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    Le Kremlin renforce son emprise sur le système des partis

    silverbold
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    Le Kremlin renforce son emprise sur le système des partis Empty Le Kremlin renforce son emprise sur le système des partis

    Message  silverbold Mar 13 Mar - 9:18

    Le Kremlin renforce son emprise sur le système des partis

    Le Kremlin a renforcé son emprise sur le système de partis russe à un an de l’élection présidentielle – avec près de 60 % des voix en sa faveur hier aux régionales – tout en entretenant l’illusion de la démocratie et du multipartisme.
    Russie unie, qui domine la vie politique depuis l’arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir en 2000, a obtenu 46 % des suffrages en moyenne dans les 14 régions appelées à voter, selon des résultats préliminaires publiés hier. Elle progresse ainsi de huit points par rapport aux législatives de 2003 (37,8 %) et est en position de remporter haut la main les législatives du 2 décembre, souligne l’analyste Sergueï Markov, proche du pouvoir. Le Kremlin peut aussi compter sur une nouvelle force, Russie juste, qui se dit en « opposition dure » à Russie unie et chasse sur les terres communistes en prônant la « construction du socialisme », mais soutient tout aussi fidèlement que sa rivale Vladimir Poutine. Six mois après sa création, Russie juste a décroché 11,7 % des voix qui, jointes à celles de Russie unie, représentent près des deux-tiers des suffrages exprimés. « Notre parti a un visage, celui de la Russie socialiste du XXIe siècle », a assuré hier le leader du parti, Sergueï Mironov, également président du Conseil de la Fédération (Chambre haute), en se félicitant de son score. Russie unie se paie même le luxe de remporter les régionales à Stavropol (Sud) et de rassembler 20 % des voix à Saint-Pétersbourg, un des principaux centres de pouvoir russes.
    « Tout cela, c’est du théâtre. Il n’y a aucune vraie différence. Ce sont deux partis qui soutiennent le Kremlin », estime Sergueï Parkhomenko, éditorialiste sur la radio Écho de Moscou, un des rares médias russes indépendants. Le président Poutine, régulièrement interpellé à l’étranger sur les manquements à la démocratie dans son pays, « pourra maintenant dire “regardez, nous avons deux partis assez influents, cela marche” », ajoute-t-il. Le taux de participation, d’à peine 39 %, traduit un « manque d’intérêt dans la population » pour ces scrutins, souligne par ailleurs M. Parkhomenko. Pour Andreï Piontkovski, directeur de l’Institut des études politiques, « non seulement le champ politique est “nettoyé”, avec une dominante pro-Kremlin, mais l’électorat aussi ». « Seuls les électeurs les plus conformistes viennent. Les autres sont rendus passifs », estime-t-il. Les élections régionales signent le « triomphe de la démocratie dirigée » chère à Vladimir Poutine, avec une « construction pro-Kremlin à deux jambes », ajoute-t-il. « Les autorités comprennent que la menace pour la stabilité publique, c’est une énorme inégalité sociale, une rupture entre les riches et les pauvres. Le parti Russie juste doit canaliser ce mécontentement », relève encore M. Piontkovski.
    Russie juste n’a pas réussi à évincer toutefois le Parti communiste qui, avec 16 %, reste pour l’heure la deuxième force politique du pays. Les ultranationalistes (LDPR) de Vladimir Jirinovski (9,2 %) occupent la quatrième place, derrière Russie juste. Le rapport de forces est ainsi clairement établi – avec quatre à cinq partis en position éligible – à quelques mois des législatives, qui ouvriront ensuite la voie à l’élection présidentielle pour la succession de Vladimir Poutine, ce dernier ne pouvant se représenter. L’opposition libérale ressort une nouvelle fois laminée. Avec 6,86 % des voix, l’Union des forces de droite (SPS) ne réussit à franchir la barre des 7 % nécessaires pour être élue que dans cinq régions. Quant à Iabloko, privé d’élection dans son fief de Saint-Pétersbourg pour des questions de procédure, il n’arrive même pas à 4 % de voix ailleurs en moyenne.

    http://www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=336581

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