Furie islamique : une caricature au Bangladesh entraîne le meurtre de Chrétiens au Nigeria
traduction
# Petit, comment tu t'appelles ?
- mon nom est Babu
# il est coutume de dire Muhammed devant chaque nom..
# comment s'appelle ton père ?
- Muhammed Abu.
# qu'est ce que tu tiens sur tes genoux ?
- un Muhammed chat.
Récemment, un dessinateur musulman bangladeshi de vingt ans a dessiné une caricature qui a été publiée dans un journal du Bangladesh. Il était destiné à caricaturer la manie locale d’ajouter “Muhammad” devant son nom. Dans ce dessin, un mollah demande à un petit garçon le nom du petit chat qu’il tient dans ses bras ; l’enfant répond : ‘Muhammad chat.’ Cela a provoqué un tollé chez les musulmans du Bangladesh. Le chef du Khelafot Andolon (Mouvement pour le Califat) Maulana Ashraf a déclaré que : “ce dessin déshonore le prophète de l’islam en appelant un chat ‘Muhammad'. Comme dans le cas des caricatures danoises le prophète Muhammad a été insulté dans le Bangladesh majoritairement musulman !” Le principal responsable de la Mosquée Nationale du Bangladesh, a déclaré : "c'est une offense atroce, c’est dangereux."
Cela a provoqué de violentes protestations dans la capitale du Bangladesh malgré la loi martiale interdisant les manifestations. Le journal a immédiatement présenté des excuses ; le dessinateur en a fait autant et ce n’est pas tout : la totalité de la communauté journalistique du pays a demandé pardon au peuple. Cela n’a pas suffit à apaiser les protestataires qui exigent la fermeture du journal et la mise à mort du caricaturiste. Pour protéger le jeune dessinateur d’un lynchage par les émeutiers les autorités l’ont arrêté et jeté en prison sous l’inculpation sans fondement d’avoir “blessé les sentiments religieux du peuple.” Cette réaction des musulmans du Bangladesh, de même que les réactions liées aux caricatures de Mahomet dans les journaux danois et suédois, n’a rien de surprenant sachant que le prophète Mahomet lui-même était impitoyable avec ceux qui le critiquaient, particulièrement les poètes et les chanteurs qui avaient ridiculisé sa foi.
Répercutions au Nigeria
En quoi cette caricature bangladaise concerne-t-elle les chrétiens du Nigeria vivant à des milliers de kilomètres sur un autre continent? Selon un article de la presse nigériane, cela a entraîné le massacre de neuf chrétiens par des émeutiers musulmans dans l’état islamiste de Kano au Nigeria. Il y a également eu des actes de vandalismes généralisés contre les commerces, maisons et propriétés de chrétiens et des saccages d’églises. Le secrétaire général de la Christian Association of Nigeria, M. Samuel Salifu, a déclaré :
“…Ils (les musulmans) ont vu une caricature sur Internet, ils ont découvert que cette caricature avait été dessinée par un musulman du Bangladesh âgé de 20 ans et ont décidé de passer leurs nerfs sur des chrétiens innocents et leurs églises.”
Salifu a continué :
"Ils ne peuvent pas contrôler leur colère, ils saisissent des couteaux et massacrent. Quand vous leur dites que ce qu’ils font est mal ils se retournent contre vous et tuent.”
http://allafrica.com/stories/200710010703.html
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# Petit, comment tu t'appelles ?
- mon nom est Babu
# il est coutume de dire Muhammed devant chaque nom..
# comment s'appelle ton père ?
- Muhammed Abu.
# qu'est ce que tu tiens sur tes genoux ?
- un Muhammed chat.
Récemment, un dessinateur musulman bangladeshi de vingt ans a dessiné une caricature qui a été publiée dans un journal du Bangladesh. Il était destiné à caricaturer la manie locale d’ajouter “Muhammad” devant son nom. Dans ce dessin, un mollah demande à un petit garçon le nom du petit chat qu’il tient dans ses bras ; l’enfant répond : ‘Muhammad chat.’ Cela a provoqué un tollé chez les musulmans du Bangladesh. Le chef du Khelafot Andolon (Mouvement pour le Califat) Maulana Ashraf a déclaré que : “ce dessin déshonore le prophète de l’islam en appelant un chat ‘Muhammad'. Comme dans le cas des caricatures danoises le prophète Muhammad a été insulté dans le Bangladesh majoritairement musulman !” Le principal responsable de la Mosquée Nationale du Bangladesh, a déclaré : "c'est une offense atroce, c’est dangereux."
Cela a provoqué de violentes protestations dans la capitale du Bangladesh malgré la loi martiale interdisant les manifestations. Le journal a immédiatement présenté des excuses ; le dessinateur en a fait autant et ce n’est pas tout : la totalité de la communauté journalistique du pays a demandé pardon au peuple. Cela n’a pas suffit à apaiser les protestataires qui exigent la fermeture du journal et la mise à mort du caricaturiste. Pour protéger le jeune dessinateur d’un lynchage par les émeutiers les autorités l’ont arrêté et jeté en prison sous l’inculpation sans fondement d’avoir “blessé les sentiments religieux du peuple.” Cette réaction des musulmans du Bangladesh, de même que les réactions liées aux caricatures de Mahomet dans les journaux danois et suédois, n’a rien de surprenant sachant que le prophète Mahomet lui-même était impitoyable avec ceux qui le critiquaient, particulièrement les poètes et les chanteurs qui avaient ridiculisé sa foi.
Répercutions au Nigeria
En quoi cette caricature bangladaise concerne-t-elle les chrétiens du Nigeria vivant à des milliers de kilomètres sur un autre continent? Selon un article de la presse nigériane, cela a entraîné le massacre de neuf chrétiens par des émeutiers musulmans dans l’état islamiste de Kano au Nigeria. Il y a également eu des actes de vandalismes généralisés contre les commerces, maisons et propriétés de chrétiens et des saccages d’églises. Le secrétaire général de la Christian Association of Nigeria, M. Samuel Salifu, a déclaré :
“…Ils (les musulmans) ont vu une caricature sur Internet, ils ont découvert que cette caricature avait été dessinée par un musulman du Bangladesh âgé de 20 ans et ont décidé de passer leurs nerfs sur des chrétiens innocents et leurs églises.”
Salifu a continué :
"Ils ne peuvent pas contrôler leur colère, ils saisissent des couteaux et massacrent. Quand vous leur dites que ce qu’ils font est mal ils se retournent contre vous et tuent.”
http://allafrica.com/stories/200710010703.html
