Le pour, le contre,
les textes, les preuves !
Tout ce que vous amènerez...
L'Express du 18/10/2004
Frère Tariq
Extraits exclusifs
Un livre de Caroline Fourest
Respecter la Constitution... sauf si elle s'oppose à l'islam!
En théorie, même dans ses cassettes, Ramadan ne voit aucune contradiction entre le fait d'être musulman et français, ou musulman et suisse, etc. (...) «Comme résident de ce pays ou comme citoyen, je respecte la Constitution. C'est un principe islamique (1)» [dit-il]. Mais une précision de taille vient donner un tout autre sens à cette déclaration d'intention. Il précise en effet qu'il faut respecter la Constitution et la loi à partir du moment où «tout ce qui dans ce pays, d'un point de vue social, culturel, économique et légal, ne s'oppose pas à un principe islamique (...) devient islamique (2)». Ce complément d'information est évidemment décisif. Jusqu'ici, on pouvait comprendre que l'appartenance citoyenne et l'appartenance religieuse n'étaient pas incompatibles, mais l'on se demandait encore qui devait l'emporter en cas de conflit. La réponse de Tariq Ramadan est claire: un musulman respecte les lois d'un pays tant que ce cadre ne s'oppose pas à un principe islamique! Toujours dans cette cassette, il insiste: «Tout ce qui dans la culture dans laquelle nous vivons ne s'oppose pas à l'islam, on peut le prendre.» Ce qui exclut le reste. (...)
Dans une conférence sur «Notre identité face au contexte: assimilation, intégration ou contribution?», il fait cette proposition à ses coreligionnaires: «Nous sommes d'accord pour l'intégration, mais c'est nous qui allons mettre le contenu.» Or, quel est ce contenu? «J'accepte ces lois tant que ces lois ne m'obligent pas à faire quelque chose contre ma religion (3).»
(1) et (2) Cassette de Tariq Ramadan, Vivre en Occident: les cinq fondements de notre présence, partie II, QA 40, Tawhid.
(3) Cassette de Tariq Ramadan, Notre identité face au contexte: assimilation, intégration ou contribution, QA 44, Tawhid.
Prêt à combattre pour défendre l'identité musulmane
Apparemment insatisfait par les cinq piliers de l'islam concernant le culte, Tariq Ramadan y ajoute quatre autres piliers (tous politiques), censés former l'identité musulmane de façon non négociable. La foi: «Pouvoir vivre notre spiritualité et notre pratique complètement.» La compréhension: «Apprendre notre religion.» L'éducation: «Pouvoir transmettre et éduquer nos enfants dans le message.» L'action: «Pouvoir agir au nom de notre foi.» En apparence, cette proposition paraît anodine. Elle n'a choqué aucun de ses lecteurs voyant en lui un musulman moderne et laïque. Sans doute se montreraient-ils plus curieux s'ils avaient entendu également la version cassette de cette présentation de l'identité musulmane, où Tariq Ramadan précise: «S'il y a une société qui m'enlève un de ces quatre points-là, cette société, je lui résisterai, je la combattrai
(1) Cassette de Tariq Ramadan, L'Identité musulmane: construire notre discours, QA 28, Tawhid.
La laïcité à la mode Ramadan
Tariq Ramadan est très clair sur le fait que les musulmans doivent militer pour faire évoluer la laïcité de façon qu'elle coïncide avec leur vision fondamentaliste et politique de l'islam: «L'Etat ne peut pas ne pas tenir compte d'un peuple qui change, donc il faut changer le peuple», explique-t-il dans sa cassette Islam et laïcité (1) (...). Il est bien question que les musulmans deviennent citoyens pour pouvoir agir sur leur environnement, mais il n'est pas question que cet environnement ou que leur citoyenneté influencent ces musulmans. Ramadan propose d'intégrer tout ce qui est islamique, mais il milite de toutes ses forces pour que la communauté reste étanche à tout ce qui ne l'est pas: «J'intègre le bien au nom de l'universel, je ne me dissous pas, je ne me relativise pas.» A côté de quoi, «je viens avec une pensée globalisante (2)». L'échange n'est donc possible que dans un seul sens: les musulmans sont priés de ne pas se dissoudre dans les sociétés occidentales, mais de se saisir de leur citoyenneté pour mieux islamiser leur environnement. (...) C'est bien ce qu'il faut entendre lorsqu'il parle de «contribution» musulmane, qu'il présente comme une troisième voie entre intégration et assimilation. Voici très précisément comment il traduit ce concept auprès de ses fidèles: «Il faut s'engager dans tous les domaines qui sont les nôtres où l'on peut amener à changer les choses vers plus d'islam (3).»
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=429895&p=1
Qui a écouté ces cassettes ?
les textes, les preuves !
Tout ce que vous amènerez...
L'Express du 18/10/2004
Frère Tariq
Extraits exclusifs
Un livre de Caroline Fourest
Respecter la Constitution... sauf si elle s'oppose à l'islam!
En théorie, même dans ses cassettes, Ramadan ne voit aucune contradiction entre le fait d'être musulman et français, ou musulman et suisse, etc. (...) «Comme résident de ce pays ou comme citoyen, je respecte la Constitution. C'est un principe islamique (1)» [dit-il]. Mais une précision de taille vient donner un tout autre sens à cette déclaration d'intention. Il précise en effet qu'il faut respecter la Constitution et la loi à partir du moment où «tout ce qui dans ce pays, d'un point de vue social, culturel, économique et légal, ne s'oppose pas à un principe islamique (...) devient islamique (2)». Ce complément d'information est évidemment décisif. Jusqu'ici, on pouvait comprendre que l'appartenance citoyenne et l'appartenance religieuse n'étaient pas incompatibles, mais l'on se demandait encore qui devait l'emporter en cas de conflit. La réponse de Tariq Ramadan est claire: un musulman respecte les lois d'un pays tant que ce cadre ne s'oppose pas à un principe islamique! Toujours dans cette cassette, il insiste: «Tout ce qui dans la culture dans laquelle nous vivons ne s'oppose pas à l'islam, on peut le prendre.» Ce qui exclut le reste. (...)
Dans une conférence sur «Notre identité face au contexte: assimilation, intégration ou contribution?», il fait cette proposition à ses coreligionnaires: «Nous sommes d'accord pour l'intégration, mais c'est nous qui allons mettre le contenu.» Or, quel est ce contenu? «J'accepte ces lois tant que ces lois ne m'obligent pas à faire quelque chose contre ma religion (3).»
(1) et (2) Cassette de Tariq Ramadan, Vivre en Occident: les cinq fondements de notre présence, partie II, QA 40, Tawhid.
(3) Cassette de Tariq Ramadan, Notre identité face au contexte: assimilation, intégration ou contribution, QA 44, Tawhid.
Prêt à combattre pour défendre l'identité musulmane
Apparemment insatisfait par les cinq piliers de l'islam concernant le culte, Tariq Ramadan y ajoute quatre autres piliers (tous politiques), censés former l'identité musulmane de façon non négociable. La foi: «Pouvoir vivre notre spiritualité et notre pratique complètement.» La compréhension: «Apprendre notre religion.» L'éducation: «Pouvoir transmettre et éduquer nos enfants dans le message.» L'action: «Pouvoir agir au nom de notre foi.» En apparence, cette proposition paraît anodine. Elle n'a choqué aucun de ses lecteurs voyant en lui un musulman moderne et laïque. Sans doute se montreraient-ils plus curieux s'ils avaient entendu également la version cassette de cette présentation de l'identité musulmane, où Tariq Ramadan précise: «S'il y a une société qui m'enlève un de ces quatre points-là, cette société, je lui résisterai, je la combattrai
(1) Cassette de Tariq Ramadan, L'Identité musulmane: construire notre discours, QA 28, Tawhid.
La laïcité à la mode Ramadan
Tariq Ramadan est très clair sur le fait que les musulmans doivent militer pour faire évoluer la laïcité de façon qu'elle coïncide avec leur vision fondamentaliste et politique de l'islam: «L'Etat ne peut pas ne pas tenir compte d'un peuple qui change, donc il faut changer le peuple», explique-t-il dans sa cassette Islam et laïcité (1) (...). Il est bien question que les musulmans deviennent citoyens pour pouvoir agir sur leur environnement, mais il n'est pas question que cet environnement ou que leur citoyenneté influencent ces musulmans. Ramadan propose d'intégrer tout ce qui est islamique, mais il milite de toutes ses forces pour que la communauté reste étanche à tout ce qui ne l'est pas: «J'intègre le bien au nom de l'universel, je ne me dissous pas, je ne me relativise pas.» A côté de quoi, «je viens avec une pensée globalisante (2)». L'échange n'est donc possible que dans un seul sens: les musulmans sont priés de ne pas se dissoudre dans les sociétés occidentales, mais de se saisir de leur citoyenneté pour mieux islamiser leur environnement. (...) C'est bien ce qu'il faut entendre lorsqu'il parle de «contribution» musulmane, qu'il présente comme une troisième voie entre intégration et assimilation. Voici très précisément comment il traduit ce concept auprès de ses fidèles: «Il faut s'engager dans tous les domaines qui sont les nôtres où l'on peut amener à changer les choses vers plus d'islam (3).»
http://www.lexpress.fr/info/societe/dossier/mosquees/dossier.asp?ida=429895&p=1
Qui a écouté ces cassettes ?