab ou de turban que de croix,et peu importe qu'un couvre-chef ne soit pas à proprement parler un bijou ) ... ou bien des dérogations sont envisageables pour des motifs de ferveur religieuse personnelle (mais alors,aussi bien pour la croix que pour le hijab ou le turban).

"sa hiérarchie, suis un peu dédé! "

Pardon. Je ne le ferai plus.

Le débat sur le voile islamique est relancé par la suspension d'une enseignante outre-Manche
LE MONDE | 16.10.06
LONDRES CORRESPONDANT

Le débat sur le port du voile islamique dans les lieux publics, lancé en Grande-Bretagne par Jack Straw, ministre des relations avec le parlement et ancien ministre des affaires étrangères, a monté d'un cran. Plusieurs ministres, députés et intellectuels l'ont alimenté à l'occasion de la découverte d'une nouvelle affaire qui met en scène une jeune institutrice musulmane.

Aishah Azmi, 24 ans, enseigne comme assistante dans une école d'Etat anglicane de Dewsbury, au nord de l'Angleterre, où la majorité des élèves, âgés de 7 à 11 ans, sont musulmans. Cette mère de deux enfants, mariée à un médecin, portait le voile - qui recouvrait son visage sauf les yeux - pendant ses cours. Des écoliers se sont plaints d'avoir du mal à comprendre ses leçons d'anglais. La direction lui a demandé d'ôter son voile en classe. Elle a refusé, et a été suspendue.

Le chef d'établissement dit avoir pris sa décision en fonction du seul intérêt des élèves et sans motivation religieuse. Dans cette école, la majorité des enfants ont pour première langue l'urdu, le pendjabi, ou le gujarati, trois langues d'Asie du Sud pratiquées dans leur famille. Leur apprentissage de l'anglais exige un soin particulier. "Ces enfants ont besoin de voir le visage, et notamment le mouvement des lèvres de leur enseignante", a expliqué un porte-parole des autorités locales.

Aishah Azmi a saisi la justice. Elle assure maintenant qu'elle accepterait d'enlever son voile pendant les cours, à condition qu'elle puisse le remettre dès sa sortie de classe pour que son visage ne soit pas vu de ses collègues enseignants.

Dans une interview à la BBC, elle a reconnu que lors de son entretien d'embauche, qui s'est tenu en présence d'un homme, elle ne portait pas le voile et n'avait pas fait connaître son intention d'enseigner voilée.

L'affaire a relancé la controverse. Phil Woolas, secrétaire d'Etat au gouvernement local, a appelé au licenciement d'Aishah Azmi : "Elle s'est mise elle-même dans cette situation. Il y a en démocratie des limites à ne pas franchir." L'un des dirigeants conservateurs, David Davis, a reproché à certains leaders musulmans de prôner "un apartheid volontaire". Gordon Brown, probable prochain premier ministre, a estimé "préférable pour la Grande-Bretagne que moins de femmes portent le voile".

Après les propos de Jack Straw, Tony Blair avait temporisé en affirmant que le voile relevait d'un "choix personnel", mais qu'on pouvait en discuter "sans devenir hystérique". La polémique s'est étendue entre-temps aux signes d'appartenance religieuse. On a appris samedi qu'une hôtesse d'accueil de British Airways avait été licenciée pour avoir refusé d'enlever un collier orné d'un petit crucifix. Un ministre, Peter Hain, a jugé cette décision "idiote".

Jean-Pierre Langellier

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-823962@51-820989,0.html

Il faudrait revoir tout le système ...

Par exemple, autoriser des "signes religieux", limités à 1 cm².
Ou les supprimer tout à fait pour les fonctionnaires.

Mais alors, sans l'ombre d'une tolérance pour le voile, toujours dans l'exercice d'une fonction publique.

Une enseignante qui enseigne le visage voilé n'est pas admissible pour moi. Les Anglais poussent le bouchon un peu loin dans la tolérance !

Je pense qu'il faudrait effectivement prévoir une loi qui accepte les manisfestation d'appartenance religieuse de manière discrète et avec des limites claires en matière de reconnaissance de l'identité, de maintien de l'interaction, d'ouverture aux autres, de sécurité et d'hygiène.

Le foulard est suffisant pour manifester sa foi et sa pudeur. Le reste relève d'interprétations intégristes et sexistes qui ne devraient pas être admises.