Ces musulmans qui abjurent leur foi
M. V.
Mina Ahadi, Iranienne, réfugiée à Cologne depuis 1990, n'a pas peur. Elle vient de créer avec d'autres musulmans d'origine le Conseil central des ex-musulmans (Zde). «Nous avons abjuré!»: le slogan s'étale en travers de l'affiche qui réunit leur visage, et orne leur site web (http://www.ex-muslime.de). Le Zde se veut «une troisième force», face aux organisations musulmanes traditionnelles. «Une troisième force qui se refuse à ériger une île et une société parallèle pour les musulmans en Allemagne, comme le veulent de fait les organisations traditionnelles. Le conseil central des «ex» se dresse contre les atteintes aux droits de l'homme en Islam, l'oppression des femmes et les crimes d'honneur.»
Mina Ahadi mettait même en garde récemment les autorités contre les comportements «conformes à la charia», qui commenceraient à s'instaurer en Allemagne même.
Rien d'étonnant donc si elle reçoit des tas de lettres de menaces. Mais assure-t-elle «cela ne sera jamais pire que ce que j'ai connu en Iran, lorsque je me suis engagée politiquement.» Mina Ahadi, née en 1956 près de Téhéran, est membre du Parti communiste des travailleurs iranien. «Critiquer l'islam, c'est briser un tabou, mais qui se défile se rend coupable à l'égard des générations à venir». Le Zde connaît aujourd'hui un sacré succès médiatique. Mais Lale Akgün, turque d'origine et responsable du SPD pour l'intégration, juge quant à elle que les affirmations du Zde selon lequel l'islam est «incompatible avec les droits de l'homme» est spécieuse et «ne fait que renforcer l'islamophobie.»
http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/allemagne_220307.edition=nv.html
M. V.
Mina Ahadi, Iranienne, réfugiée à Cologne depuis 1990, n'a pas peur. Elle vient de créer avec d'autres musulmans d'origine le Conseil central des ex-musulmans (Zde). «Nous avons abjuré!»: le slogan s'étale en travers de l'affiche qui réunit leur visage, et orne leur site web (http://www.ex-muslime.de). Le Zde se veut «une troisième force», face aux organisations musulmanes traditionnelles. «Une troisième force qui se refuse à ériger une île et une société parallèle pour les musulmans en Allemagne, comme le veulent de fait les organisations traditionnelles. Le conseil central des «ex» se dresse contre les atteintes aux droits de l'homme en Islam, l'oppression des femmes et les crimes d'honneur.»
Mina Ahadi mettait même en garde récemment les autorités contre les comportements «conformes à la charia», qui commenceraient à s'instaurer en Allemagne même.
Rien d'étonnant donc si elle reçoit des tas de lettres de menaces. Mais assure-t-elle «cela ne sera jamais pire que ce que j'ai connu en Iran, lorsque je me suis engagée politiquement.» Mina Ahadi, née en 1956 près de Téhéran, est membre du Parti communiste des travailleurs iranien. «Critiquer l'islam, c'est briser un tabou, mais qui se défile se rend coupable à l'égard des générations à venir». Le Zde connaît aujourd'hui un sacré succès médiatique. Mais Lale Akgün, turque d'origine et responsable du SPD pour l'intégration, juge quant à elle que les affirmations du Zde selon lequel l'islam est «incompatible avec les droits de l'homme» est spécieuse et «ne fait que renforcer l'islamophobie.»
http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/allemagne_220307.edition=nv.html