IRAN • Une nouvelle offense au prophète Mahomet ?
La presse réformatrice de Téhéran se fait l'écho mercredi 2 mai d'une manifestation qui s'est déroulée mardi 1er mai à Téhran. Selon les informations de l'agence de presse des étudiants ISNA, un certain nombre d'étudiants membres des bassidjis (branche de la milice islamique des Gardiens de la révolution) a manifesté près de l'université de Amir Kabir à Téhéran. Ces étudiants, qui seraient venus d'autres universités de la capitale, protestaient contre des publications universitaires qui auraient 'offensé le prophète Mahomet'. Mais la presse n'a pas été en mesure de connaître les contenus offensants, et la direction de l'université a assuré que tous les écrits étaient conformes aux principes islamiques en vigueur dans toutes les universités, rapporte Kargozaran. Le journal souligne de plus qu'il n'a pas été possible de vérifier d'où venaient les étudiants bassidjis.
Pendant les manifestations aux portes de l'université, les étudiants d'Amir Kabir se sont postés dans le campus, la police bloquant l'entrée pour empêcher des heurts. Selon plusieurs étudiants interrogés par le journal réformateur, "l'affaire a été montée en épingle et leurs écrits ont été détournés", dans le but de déstabiliser les étudiants réformateurs, dans un contexte global de durcissement de la loi islamique.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=73472
La presse réformatrice de Téhéran se fait l'écho mercredi 2 mai d'une manifestation qui s'est déroulée mardi 1er mai à Téhran. Selon les informations de l'agence de presse des étudiants ISNA, un certain nombre d'étudiants membres des bassidjis (branche de la milice islamique des Gardiens de la révolution) a manifesté près de l'université de Amir Kabir à Téhéran. Ces étudiants, qui seraient venus d'autres universités de la capitale, protestaient contre des publications universitaires qui auraient 'offensé le prophète Mahomet'. Mais la presse n'a pas été en mesure de connaître les contenus offensants, et la direction de l'université a assuré que tous les écrits étaient conformes aux principes islamiques en vigueur dans toutes les universités, rapporte Kargozaran. Le journal souligne de plus qu'il n'a pas été possible de vérifier d'où venaient les étudiants bassidjis.
Pendant les manifestations aux portes de l'université, les étudiants d'Amir Kabir se sont postés dans le campus, la police bloquant l'entrée pour empêcher des heurts. Selon plusieurs étudiants interrogés par le journal réformateur, "l'affaire a été montée en épingle et leurs écrits ont été détournés", dans le but de déstabiliser les étudiants réformateurs, dans un contexte global de durcissement de la loi islamique.
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=73472