Un des derniers arguments pour l’envahissement de l’Irak tombe :
Aucun lien entre Saddam et El-Qaïda
par R.I
Ni armes de destruction massive ni liens avec les terroristes d’El-Qaïda, telle est la conclusion tirée après quatre années de guerre et de mensonges de l’Administration Bush pour guerroyer en Irak. Pourtant, les deux arguments avaient été la base utilisés comme pièces maîtresse sur lesquelles l’administration Bush a décidé d’envahir l’Irak, entraînant avec elle d’autres pays formant une coalition internationale.
Si l’absence d’armes de destruction massive n’est plus un secret, la révélation, avant-hier par le Washington Pos,t d’un rapport du département américain de la Défense, qui vient d’être déclassifié, confirme que Bush a menti aux Américains et au reste du monde sur les véritables raisons de l’envahissement de l’Irak.
Les interrogatoires de Saddam Hussein et des documents officiels, retrouvés en Irak après l’intervention américaine de 2003, confirment que le régime irakien n’avait pas collaboré avec El-Qaïda, soutient le Washington Post sur son site Internet.
Selon un rapport, les informations récoltées après la chute de Saddam Hussein confirment les renseignements de la CIA et du Pentagone récoltés avant mars 2003, selon lesquels le gouvernement irakien n’avait pas de contacts importants avec El-Qaïda.
Le rapport ajoute que cette thèse est étayée par les interrogatoires de Saddam Hussein et d’anciens hauts responsables du régime, selon le Post. Ce rapport contredit l’un des arguments majeurs de l’administration Bush pour justifier l’intervention en Irak, selon lequel le régime de Saddam Hussein entretenait des liens étroits avec l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden.
Toujours selon le Post, le rapport souligne que l’ancien sous-secrétaire américain à la Défense, Douglas J. Feith, l’un des plus fervents partisans d’une intervention militaire en Irak après le 11 septembre 2001, avait ignoré l’avis de la CIA.
Il avait indiqué que les relations entre le régime irakien et El-Qaïda étaient anciennes, dans un rapport transmis au directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney en septembre 2002. A l’époque, selon le rapport, les services secrets américains avaient pourtant conclu à «l’absence de signes concluants» sur des liens éventuels et qu’«une coopération directe n’avait pas été établie».
Avant l’occupation militaire américaine, la thèse de l’administration Bush, faisant état de liens entre le régime irakien et El-Qaïda, était peu remise en question aux Etats-Unis. Mais, depuis 2003, des membres des services secrets ont accusé la Maison-Blanche d’avoir ignoré des renseignements récoltés par leurs services et d’avoir uniquement choisi les informations qui allaient dans le sens d’une campagne militaire en Irak.
Le vice-président américain Dick Cheney a réitéré mercredi dernier à la radio la thèse de liens entre le régime de Saddam Hussein et El-Qaïda, assurant que le réseau terroriste travaillait en Irak «avant même que l’on (les Etats-Unis, ndlr) arrive sur place».
«Ils étaient présents avant qu’on envahisse l’Irak», a-t-il affirmé. R. I.
http://www.jeune-independant.com/article.php?articleId=30142
Aucun lien entre Saddam et El-Qaïda
par R.I
Ni armes de destruction massive ni liens avec les terroristes d’El-Qaïda, telle est la conclusion tirée après quatre années de guerre et de mensonges de l’Administration Bush pour guerroyer en Irak. Pourtant, les deux arguments avaient été la base utilisés comme pièces maîtresse sur lesquelles l’administration Bush a décidé d’envahir l’Irak, entraînant avec elle d’autres pays formant une coalition internationale.
Si l’absence d’armes de destruction massive n’est plus un secret, la révélation, avant-hier par le Washington Pos,t d’un rapport du département américain de la Défense, qui vient d’être déclassifié, confirme que Bush a menti aux Américains et au reste du monde sur les véritables raisons de l’envahissement de l’Irak.
Les interrogatoires de Saddam Hussein et des documents officiels, retrouvés en Irak après l’intervention américaine de 2003, confirment que le régime irakien n’avait pas collaboré avec El-Qaïda, soutient le Washington Post sur son site Internet.
Selon un rapport, les informations récoltées après la chute de Saddam Hussein confirment les renseignements de la CIA et du Pentagone récoltés avant mars 2003, selon lesquels le gouvernement irakien n’avait pas de contacts importants avec El-Qaïda.
Le rapport ajoute que cette thèse est étayée par les interrogatoires de Saddam Hussein et d’anciens hauts responsables du régime, selon le Post. Ce rapport contredit l’un des arguments majeurs de l’administration Bush pour justifier l’intervention en Irak, selon lequel le régime de Saddam Hussein entretenait des liens étroits avec l’organisation terroriste d’Oussama Ben Laden.
Toujours selon le Post, le rapport souligne que l’ancien sous-secrétaire américain à la Défense, Douglas J. Feith, l’un des plus fervents partisans d’une intervention militaire en Irak après le 11 septembre 2001, avait ignoré l’avis de la CIA.
Il avait indiqué que les relations entre le régime irakien et El-Qaïda étaient anciennes, dans un rapport transmis au directeur de cabinet du vice-président Dick Cheney en septembre 2002. A l’époque, selon le rapport, les services secrets américains avaient pourtant conclu à «l’absence de signes concluants» sur des liens éventuels et qu’«une coopération directe n’avait pas été établie».
Avant l’occupation militaire américaine, la thèse de l’administration Bush, faisant état de liens entre le régime irakien et El-Qaïda, était peu remise en question aux Etats-Unis. Mais, depuis 2003, des membres des services secrets ont accusé la Maison-Blanche d’avoir ignoré des renseignements récoltés par leurs services et d’avoir uniquement choisi les informations qui allaient dans le sens d’une campagne militaire en Irak.
Le vice-président américain Dick Cheney a réitéré mercredi dernier à la radio la thèse de liens entre le régime de Saddam Hussein et El-Qaïda, assurant que le réseau terroriste travaillait en Irak «avant même que l’on (les Etats-Unis, ndlr) arrive sur place».
«Ils étaient présents avant qu’on envahisse l’Irak», a-t-il affirmé. R. I.
http://www.jeune-independant.com/article.php?articleId=30142