National missile defense
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, Rechercher
Cet article est une ébauche à compléter concernant le domaine militaire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.
Logo de la Missile Defense ayant succédé a l'IDS
Logo de la Missile Defense ayant succédé a l'IDS
Logo de l'agence de la garde nationale des États-Unis en charge de la défense missile
Logo de l'agence de la garde nationale des États-Unis en charge de la défense missile
La Missile defense, anciennement National missile defense, appelé communément bouclier antimissile est un système comprenant des radars et des missiles, et qui a pour but de détecter et de détruire les missiles balistique ennemis dirigés vers le territoire des États-Unis d'Amérique et de certains de leurs alliés (Japon, OTAN entre autres). En fonction depuis novembre 2004, le programme s'étend jusqu'en 2012. En 2007, le budget alloué à ce projet s'élève à 9 milliards de dollars.
Sommaire
[masquer]
* 1 Histoire
* 2 Le plan de développement
* 3 Les étapes de neutralisation d'un missile
* 4 L'opinion de la communauté internationale
* 5 Voir aussi
* 6 Liens externes
Histoire [modifier]
exoatmospheric kill vehicle (EKV), la charge utile du missile EKV
exoatmospheric kill vehicle (EKV), la charge utile du missile EKV
Le projet naît en pleine guerre froide, alors que Ronald Reagan est élu président des États-Unis. Le 23 mars 1983, celui-ci crée l'Initiative de défense stratégique (IDS), projet surnommé Guerre des étoiles et qui vise à protéger les Américains des missiles nucléaires soviétiques. Mais, à la fin de l'URSS en 1991, le programme perd sa raison d'être et est mis de côté. En 1993, il est officiellement aboli par Bill Clinton.
C'est pourtant sous le mandat de celui-ci que, en 1999, démarre le National Missile Defence, un programme semblable au précédent qui a cependant un objectif moins ambitieux : défendre le pays contre une offensive mineure (une vague d'une vingtaine d'ICBM et d'une centaine d'ogives, non contre une attaque massive. La seconde démarcation du projet de Reagan est que l'arsenal ne se trouve non pas dans l'espace, mais au sol. Mais les essais ne sont pas concluants et, en janvier 2001, Bill Clinton tire sa révérence en laissant le soin à son successeur de trancher sur l'avenir du projet.
Le 11 septembre 2001, les États-Unis sont frappés par des attentats qui inciteront le président George W. Bush à se retirer du traité ABM (anti-missiles balistiques), qui interdisait alors le déploiement d'un système global de défense antimissile sur le territoire américain. C'est le 17 décembre 2002 qu'on annonce officiellement la relance du programme National Missile Defence sous le controle de la Missile Defense Agence du département de la Défense des États-Unis.
Le programme actuel prévoit une centaine d'antimissiles pour pouvoir intercepter une vague d'une vingtaine de missiles balistiques provenant d'Eurasie.
Le plan de développement [modifier]
Tir en décembre 2001 du prototype du Ground-Based Midcourse Defense, déclaré opérationnel depuis
Tir en décembre 2001 du prototype du Ground-Based Midcourse Defense, déclaré opérationnel depuis
* En novembre 2004, six intercepteurs de missiles à longue portée sont disposés sur terre en Alaska.
* En 2005, 14 autres missiles antimissiles et des missiles Patriot viennent s'ajouter en Alaska. 20 intercepteurs de missiles de courte et de moyenne portée sont ajoutés sur des navires de l'US Navy équipés du système de combat Aegis.
* On prévoit également l'utilisation de radars Cobra Dane sur l'île de Shemya, en Alaska, à la base américaine de Beale, en Californie, et à la base britannique de Fylingdales, au Royaume-Uni.
* En 2007, des discutions sont en cours pour l'installation d'un radar en République tchèque et d'une dizaine de missiles intercepteurs en Pologne.
* À long terme, il est prévu d'ajouter au programme plusieurs destroyers Aegis équipés de radars SPY-1, l'installation du laser COIL sur un Boeing YAL-1, un grand nombre de satellites de détection, tout cela devant être achevé en 2012.
Les étapes de neutralisation d'un missile [modifier]
Tir d'un missile mer-air SM-3
Tir d'un missile mer-air SM-3
Une fois lancé, le missile balistique ennemi est neutralisé en 30 minutes au plus.
* Le missile ennemi est lancé.
* Les satellites-espion détectent la menace.
* L'état-major est alerté.
* Les destroyers détectent le missile avec leurs radars pour déterminer sa trajectoire et tirent des Standard SM-3.
* Un Boeing YAL-1 en circuit d'attente tente de détruire le missile en vol avec son laser COIL.
* Les intercepteurs situés en Alaska et en Californie sont lancés.
* Si toutes ces mesures ont échoué, des camions-remorques munis de radars et de lanceurs traquent le missile.
* En cas d'échec, les batteries de missiles sol-air THAAD (Theater High Altitude Area Defense) font feu.
* Ultime tentative de destruction avec les batteries de missiles Patriot PAC-3.
* Le missile est (idéalement) détruit.
L'opinion de la communauté internationale [modifier]
Les pays ou l'opinion publique est en majorité pour le projet de bouclier antimissile sont :
Les pays ou l'opinion publique est en majorité contre le projet de bouclier antimissile sont :
* Pologne (55% contre, juillet 2007)[1]
Les gouvernements pour le projet de bouclier antimissile sont ceux des pays suivants :
* Allemagne
* Australie
* Inde
* Israël
* Italie
* Japon
* Royaume-Uni
Les gouvernements contre le projet de bouclier antimissile sont :
* Canada (à confirmer par le nouveau gouvernement conservateur)
* Chine
* Russie
http://fr.wikipedia.org/wiki/National_missile_defense
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, Rechercher
Cet article est une ébauche à compléter concernant le domaine militaire, vous pouvez partager vos connaissances en le modifiant.
Logo de la Missile Defense ayant succédé a l'IDS
Logo de la Missile Defense ayant succédé a l'IDS
Logo de l'agence de la garde nationale des États-Unis en charge de la défense missile
Logo de l'agence de la garde nationale des États-Unis en charge de la défense missile
La Missile defense, anciennement National missile defense, appelé communément bouclier antimissile est un système comprenant des radars et des missiles, et qui a pour but de détecter et de détruire les missiles balistique ennemis dirigés vers le territoire des États-Unis d'Amérique et de certains de leurs alliés (Japon, OTAN entre autres). En fonction depuis novembre 2004, le programme s'étend jusqu'en 2012. En 2007, le budget alloué à ce projet s'élève à 9 milliards de dollars.
Sommaire
[masquer]
* 1 Histoire
* 2 Le plan de développement
* 3 Les étapes de neutralisation d'un missile
* 4 L'opinion de la communauté internationale
* 5 Voir aussi
* 6 Liens externes
Histoire [modifier]
exoatmospheric kill vehicle (EKV), la charge utile du missile EKV
exoatmospheric kill vehicle (EKV), la charge utile du missile EKV
Le projet naît en pleine guerre froide, alors que Ronald Reagan est élu président des États-Unis. Le 23 mars 1983, celui-ci crée l'Initiative de défense stratégique (IDS), projet surnommé Guerre des étoiles et qui vise à protéger les Américains des missiles nucléaires soviétiques. Mais, à la fin de l'URSS en 1991, le programme perd sa raison d'être et est mis de côté. En 1993, il est officiellement aboli par Bill Clinton.
C'est pourtant sous le mandat de celui-ci que, en 1999, démarre le National Missile Defence, un programme semblable au précédent qui a cependant un objectif moins ambitieux : défendre le pays contre une offensive mineure (une vague d'une vingtaine d'ICBM et d'une centaine d'ogives, non contre une attaque massive. La seconde démarcation du projet de Reagan est que l'arsenal ne se trouve non pas dans l'espace, mais au sol. Mais les essais ne sont pas concluants et, en janvier 2001, Bill Clinton tire sa révérence en laissant le soin à son successeur de trancher sur l'avenir du projet.
Le 11 septembre 2001, les États-Unis sont frappés par des attentats qui inciteront le président George W. Bush à se retirer du traité ABM (anti-missiles balistiques), qui interdisait alors le déploiement d'un système global de défense antimissile sur le territoire américain. C'est le 17 décembre 2002 qu'on annonce officiellement la relance du programme National Missile Defence sous le controle de la Missile Defense Agence du département de la Défense des États-Unis.
Le programme actuel prévoit une centaine d'antimissiles pour pouvoir intercepter une vague d'une vingtaine de missiles balistiques provenant d'Eurasie.
Le plan de développement [modifier]
Tir en décembre 2001 du prototype du Ground-Based Midcourse Defense, déclaré opérationnel depuis
Tir en décembre 2001 du prototype du Ground-Based Midcourse Defense, déclaré opérationnel depuis
* En novembre 2004, six intercepteurs de missiles à longue portée sont disposés sur terre en Alaska.
* En 2005, 14 autres missiles antimissiles et des missiles Patriot viennent s'ajouter en Alaska. 20 intercepteurs de missiles de courte et de moyenne portée sont ajoutés sur des navires de l'US Navy équipés du système de combat Aegis.
* On prévoit également l'utilisation de radars Cobra Dane sur l'île de Shemya, en Alaska, à la base américaine de Beale, en Californie, et à la base britannique de Fylingdales, au Royaume-Uni.
* En 2007, des discutions sont en cours pour l'installation d'un radar en République tchèque et d'une dizaine de missiles intercepteurs en Pologne.
* À long terme, il est prévu d'ajouter au programme plusieurs destroyers Aegis équipés de radars SPY-1, l'installation du laser COIL sur un Boeing YAL-1, un grand nombre de satellites de détection, tout cela devant être achevé en 2012.
Les étapes de neutralisation d'un missile [modifier]
Tir d'un missile mer-air SM-3
Tir d'un missile mer-air SM-3
Une fois lancé, le missile balistique ennemi est neutralisé en 30 minutes au plus.
* Le missile ennemi est lancé.
* Les satellites-espion détectent la menace.
* L'état-major est alerté.
* Les destroyers détectent le missile avec leurs radars pour déterminer sa trajectoire et tirent des Standard SM-3.
* Un Boeing YAL-1 en circuit d'attente tente de détruire le missile en vol avec son laser COIL.
* Les intercepteurs situés en Alaska et en Californie sont lancés.
* Si toutes ces mesures ont échoué, des camions-remorques munis de radars et de lanceurs traquent le missile.
* En cas d'échec, les batteries de missiles sol-air THAAD (Theater High Altitude Area Defense) font feu.
* Ultime tentative de destruction avec les batteries de missiles Patriot PAC-3.
* Le missile est (idéalement) détruit.
L'opinion de la communauté internationale [modifier]
Les pays ou l'opinion publique est en majorité pour le projet de bouclier antimissile sont :
Les pays ou l'opinion publique est en majorité contre le projet de bouclier antimissile sont :
* Pologne (55% contre, juillet 2007)[1]
Les gouvernements pour le projet de bouclier antimissile sont ceux des pays suivants :
* Allemagne
* Australie
* Inde
* Israël
* Italie
* Japon
* Royaume-Uni
Les gouvernements contre le projet de bouclier antimissile sont :
* Canada (à confirmer par le nouveau gouvernement conservateur)
* Chine
* Russie
http://fr.wikipedia.org/wiki/National_missile_defense