Israël tient tête à l'ONU
L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies a exclu que l'ONU joue un rôle majeur dans le commandement d'une éventuelle force internationale au Liban et a rejeté la participation des Nations unies à une enquête sur les frappes qui ont détruit un poste de la Finul faisant quatre morts.
Dan Gillerman a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Nations unies de se mêler à une enquête sur les frappes aériennes qui ont détruit ce mardi un poste de la Finul, Force intérimaire des Nations unies au Liban, tuant quatre observateurs.
Israël n'a jamais donné son accord à une enquête conjointe, et je ne pense pas que si quelque chose arrivait en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, le gouvernement de ce pays [Note de ma part : chercher l'erreur] serait d'accord, a commenté Dan Gillerman, qui s'est excusé pour les frappes, mais a justifié qu'il s'agissait d'une guerre, et que les accidents pouvaient arriver. Ce refus constitue un revers pour les dirigeants de l'ONU, qui avait souhaité spécifiquement s'associer à Israël pour mener une enquête sur le bombardement.
Dan Gillerman s'est également montré très critique envers les forces maintien de la paix déployées dans une zone tampon entre Israël et le Liban depuis 1978, affirmant que ses infrastructures avaient été utilisées comme couverture par le Hezbollah. Il a également relevé avec ironie que le terme "intérim" était peu adapté à une force en place depuis 28 ans.
Concernant un éventuel commandement de l'ONU pour la force internationale qui pourrait être envoyée au Liban, Dan Gillerman en a rejeté l'idée, estimant que des soldats plus professionnels et mieux entraînés seraient plus à même de maîtriser la situation.
Interprétation erronée
Des objectifs du Hezbollah ont été la cible avant l'aube d'une soixantaine de raids au Liban, après la décision d'Israël d'intensifier ses frappes aériennes pour venir à bout de la résistance du parti chiite, au 17e jour d'un conflit sanglant appelé à durer.
Israël, qui a mobilisé des milliers de réservistes, estime avoir obtenu le feu vert de la communauté internationale pour poursuivre son offensive destructrice au Liban qui a entraîné une grave crise humanitaire, après l'échec de la conférence internationale de Rome à réclamer un cessez-le-feu immédiat.
Mais le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, en visite en Israël et dont le pays exerce la présidence de l'Union européenne, a estimé qu'il s'agit là d'une interprétation erronée de l'Etat juif. Tout en annonçant son intention d'intensifier les raids aériens, le cabinet de sécurité israélien a tenu à exclure une extension de l'offensive terrestre après la perte de neuf soldats mercredi dans des combats au Liban sud avec le Hezbollah, le plus lourd bilan israélien depuis le début de l'offensive.
L'armée israélienne a pilonné par air, mer et terre des localités du Liban sud proches de la frontière détruisant des dizaines d'habitations. Des avions ont également effectué une vingtaine de raids sur des localités dans la région de Tyr, au sud de Beyrouth.
Parallèlement d'intenses combats ont continué d'opposer les forces israéliennes aux combattants du Hezbollah dans la localité de Bint-Jbeil, bastion du Hezbollah proche de la frontière.
Au total 420 personnes, dont 349 civils, ont péri au Liban depuis le début de l'offensive israélienne le 12 juillet lancée après la capture par le Hezbollah de deux soldats à la frontière israélo-libanaise.
(D'après AFP)
Le Soir
L'ambassadeur d'Israël aux Nations unies a exclu que l'ONU joue un rôle majeur dans le commandement d'une éventuelle force internationale au Liban et a rejeté la participation des Nations unies à une enquête sur les frappes qui ont détruit un poste de la Finul faisant quatre morts.
Dan Gillerman a déclaré qu'Israël ne permettrait pas aux Nations unies de se mêler à une enquête sur les frappes aériennes qui ont détruit ce mardi un poste de la Finul, Force intérimaire des Nations unies au Liban, tuant quatre observateurs.
Israël n'a jamais donné son accord à une enquête conjointe, et je ne pense pas que si quelque chose arrivait en Grande-Bretagne, en France ou en Italie, le gouvernement de ce pays [Note de ma part : chercher l'erreur] serait d'accord, a commenté Dan Gillerman, qui s'est excusé pour les frappes, mais a justifié qu'il s'agissait d'une guerre, et que les accidents pouvaient arriver. Ce refus constitue un revers pour les dirigeants de l'ONU, qui avait souhaité spécifiquement s'associer à Israël pour mener une enquête sur le bombardement.
Dan Gillerman s'est également montré très critique envers les forces maintien de la paix déployées dans une zone tampon entre Israël et le Liban depuis 1978, affirmant que ses infrastructures avaient été utilisées comme couverture par le Hezbollah. Il a également relevé avec ironie que le terme "intérim" était peu adapté à une force en place depuis 28 ans.
Concernant un éventuel commandement de l'ONU pour la force internationale qui pourrait être envoyée au Liban, Dan Gillerman en a rejeté l'idée, estimant que des soldats plus professionnels et mieux entraînés seraient plus à même de maîtriser la situation.
Interprétation erronée
Des objectifs du Hezbollah ont été la cible avant l'aube d'une soixantaine de raids au Liban, après la décision d'Israël d'intensifier ses frappes aériennes pour venir à bout de la résistance du parti chiite, au 17e jour d'un conflit sanglant appelé à durer.
Israël, qui a mobilisé des milliers de réservistes, estime avoir obtenu le feu vert de la communauté internationale pour poursuivre son offensive destructrice au Liban qui a entraîné une grave crise humanitaire, après l'échec de la conférence internationale de Rome à réclamer un cessez-le-feu immédiat.
Mais le ministre finlandais des Affaires étrangères Erkki Tuomioja, en visite en Israël et dont le pays exerce la présidence de l'Union européenne, a estimé qu'il s'agit là d'une interprétation erronée de l'Etat juif. Tout en annonçant son intention d'intensifier les raids aériens, le cabinet de sécurité israélien a tenu à exclure une extension de l'offensive terrestre après la perte de neuf soldats mercredi dans des combats au Liban sud avec le Hezbollah, le plus lourd bilan israélien depuis le début de l'offensive.
L'armée israélienne a pilonné par air, mer et terre des localités du Liban sud proches de la frontière détruisant des dizaines d'habitations. Des avions ont également effectué une vingtaine de raids sur des localités dans la région de Tyr, au sud de Beyrouth.
Parallèlement d'intenses combats ont continué d'opposer les forces israéliennes aux combattants du Hezbollah dans la localité de Bint-Jbeil, bastion du Hezbollah proche de la frontière.
Au total 420 personnes, dont 349 civils, ont péri au Liban depuis le début de l'offensive israélienne le 12 juillet lancée après la capture par le Hezbollah de deux soldats à la frontière israélo-libanaise.
(D'après AFP)
Le Soir