Accord des Six sur un projet de résolution sur l'Iran Reuters
Les six grandes puissances chargées du dossier nucléaire iranien ont annoncé être parvenues à accord sur de nouvelles sanctions contre Téhéran mais le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé que rien ne ferait plier son pays.
Le projet de résolution mis au point par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie - plus l'Allemagne a été transmis aux représentants des dix membres non permanents pour qu'ils le soumettent à leurs gouvernements.
Un vote au Conseil de sécurité pourrait avoir lieu la semaine prochaine.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'Onu, Emyr Jones Parry, a annoncé l'accord entre les Six après de nouvelles consultations dans la journée de jeudi.
Le numéro deux de la représentation américaine aux Nations unies, Alejandro Wolff, a déclaré que ce texte n'était pas parfait mais s'est dit "satisfait du compromis obtenu".
Le nouveau projet, que Reuters a pu consulter, prévoit d'étendre la liste des personnalités ou groupes iraniens visés par un gel des avoirs et à interdire toute exportation d'arme conventionnelle iranienne.
Le texte appelle aussi tous les pays et les institutions financières internationales à ne pas garantir de nouveaux prêts ou une aide financière à l'Iran, à l'exception des crédits à vocation humanitaire ou de développement.
Cette nouvelle résolution accorderait un délai de 60 jours à l'Iran pour se conformer à ses obligations ou risquer d'autres sanctions. Les mesures punitives seraient suspendues si Téhéran interrompait ses activités d'enrichissement et reprenait les négociations.
VILLEPIN: "LES IRANIENS ONT LE CHOIX"
En visite au siège de l'Onu, le Premier ministre français Dominique de Villepin a rappelé que si l'Iran suspendait ses activités d'enrichissement d'uranium, il obtiendrait les contreparties économiques avancées l'an dernier par les Européens. "L'Iran sait aujourd'hui, les Iraniens savent aujourd'hui qu'ils ont le choix", a-t-il dit.
Mais le président iranien a redit jeudi qu'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité était vouée à l'échec et n'empêcherait pas Téhéran de se doter de la technologie nucléaire.
"A quoi ça sert de voter une telle résolution? Nous maîtrisons aujourd'hui totalement le cycle de production du combustible nucléaire", a déclaré Ahmadinejad lors d'un meeting dans le centre de l'Iran.
"Si vous (les Occidentaux), vous vous mettez tous ensemble et invoquez vos ancêtres en enfer, vous n'y parviendrez pas à arrêter la nation iranienne", a-t-il ajouté.
"Produire ce genre de torchons n'aura aucun impact sur la nation iranienne", a déclaré le président iranien, rapporte l'agence semi-officielle Mehr.
La poursuite du programme nucléaire iranien a conduit le Conseil de sécurité à adopter le 23 décembre la résolution 1737 imposant une première série de sanctions au régime de Téhéran. L'Iran a ignoré le 21 février une date butoir pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=39681&2008
Les six grandes puissances chargées du dossier nucléaire iranien ont annoncé être parvenues à accord sur de nouvelles sanctions contre Téhéran mais le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a réaffirmé que rien ne ferait plier son pays.
Le projet de résolution mis au point par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne et Russie - plus l'Allemagne a été transmis aux représentants des dix membres non permanents pour qu'ils le soumettent à leurs gouvernements.
Un vote au Conseil de sécurité pourrait avoir lieu la semaine prochaine.
L'ambassadeur de Grande-Bretagne à l'Onu, Emyr Jones Parry, a annoncé l'accord entre les Six après de nouvelles consultations dans la journée de jeudi.
Le numéro deux de la représentation américaine aux Nations unies, Alejandro Wolff, a déclaré que ce texte n'était pas parfait mais s'est dit "satisfait du compromis obtenu".
Le nouveau projet, que Reuters a pu consulter, prévoit d'étendre la liste des personnalités ou groupes iraniens visés par un gel des avoirs et à interdire toute exportation d'arme conventionnelle iranienne.
Le texte appelle aussi tous les pays et les institutions financières internationales à ne pas garantir de nouveaux prêts ou une aide financière à l'Iran, à l'exception des crédits à vocation humanitaire ou de développement.
Cette nouvelle résolution accorderait un délai de 60 jours à l'Iran pour se conformer à ses obligations ou risquer d'autres sanctions. Les mesures punitives seraient suspendues si Téhéran interrompait ses activités d'enrichissement et reprenait les négociations.
VILLEPIN: "LES IRANIENS ONT LE CHOIX"
En visite au siège de l'Onu, le Premier ministre français Dominique de Villepin a rappelé que si l'Iran suspendait ses activités d'enrichissement d'uranium, il obtiendrait les contreparties économiques avancées l'an dernier par les Européens. "L'Iran sait aujourd'hui, les Iraniens savent aujourd'hui qu'ils ont le choix", a-t-il dit.
Mais le président iranien a redit jeudi qu'une nouvelle résolution du Conseil de sécurité était vouée à l'échec et n'empêcherait pas Téhéran de se doter de la technologie nucléaire.
"A quoi ça sert de voter une telle résolution? Nous maîtrisons aujourd'hui totalement le cycle de production du combustible nucléaire", a déclaré Ahmadinejad lors d'un meeting dans le centre de l'Iran.
"Si vous (les Occidentaux), vous vous mettez tous ensemble et invoquez vos ancêtres en enfer, vous n'y parviendrez pas à arrêter la nation iranienne", a-t-il ajouté.
"Produire ce genre de torchons n'aura aucun impact sur la nation iranienne", a déclaré le président iranien, rapporte l'agence semi-officielle Mehr.
La poursuite du programme nucléaire iranien a conduit le Conseil de sécurité à adopter le 23 décembre la résolution 1737 imposant une première série de sanctions au régime de Téhéran. L'Iran a ignoré le 21 février une date butoir pour suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium.
Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux soupçonnent l'Iran de chercher à se doter d'un arsenal nucléaire sous couvert d'un programme civil, ce que dément Téhéran.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=39681&2008
