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    La Chine cible le maillon faible français

    silverbold
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    La Chine cible le maillon faible français Empty La Chine cible le maillon faible français

    Message  silverbold Mar 22 Avr - 7:57

    La Chine cible le maillon faible français
    ARNAUD VAULERIN
    QUOTIDIEN : mardi 22 avril 2008
    0 réaction

    Retour au calme en Chine ? Non. Après un week-end de vives manifestations antifrançaises en Chine et antimédias occidentaux à Paris, la contestation s’est poursuivie hier dans neuf villes chinoises. Paris a regretté certains «gestes» de manifestants qui avaient brûlé et maculé de croix gammées des drapeaux français. Et rappelé sa position «claire» sur le Tibet : «Nous appelons à l’apaisement et au dialogue» entre Pékin et les représentants du dalaï-lama.


    Pourquoi la France est-elle la première cible des autorités chinoises ?

    Le fiasco du parcours de la flamme olympique à Paris, le 7 avril, a hérissé Pékin. Et les menaces d’un boycott français de la cérémonie d’ouverture n’ont rien arrangé. Mais au-delà de ces conjonctures, ce coup de froid entre Pékin et Paris tient à la nature structurelle de leurs rapports. «La France est une cible commode parce que l’enjeu politique reste très symbolique car cette supposée relation privilégiée est surtout de l’ordre du discours», note Françoise Mengin du Centre d’études et de recherches internationales (Ceri). Valérie Niquet, directrice du centre Asie à l’Institut français des relations internationales (Ifri) rappelle qu’il y «a eu une grande inquiétude en Chine quand Nicolas Sarkozy a été élu. Pékin redoutait que la rupture évoquée signifie également la fin de l’ère Chirac» et de la bonne entente avec la France, quand l’Elysée vantait son «partenariat global stratégique» avec la Chine. Mais lors de sa venue à Pékin, fin novembre, le chef de l’Etat n’a pas renié l’héritage chiraquien. «Les Chinois ont crû alors que tout avait été dit, que tout allait bien, ajoute Valérie Niquet. Ils n’ont pas compris le changement de cap de Paris», après la crise tibétaine.

    Pékin a ensuite noté que la position de la France quant à sa participation aux Jeux olympiques était confuse. Et a exploité cette ambiguïté née des silences de Nicolas Sarkozy et des propos de Rama Yade, vite démentis par Bernard Kouchner. «Pékin a l’impression qu’un battage médiatique peut aboutir à un changement d’attitude français», souligne Valérie Niquet. Très tactique, Pékin n’oublie surtout pas que la France va présider l’Union européenne dès juillet. Juste un petit mois avant le début des JO. «Pékin entend faire comprendre qu’il vaut mieux ne pas adopter une position commune hostile à son encontre», fait remarquer la chercheuse de l’Ifri. Si tel était le cas, souligne Françoise Mengin, «cela empêcherait que la Chine opère un chantage d’un Etat contre un autre».

    L’argument économique peut-il peser dans la crise ?

    Paris et Pékin ont signé des contrats commerciaux pour une vingtaine de milliards d’euros en novembre. Mais «la France n’est que le cinquième client européen de la Chine . La position de la France sur le marché chinois ne pourra pas rattraper celle de l’Allemagne tant que les gros contrats ne sont pas soutenus par un commerce courant», explique Françoise Mengin. Qui rappelle que la «Chine représente le plus gros déficit commercial de la France, avec 16,2 milliards d’euros en 2006 [un chiffre qui a doublé depuis 2002]».

    Que peut faire la France ?

    «Céder trop vite serait une erreur, avance Valérie Niquet. Finalement, maintenir l’ambiguïté et une relative indifférence reste la meilleure réponse.» Nicolas Sarkozy a chargé trois missi dominici de porter des paroles d’apaisement aux autorités chinoises : Christian Poncelet, président du Sénat, Jean-Pierre Raffarin, ex-Premier ministre, et Jean-David Levitte, conseiller diplomatique du Président. Ce dernier sera à Pékin en fin de semaine. Hier, Poncelet a déjà remis en main propre une lettre du Président à l’athlète handicapée Jin Jing, célébrée comme une héroïne en Chine pour avoir protégé la flamme olympique face aux manifestants protibétains qui voulaient s’en emparer à Paris.

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/322515.FR.php
    MP
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    Date d'inscription : 18/06/2006

    La Chine cible le maillon faible français Empty Re: La Chine cible le maillon faible français

    Message  MP Mar 22 Avr - 9:04

    Ne cherchons pas midi à 14 heures.

    Les manifestations françaises, totalement irresponsables comme d'hab, ont été une véritable giffle à tous les chinois qui, en outre, n'en comprennent absolument pas la raison.

    Outre qu'elles ont totalement ruiné l'image olympique, nuit à celle fort zen de tibétains, et bloqué les progrès diplomatiques dans l'affaire du Tibet, elles ont fait "perdre la face" aux chinois, et pas seulement à leur gouvernement.

    Un outrage que l'âme chinoise n'est pas prête d'oublier.

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