Pendant ce temps, Bayrou fustige Sarkozy
François Bayrou au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, le 9 février 2007
Alors que Nicolas Sarkozy appelait dimanche à la "réconciliation", François Bayrou a raillé dimanche un homme "de clan" qui veut "tout le pouvoir".
Il a aussi affirmé que le ralliement du député UDF André Santini au candidat de l'UMP était "sans importance".
D.H. - le 11/02/2007 - 15h26
"C'est un homme qui veut le pouvoir pour son clan, qui l'a montré depuis qu'il est en politique (...), qui est le contraire de ce que j'appelle la démocratie ouverte." Au moment où Nicolas Sarkozy répétait à la Mutualité vouloir "parler à tous les Français" dans une volonté de "réconciliation", François Bayrou s'est moqué dimanche matin de cette volonté d'ouverture du candidat de l'UMP.
Invité de Canal+, le candidat de l'UDF a même accusé Nicolas Sarkozy de chercher à accaparer "tout le pouvoir". "Sarkozy dit : qui n'est pas avec moi est contre moi. Pour moi cette phrase-là signifie qu'on ne respecte pas les autres en tant que tels (...). Moi je ne veux pas tout le pouvoir pour mon parti". En métaphore, cela donne : "J'ai dit que ce n'est pas parce qu'un renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule. Il se couvre de plumes pour rentrer dans le poulailler et pour qu'on ne fasse pas attention à lui, mais il y a très très longtemps que les Français savent faire la différence entre les renards et les poules".
Les débats participatifs bien, les jurys citoyens pas bien
Au passage, François Bayrou a commenté le ralliement la veille du député UDF André Santini à Nicolas Sarkozy. Selon lui, cela n'a "aucune importance" et il "pense" que le maire d'Issy-les-Moulineaux a fait l'objet de "pressions". "Les Hauts-de-Seine, c'est un département très particulier avec beaucoup d'affaires et j'ai toute ma vie voulu éviter ce genre d'affaires, ce genre de pressions", a-t-il poursuivi.
François Bayrou s'en est aussi pris à son autre rivale : Ségolène Royal. Son idée de "jurys citoyens signifie qu'on va soumettre au fond les élus à un tribunal permanent. Cette idée est une idée de défiance et moi je suis pour la confiance entre les citoyens et les élus". En revanche, il trouve sa méthode participative "bonne". Mais, souligne-t-il, il est le premier à en avoir eu l'idée : il l'applique lui-même déjà "depuis douze ans dans ma circonscription. Le premier vendredi de chaque mois, tous les citoyens viennent pour, pendant des heures, apporter et exprimer ce qu'ils pensent et vivent. Et ceci est forcément la démocratie de l'avenir".
Source : TF1
François Bayrou au Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie, le 9 février 2007
Alors que Nicolas Sarkozy appelait dimanche à la "réconciliation", François Bayrou a raillé dimanche un homme "de clan" qui veut "tout le pouvoir".
Il a aussi affirmé que le ralliement du député UDF André Santini au candidat de l'UMP était "sans importance".
D.H. - le 11/02/2007 - 15h26
"C'est un homme qui veut le pouvoir pour son clan, qui l'a montré depuis qu'il est en politique (...), qui est le contraire de ce que j'appelle la démocratie ouverte." Au moment où Nicolas Sarkozy répétait à la Mutualité vouloir "parler à tous les Français" dans une volonté de "réconciliation", François Bayrou s'est moqué dimanche matin de cette volonté d'ouverture du candidat de l'UMP.
Invité de Canal+, le candidat de l'UDF a même accusé Nicolas Sarkozy de chercher à accaparer "tout le pouvoir". "Sarkozy dit : qui n'est pas avec moi est contre moi. Pour moi cette phrase-là signifie qu'on ne respecte pas les autres en tant que tels (...). Moi je ne veux pas tout le pouvoir pour mon parti". En métaphore, cela donne : "J'ai dit que ce n'est pas parce qu'un renard se couvre de plumes qu'on va le prendre pour une poule. Il se couvre de plumes pour rentrer dans le poulailler et pour qu'on ne fasse pas attention à lui, mais il y a très très longtemps que les Français savent faire la différence entre les renards et les poules".
Les débats participatifs bien, les jurys citoyens pas bien
Au passage, François Bayrou a commenté le ralliement la veille du député UDF André Santini à Nicolas Sarkozy. Selon lui, cela n'a "aucune importance" et il "pense" que le maire d'Issy-les-Moulineaux a fait l'objet de "pressions". "Les Hauts-de-Seine, c'est un département très particulier avec beaucoup d'affaires et j'ai toute ma vie voulu éviter ce genre d'affaires, ce genre de pressions", a-t-il poursuivi.
François Bayrou s'en est aussi pris à son autre rivale : Ségolène Royal. Son idée de "jurys citoyens signifie qu'on va soumettre au fond les élus à un tribunal permanent. Cette idée est une idée de défiance et moi je suis pour la confiance entre les citoyens et les élus". En revanche, il trouve sa méthode participative "bonne". Mais, souligne-t-il, il est le premier à en avoir eu l'idée : il l'applique lui-même déjà "depuis douze ans dans ma circonscription. Le premier vendredi de chaque mois, tous les citoyens viennent pour, pendant des heures, apporter et exprimer ce qu'ils pensent et vivent. Et ceci est forcément la démocratie de l'avenir".
Source : TF1