Iran, Venezuela, même combat
« Les ennemis de mes ennemis sont mes amis... ». C'est sans doute ce que doit se dire Hugo Chavez... Le Président vénézuélien, actuellement en visite officielle en Iran, vient en effet d'annoncer que son pays venait de s'engager à vendre de l'essence à la République islamique...
Ceci paraît à première vue surréaliste, l'Iran étant l'un des principaux pays exportateurs de pétrole ; mais chacun sait que le pays manque cruellement d'essence ; le pays ne dispose en effet pas d'une capacité de raffinage suffisante et se voit donc contraint – suprême ironie ! – d'importer plus de la moitié de l'essence qu'il consomme...
Il en coûte au pays environ 10 milliards de dollars par an ; et l'addition est encore plus salée qu'il n'y parait à première vue, le gouvernement subventionnant largement le prix de l'essence à la pompe (exprimé en d'autres termes, pour des considérations sociales, l'Etat vend l'essence aux citoyens moins cher qu'il ne l'achète ; même après les hausses tarifaires récentes, un gallon d'essence à la pompe coûte 38 cents, soit près de 10 fois moins qu'aux Etats-Unis...).
Et, précisément, Téhéran souhaite aujourd'hui limiter le coût de cette politique et ce d'autant plus que, contexte géopolitique oblige, les devises commencent à se faire plus rares...
Le gouvernement a donc récemment entrepris de rationner l'essence suscitant immédiatement l'ire de la population : des dizaines de stations-service ont ainsi été incendiées, des magasins pillés, etc. Il faut dire que cette nouvelle politique contraste étrangement avec les engagements populistes du Président Ahmadinejad...
Il ne fait nul doute que le « partenariat stratégique » proposé par Hugo Chavez répond aux vœux de Téhéran ; mais beaucoup moins à ceux de Washington...
Dans un tel contexte de guérilla diplomatique, comment s'étonner que les cours du brut se maintiennent durablement à des niveaux élevés ?...
http://www.boursorama.com/conseils/detail_conseil.phtml?news=4367477
« Les ennemis de mes ennemis sont mes amis... ». C'est sans doute ce que doit se dire Hugo Chavez... Le Président vénézuélien, actuellement en visite officielle en Iran, vient en effet d'annoncer que son pays venait de s'engager à vendre de l'essence à la République islamique...
Ceci paraît à première vue surréaliste, l'Iran étant l'un des principaux pays exportateurs de pétrole ; mais chacun sait que le pays manque cruellement d'essence ; le pays ne dispose en effet pas d'une capacité de raffinage suffisante et se voit donc contraint – suprême ironie ! – d'importer plus de la moitié de l'essence qu'il consomme...
Il en coûte au pays environ 10 milliards de dollars par an ; et l'addition est encore plus salée qu'il n'y parait à première vue, le gouvernement subventionnant largement le prix de l'essence à la pompe (exprimé en d'autres termes, pour des considérations sociales, l'Etat vend l'essence aux citoyens moins cher qu'il ne l'achète ; même après les hausses tarifaires récentes, un gallon d'essence à la pompe coûte 38 cents, soit près de 10 fois moins qu'aux Etats-Unis...).
Et, précisément, Téhéran souhaite aujourd'hui limiter le coût de cette politique et ce d'autant plus que, contexte géopolitique oblige, les devises commencent à se faire plus rares...
Le gouvernement a donc récemment entrepris de rationner l'essence suscitant immédiatement l'ire de la population : des dizaines de stations-service ont ainsi été incendiées, des magasins pillés, etc. Il faut dire que cette nouvelle politique contraste étrangement avec les engagements populistes du Président Ahmadinejad...
Il ne fait nul doute que le « partenariat stratégique » proposé par Hugo Chavez répond aux vœux de Téhéran ; mais beaucoup moins à ceux de Washington...
Dans un tel contexte de guérilla diplomatique, comment s'étonner que les cours du brut se maintiennent durablement à des niveaux élevés ?...
http://www.boursorama.com/conseils/detail_conseil.phtml?news=4367477
