On sait qu'en dehors de toutes difficultés fiancières légitimes, de nombreux locataires s'imaginent de plus en plus que payer son loyer à un "immonde" propriétaire est un geste de bonne volonté purement facultatif.
Le seul recours pour le propriétaire, en cas de situation prolongée et parfois au moment où la défaillance de son locataire le met dans une situation difficile, est d'en appeler au Juge, dont on connait l'immense mansuétude pour ces locataires.
Dans l'hypothèse où le Juge décide cependant de demander à l'indélicat de déguerpir, il faut encore procéder à une mise en demeure par Huissier (très cher), puis attendre deux mois (au mieux, si on n'est pas en hiver), puis mander Huissier, Police, serrurier et déménageur, toujours aux frais du malheureux propriétaire, qui pourra ensuite netoyer les lieux et les remettre en état. Il faudra aussi prévenir le CPAS, de telle sorte qu'un relogemennt d'urgence soit prévu.
Ces dispositions, incroyablemennt favorables aux mauvais payeurs volontaires (qui jonglent avec le système !) viennent de trouver une association (Solidarité je-ne-sais-quoi) qui, désormais, s'oppose par la force à toute expulsion, comme on vient de le voir à Charleroi.
Sur le plan juridique, c'est évidemment complètement anarchique : sans doute les Juges devront-ils ajouter à leur ordre d'expulsion la mention "si les associations le permettent)
Sur le plan humain, c'est désastreux, parce qu'il ne faut pas douter que les propriétaires vont se montrer plus méfiants, exiger des références financières accrues, et majorer les garanties locatives.
Le seul recours pour le propriétaire, en cas de situation prolongée et parfois au moment où la défaillance de son locataire le met dans une situation difficile, est d'en appeler au Juge, dont on connait l'immense mansuétude pour ces locataires.
Dans l'hypothèse où le Juge décide cependant de demander à l'indélicat de déguerpir, il faut encore procéder à une mise en demeure par Huissier (très cher), puis attendre deux mois (au mieux, si on n'est pas en hiver), puis mander Huissier, Police, serrurier et déménageur, toujours aux frais du malheureux propriétaire, qui pourra ensuite netoyer les lieux et les remettre en état. Il faudra aussi prévenir le CPAS, de telle sorte qu'un relogemennt d'urgence soit prévu.
Ces dispositions, incroyablemennt favorables aux mauvais payeurs volontaires (qui jonglent avec le système !) viennent de trouver une association (Solidarité je-ne-sais-quoi) qui, désormais, s'oppose par la force à toute expulsion, comme on vient de le voir à Charleroi.
Sur le plan juridique, c'est évidemment complètement anarchique : sans doute les Juges devront-ils ajouter à leur ordre d'expulsion la mention "si les associations le permettent)
Sur le plan humain, c'est désastreux, parce qu'il ne faut pas douter que les propriétaires vont se montrer plus méfiants, exiger des références financières accrues, et majorer les garanties locatives.