Handicap International s'inquiète de la possible utilisation de mines antipersonnel et de sous-munitions au Liban
--------------------------------------------------------------------------------
Handicap International alerte la communauté internationale et l'opinion publique sur la possible utilisation de mines antipersonnel et de BASM (bombes à sous-munitions) dans le conflit opposant actuellement l'armée israélienne et le Hezbollah au Liban. Si elle était avérée, l'utilisation de telles armes par les belligérants entraînerait des conséquences désastreuses sur les populations civiles. Dans les conflits récents, 75 % des victimes de restes explosifs de guerre, dont les sous-munitions, sont des civils, et 19 % des enfants.
Face à l'escalade de la violence en cours au Liban, Handicap International fonde notamment son inquiétude sur un certain nombre d'informations :
- Selon plusieurs témoignages, des BASM auraient été utilisées par les forces israéliennes lors des offensives des derniers jours au Sud Liban, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth. Ces témoignages sont à mettre en relation avec l'annonce officielle par l'Etat israélien lui-même qu'il se réservait le droit de faire usage de BASM dans le cadre de son intervention actuelle au Liban. - Par ailleurs, plusieurs sources font état de l'utilisation par le Hezbollah de mines antipersonnel dans certaines zones du Sud Liban, au cours des dernières années.- Enfin, le Sud Liban est une zone qui a déjà été touchée par l'utilisation passée de BASM et de mines, notamment entre 1978 et 1982, et la population libanaise souffre encore de cette situation (malgré toutes les actions de déminage effectuées, des accidents blessent régulièrement des civils).
Au-delà de ces informations récentes, il faut rappeler que les BASM ont été massivement utilisées dans plusieurs conflits récents (Kosovo, Afghanistan, Irak...) et que la liste des Etats ayant eu recours à ce type d'armes depuis les années 50 comprend 13 pays, dont Israël. Quant aux mines antipersonnel, elles sont interdites à l'échelle internationale depuis 1997 par le Traité d'Ottawa, mais Israël n'en est toujours pas signataire et a d'ailleurs utilisé ce type d'arme de manière officielle lors de son retrait du Sud Liban en mai 2000.
http://www.newspress.fr/pro/lorientlejour/co.asp?lang=FR&coid=177227&logo=&css=llj%2Ecss
--------------------------------------------------------------------------------
Handicap International alerte la communauté internationale et l'opinion publique sur la possible utilisation de mines antipersonnel et de BASM (bombes à sous-munitions) dans le conflit opposant actuellement l'armée israélienne et le Hezbollah au Liban. Si elle était avérée, l'utilisation de telles armes par les belligérants entraînerait des conséquences désastreuses sur les populations civiles. Dans les conflits récents, 75 % des victimes de restes explosifs de guerre, dont les sous-munitions, sont des civils, et 19 % des enfants.
Face à l'escalade de la violence en cours au Liban, Handicap International fonde notamment son inquiétude sur un certain nombre d'informations :
- Selon plusieurs témoignages, des BASM auraient été utilisées par les forces israéliennes lors des offensives des derniers jours au Sud Liban, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth. Ces témoignages sont à mettre en relation avec l'annonce officielle par l'Etat israélien lui-même qu'il se réservait le droit de faire usage de BASM dans le cadre de son intervention actuelle au Liban. - Par ailleurs, plusieurs sources font état de l'utilisation par le Hezbollah de mines antipersonnel dans certaines zones du Sud Liban, au cours des dernières années.- Enfin, le Sud Liban est une zone qui a déjà été touchée par l'utilisation passée de BASM et de mines, notamment entre 1978 et 1982, et la population libanaise souffre encore de cette situation (malgré toutes les actions de déminage effectuées, des accidents blessent régulièrement des civils).
Au-delà de ces informations récentes, il faut rappeler que les BASM ont été massivement utilisées dans plusieurs conflits récents (Kosovo, Afghanistan, Irak...) et que la liste des Etats ayant eu recours à ce type d'armes depuis les années 50 comprend 13 pays, dont Israël. Quant aux mines antipersonnel, elles sont interdites à l'échelle internationale depuis 1997 par le Traité d'Ottawa, mais Israël n'en est toujours pas signataire et a d'ailleurs utilisé ce type d'arme de manière officielle lors de son retrait du Sud Liban en mai 2000.
http://www.newspress.fr/pro/lorientlejour/co.asp?lang=FR&coid=177227&logo=&css=llj%2Ecss