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    Italie : la gauche radicale fait tomber le gouvernement

    silverbold
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    Italie : la gauche radicale fait tomber le gouvernement Empty Italie : la gauche radicale fait tomber le gouvernement

    Message  silverbold Jeu 22 Fév - 8:13

    Italie : la gauche radicale fait tomber le gouvernement
    Prodi a présenté hier sa démission, mais pourrait se succéder à lui-même.
    Par Eric JOZSEF
    QUOTIDIEN : jeudi 22 février 2007
    Rome de notre correspondant

    «Si nous n'obtenons pas la majorité, le gouvernement rentre à la maison», avait averti lundi le ministre des Affaires étrangères, Massimo D'Alema, avant le vote sur les orientations de politique internationale du gouvernement. Logiquement, à la suite du résultat négatif au Sénat, hier après-midi, le président du Conseil, Romano Prodi, a remis dans la soirée sa démission au chef de l'Etat, Giorgio Napolitano.
    Consultation. La motion gouvernementale n'a obtenu que 158 voix contre les 160 requises. Deux parlementaires de la gauche radicale ont fait défection en signe de protestation contre l'autorisation de l'élargissement d'une base américaine à Vicence par le gouvernement et pour manifester leur opposition à la mission militaire en Afghanistan. Cette fois, les sept sénateurs à vie n'ont pas sauvé le gouvernement qui, sans leur soutien, ne dispose sur le papier que d'une petite majorité de deux voix. Trois d'entre eux, Giulio Andreotti, Francesco Cossiga et Sergio Pininfarina se sont abstenus. Le président de la République devrait entamer à partir d'aujourd'hui des consultations auprès des groupes parlementaires. En principe, il devrait charger ensuite Romano Prodi de reformer le gouvernement et de retourner devant le Parlement pour vérifier s'il dispose toujours d'une majorité. La plupart des responsables des formations qui composent la majorité de centre gauche se sont empressés d'indiquer qu'ils continuaient de soutenir Prodi. «Le gouvernement doit continuer», a ainsi déclaré le secrétaire général de Refondation communiste, Franco Giordano. Reste que, moins d'un an après le retour de la gauche au pouvoir, le vote d'hier constitue beaucoup plus qu'un avertissement pour le président du Conseil.
    Depuis plusieurs semaines, son gouvernement hétéroclite composé de neuf partis allant des démocrates-chrétiens à l'extrême gauche communiste (une sorte de cabinet arc-en-ciel allant de Bayrou à Besancenot) a multiplié les escarmouches et les litiges. Que ce soit sur le Pacs («Dico») ou sur la politique étrangère ­ la gauche radicale souhaitant notamment que l'Italie retire ses troupes d'Afghanistan après le rappel du contingent en Irak.
    Image soudée. Dans ce contexte, au cours des derniers mois, Romano Prodi a réuni à plusieurs reprises ses ministres et sa majorité en conclave pour tenter de donner une image plus soudée de son équipe. En vain. A peine est-il parvenu à éviter que ses ministres communistes et Verts ne participent à la grande manifestation pacifiste, samedi dernier, contre l'agrandissement de la base américaine à Vicence. «Le gouvernement ne manifeste pas contre lui-même», avait-il dû rappeler.
    La droite berlusconienne crie victoire et réclame désormais une dissolution du Parlement puis des élections anticipées. «Après la chute du gouvernement sur la politique étrangère, il faut voter tout de suite, au printemps», a lancé également l'ancien ministre (Ligue du Nord) Roberto Maroni. Le centre droit mise quant à lui sur une sorte de gouvernement technique. «Une trêve politique est nécessaire», a ainsi lancé hier l'ancien président de la Chambre des députés, Pier Ferdinando Casini. Hier soir, l'hypothèse la plus probable demeurait un gouvernement Prodi bis. Fernando Rossi, l'un des deux sénateurs dissidents à l'origine de l'échec gouvernemental sur la politique étrangère, a déjà indiqué : «Je voterai la confiance à Prodi, car je n'ai pas d'autre option.» Mais, signe que le jeu n'est pas encore totalement bouclé et que la mauvaise humeur continuer de régner au sein de la gauche, le ministre des Infrastructures, Antonio Di Pietro, a estimé : «Sans une majorité substantielle, il vaut mieux retourner aux urnes.»

    http://www.liberation.fr/actualite/monde/236675.FR.php

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