La Hollande change de cap !

MP a écrit:

Pourquoi "aujourd'hui" ? Tout au contraire, les gens qui ne travaillaient pas, dans le passé, crevaient de faim. Ce n'est pus le cas, et explique peut-être pourquoi tant de gens aptes à le faire ne le font pas ...

Aujourd'hui, ce n'était pas tant par rapport à il y a 200 ans mais plutôt par rapport à il y a 15-20 ans, avant la crise économique liée au non plein emploi.

Le crise de l'emploi, (due aux paresseux, j'ai bien compris) mais aussi un peu, également, à la situation économique ("non ? Ah bon", comme dirait Sarkozy), fait qu'on ne peut pas pousser tout le monde de force au travail. Les gens répondent alors : ok, que me proposez vous... (facile mais réel).

Donc, aujourd'hui plus qu'il y a 20 ans la précarité de l'emploi est une forme de chantage et de malaise d'autant plus efficace que les gens ont connu le confort.

C'est la violence économique que les grosses sociétés (mais aussi les petites) utilisent pour faire pression sur les marchés (celui des céréales, celui du pétrole et celui du travail).

Comment il faut les politiques pour s'investir dans la politique (en étant toujours présents) et pour gagner leur croute ?

Rps 1 : Ils travaillent pendant les sessions du conseil communal ?
Rps 2 : Ils touchent pour leur(s) poste(s) dans les conseil d'administration des intercommunales
Rps 3 : Ils sont rentiers
Rps 4 : En fait, ils ne font pas de politique.

Avant d'arriver au Conseil Communal, ils ont normalement consacré tous leurs loisirs à des activités bénévoles au service de la population. Tout en jouant les "boys" dans leur section de parti local. Et cela souvent pendant des années.

Un beau jour, leur section les autorisent à se mettre sur les listes, mais bien entendu pas en ordre utile. Ils vont alors se décarcasser pour faire des voix (pour le budget, c'est assez mince,), en mutipliant des "réunions tupperware" chez des amis, les e-mails, les visites individuelles à domicile. Tout cela bien entendu en dehors de leurs heures de travail (et de celles de leurs électeurs). Sauf miracle, ils ne sont pas élus, bien entendu. (Miracle, c'est pas exemple être pré-sélectionné par la section pour ton pittoresque, genre femme ou immigré )

Bon, disons qu'après des années, tu te retrouves Conseiller Communal. Toujour pas ça qui te fait vivre ! Mais tu dois assister au Conseil, faire partie d'un tas de groupes de travail non rémunérés, et continuer à ta faire connaître (permanences, visites, activités diverses).

Peut-être, un jour, si tu es sage, tu te retrouveras dans les "happy fews" d'un Collège.

Bref, c'est bien plus long et plus astreignant qu'un Doctorat

A ceci près qu'il ne faut pas être intelligent (encore que ...), mais présent et "sympathique". Une vraie galère, pavée de la jalousie ambiante

Aujourd'hui, ce n'était pas tant par rapport à il y a 200 ans mais plutôt par rapport à il y a 15-20 ans, avant la crise économique liée au non plein emploi.

Une "crise" est par définition un phénomène violent de courte durée. il n'y a donc pas de "crise économique", mais une évolution des impératifs qui va de pair avec celle de la société.

On a voulu hyper protéger les gens, et cela a bien entendu un coût qui se répercute sur la hauteur de l'impot et des salaires bruts. Du coup, ces salaires ne peuvent être proposés qu'à des gens productifs, ce qui a éliminé les autres de l'emploi. Il ne manque pas de postes de travail non pourvus (environ 300.000 en Belgique), mais de gens capables d'assurer ces postes.

Même phénomène en matière de logement d'ailleurs. On a voulu pour chacun des logements "top", multi-sécurisés contre tout (vois l'évolution des normes dans tous les domaines, et leur coût). Il y a donc pléthore de logements, mais la masse des improductifs ne peuvent se les payer.

Donc, aujourd'hui plus qu'il y a 20 ans la précarité de l'emploi est une forme de chantage et de malaise d'autant plus efficace que les gens ont connu le confort.

Je traduis cela autrement. A force de "droits", les gens s'imaginent que l'emploi doit leur être apporté sur un plateau d'argent, et garanti à vie (comme le chômage). En fait, il n'y a aucun inconvénient à changer 10 fois d'employeur, si on est qualifié (ne serait-ce que par sa bonne volonté)

C'est la violence économique que les grosses sociétés (mais aussi les petites) utilisent pour faire pression sur les marchés (celui des céréales, celui du pétrole et celui du travail).

Nulle violence, mais la réalité économique. Personne, à moins d'être fou, ne consomme ce dont il n'a pas besoin. Ou ce qui lui coûte trop cher. Il n'y a pas d'autre stratégie dans les engagements ou les licenciements que celle des besoins de main d'oeuvre. Seul, le secteur public s'en fiche, prce que ses pertes sont supportées par les contribuables, même si l'effet général est désastreux.

[quote="MP"]

Peut-être, un jour, si tu es sage, tu te retrouveras dans les "happy fews" d'un Collège.

Ben oui.

Quand je disais que ce n'était pas accessible à tous...
Et ce n'est "que" le conseil communal !

MP a écrit:

...une évolution des impératifs qui va de pair avec celle de la société...

...à des gens productifs, ce qui a éliminé les autres de l'emploi...

...mais la masse des improductifs ne peuvent se les payer...

...si on est qualifié (ne serait-ce que par sa bonne volonté)...

Si je synthétise ta pensée : la plupart des chômeurs le sont suite à leur improductivité, due en partie à leur manque de bonne volonté à se qualifier, ce qui les rejette de la société au vu de ses impératifs actuels.

C'est une synthèse honnête ?