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    Le Japon tenu en échec par les défenseurs des baleines

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    Le Japon tenu en échec par les défenseurs des baleines Empty Le Japon tenu en échec par les défenseurs des baleines

    Message  silverbold Ven 1 Juin - 19:19

    Le Japon tenu en échec par les défenseurs des baleines
    LE MONDE | 01.06.07 | 15h08 • Mis à jour le 01.06.07 | 15h08
    .

    Quel avenir pour les baleines ? A l'issue de la 59e session de la Commission baleinière internationale (CBI), organisée du 28 au 31 mai à Anchorage, en Alaska (Etats-Unis), la question peut continuer d'inquiéter. Les 77 pays membres ont, cette année encore, donné le spectacle d'un affrontement bloc contre bloc, défenseurs des cétacés contre partisans d'une reprise de la chasse commerciale, entre lesquels le dialogue devient de plus en plus difficile.



    Certes, le moratoire de 1986 interdisant la chasse commerciale n'a pas été remis en cause. Il eut fallu pour cela une majorité des trois quarts, dont ses détracteurs, menés par le Japon, la Norvège et l'Islande, sont loin de disposer. Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande ont même réussi à faire approuver une résolution - à la majorité simple cette fois - affirmant son nécessaire maintien.

    Mais c'est bien l'offensive du Japon qui a dominé la rencontre d'Anchorage, dont le principal point de l'ordre du jour était le renouvellement quinquennal des quotas de chasse dite de subsistance, accordés aux populations autochtones du Grand Nord et de certaines îles des Caraïbes.

    Tokyo réclame, depuis vingt ans, que cette catégorie soit ouverte à quatre petites communautés côtières pour lesquelles, selon le Japon, la capture des cétacés est une tradition culturelle séculaire dont la légitimité ne peut être contestée. Ces communautés de Wad, Abashiri, Ayukawa, et Taiji, situées dans différentes régions de l'archipel, chassent actuellement sur les quotas dits "scientifiques" que le Japon a obtenus, par dérogation, lors de l'instauration du moratoire.

    Cette exception masque en réalité une chasse commerciale, qui n'a cessé de prospérer au cours des dernières années. Tokyo, qui affiche le record mondial avec 9 611 prises de baleines depuis 1986, a fait passer ses quotas d'un peu plus de deux cent, en 2004, à 850, en 2007.

    La CBI a une nouvelle fois rejeté la requête japonaise et une résolution symbolique a été adoptée pour exhorter les Japonais à "cesser de tuer les baleines sous couvert de la science". Ce que le représentant de la délégation nipponne, Joji Morishita, a qualifié de "résolution de la haine", en renouvelant les menaces de retrait de son pays de la CBI.

    CLIMAT D'AFFRONTEMENT

    Pour la période 2008-2012, la CBI a reconduit un quota de 280 baleines boréales et de 630 baleines grises en faveur des Eskimos de l'Alaska et des populations russes du Tchoukotka. Le Danemark s'est également vu allouer, mais avec plus de difficultés, un volume de prise de 200 petits rorquals pour ses populations aborigènes du Groënland. En revanche, il a dû renoncer à la capture de baleines à bosse, une espèce très protégée.

    Dans ce climat d'affrontement, il a été impossible de faire approuver la proposition brésilienne de création d'un nouveau sanctuaire dans l'Atlantique sud, qui aurait nécessité trois quarts des voix pour être adoptée.

    Contré à Anchorage, le Japon n'abandonne évidemment pas la partie. Il pourrait, dès la semaine prochaine, poursuivre sa campagne à l'occasion de la réunion de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES), à La Haye. Tokyo juge en effet que le petit rorqual, dont les stocks sont estimés à quelques centaines de milliers, n'est plus menacé et ne doit donc plus être strictement protégé. Ce que les scientifiques contestent : les petits rorquals qui sont les plus chassés, seraient encore deux fois moins nombreux que dans les années 1980.
    Laurence Caramel

    http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3244,36-917701@51-917544,0.html

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