Shimon Peres plaide pour une solution négociée avec l'Iran
Reuters
La crise sur le nucléaire iranien doit être résolue de manière pacifique, a déclaré mardi le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres au Japon, qui doit accueillir demain une conférence réunissant responsables israéliens, palestiniens et jordaniens.
Israël a refusé d'exclure une frappe préventive contre l'Iran, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil mais ses dirigeants ont adopté ces temps derniers un ton plus conciliant.
"Je ne voudrais pas assombrir le futur avec des déclarations belliqueuses", a déclaré Peres, interrogé lors d'une conférence de presse sur la possibilité d'une frappe préventive.
"J'espère vraiment que le problème peut être résolu économiquement, politiquement et psychologiquement", a-t-il ajouté.
Peres a par ailleurs déclaré qu'il était optimiste quant à la conclusion d'un accord de paix au Proche-Orient mais il a ajouté que le gouvernement d'unité que tentait de mettre sur pied le président palestinien Mahmoud Abbas était de nature à créer des divisions et risquait de compliquer les discussions.
Il doit participer mercredi à une réunion sur la relance du processus de paix israélo-palestinien à laquelle prendront part des responsables palestiniens, jordaniens et japonais.
Tokyo estime depuis longtemps avoir un rôle particulier à jouer en tant que médiateur entre Israël et les Palestiniens, parce qu'il est moins marqué politiquement que les Etats-Unis dans la région et peut de ce fait envisager des relations plus confiantes avec les pays arabes.
L'été dernier lors d'une visite dans la région, l'ancien Premier ministre japonais Junichiro Koizumi s'était proposé de fournir une aide économique et de promouvoir la coopération. Les discussions qui doivent avoir lieu à Tokyo auront notamment pour but de régler les derniers détails de ces propositions.
Saëb Erekat, proche conseiller d'Abbas, a invité mardi l'Etat juif à considérer attentivement un plan de paix adopté en 2002 par la Ligue arabe.
"Nous espérons vraiment que les Israéliens vont étudier l'initiative de paix arabe avec le sérieux qu'elle mérite", a-t-il déclaré à Tokyo.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=39454&1234
Reuters
La crise sur le nucléaire iranien doit être résolue de manière pacifique, a déclaré mardi le vice-Premier ministre israélien Shimon Peres au Japon, qui doit accueillir demain une conférence réunissant responsables israéliens, palestiniens et jordaniens.
Israël a refusé d'exclure une frappe préventive contre l'Iran, soupçonné par les Occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil mais ses dirigeants ont adopté ces temps derniers un ton plus conciliant.
"Je ne voudrais pas assombrir le futur avec des déclarations belliqueuses", a déclaré Peres, interrogé lors d'une conférence de presse sur la possibilité d'une frappe préventive.
"J'espère vraiment que le problème peut être résolu économiquement, politiquement et psychologiquement", a-t-il ajouté.
Peres a par ailleurs déclaré qu'il était optimiste quant à la conclusion d'un accord de paix au Proche-Orient mais il a ajouté que le gouvernement d'unité que tentait de mettre sur pied le président palestinien Mahmoud Abbas était de nature à créer des divisions et risquait de compliquer les discussions.
Il doit participer mercredi à une réunion sur la relance du processus de paix israélo-palestinien à laquelle prendront part des responsables palestiniens, jordaniens et japonais.
Tokyo estime depuis longtemps avoir un rôle particulier à jouer en tant que médiateur entre Israël et les Palestiniens, parce qu'il est moins marqué politiquement que les Etats-Unis dans la région et peut de ce fait envisager des relations plus confiantes avec les pays arabes.
L'été dernier lors d'une visite dans la région, l'ancien Premier ministre japonais Junichiro Koizumi s'était proposé de fournir une aide économique et de promouvoir la coopération. Les discussions qui doivent avoir lieu à Tokyo auront notamment pour but de régler les derniers détails de ces propositions.
Saëb Erekat, proche conseiller d'Abbas, a invité mardi l'Etat juif à considérer attentivement un plan de paix adopté en 2002 par la Ligue arabe.
"Nous espérons vraiment que les Israéliens vont étudier l'initiative de paix arabe avec le sérieux qu'elle mérite", a-t-il déclaré à Tokyo.
http://www.lexpress.fr/info/infojour/reuters.asp?id=39454&1234