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    Le négationnisme

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    Le négationnisme Empty Le négationnisme

    Message  Krill Lun 11 Déc - 23:09

    Négationnisme

    Le terme négationnisme désigne, dans sa signification première, la négation de la réalité du génocide pratiqué par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale contre les Juifs. Le négationnisme consiste ainsi à prétendre, notamment par la négation de l'existence des chambres à gaz d'extermination ou de la volonté d'extermination des Juifs d'Europe par les nazis, que la réalité de ces crimes relèverait de mythes. L'expression publique de ces propos est sanctionnée dans de nombreux pays.

    Par extension, le terme est régulièrement employé pour désigner la négation, la contestation ou la minimisation d'autres crimes historiques. Il peut ainsi désigner de façon plus générale toute remise en cause de la réalité d'autres génocides légitimement comparables à l'extermination pratiquée par les nazis, ou la remise en cause d'autres crimes contre l'humanité : génocide arménien par le gouvernement Jeunes Turcs de l'Empire ottoman pendant la Première Guerre mondiale, génocide au Rwanda, massacres pratiqués par les Khmers rouges au Cambodge, massacres coloniaux...

    La question se pose pourtant de définir une limite claire entre la notion de « contestation de crimes historiques » et celle de « négationnisme ». La démarche négationniste a ceci de particulier qu'elle use d'une méthodologie partiale et malhonnête, opérant la sélection, la dissimulation, le détournement ou la destruction d'informations corroborant l'existence du crime (voire la création de fausses preuves « impliquant » l'inexistence des évènements passés). On peut légitimement parler de négationnisme lorsque de telles méthodes sont employées, lorsque les motivations ne sont pas exclusivement la recherche de la factualité historique (motivation antisémite, partisane ; voir partie motivation des négationnistes) et lorsque les faits contestés ont été indubitablement établis.

    De fait, le présent article tendra à terme à traiter plus spécifiquement du négationnisme à son sens premier. Un article contestation de crimes historiques développant des formes différentes de déni de l'existence de faits historiques majeurs sera idéalement créée. Actuellement, pour des raisons de traitement et de clarté, les « négationnismes » au sens étendu (et ainsi peut-être abusif) du terme sont traités dans des articles séparés.

    La dénégation de responsabilité des auteurs des crimes ne relève pas du négationnisme.



    « Négationnisme » et « révisionnisme » [modifier]

    La notion de « négationnisme » est fondamentalement à distinguer de celle de « révisionnisme ».

    Le néologisme « négationnisme » a été créé par l’historien Henry Rousso en 1987. Son utilité est de désigner correctement la démarche de falsification historique comme celle de Robert Faurisson ou d'Henri Roques, qui se qualifient eux-mêmes indûment de « révisionnistes ». Il entend ainsi marquer la différence entre ce qu'il estime relever avant tout d’une idéologie servie par la négation malhonnête de la « réalité » des faits, et le révisionnisme historique, aspect normal de l'activité scientifique exercée par les historiens lorsqu'ils réexaminent une « interprétation » antérieure de faits.

    Il s'agit donc principalement de dénoncer les méthodes employées par les négationnistes : contre-vérités, falsifications, discrédit jeté sur les témoins, etc.

    Le négationnisme vient en parfaite contradiction des évènements qui se sont effectivement déroulés, lorsque le révisionnisme essaye de réinterpréter ou de remettre en perspective des faits, en accord avec les données objectives, sans opérer de sélection dans celles-ci.

    Motivations des négationnistes [modifier]

    Motivations principales [modifier]

    Les motivations des négationnistes peuvent être diverses. Dans le cas de la négation du génocide du peuple juif commis par les nazis, elles apparaissent être principalement l'« antisémitisme » et « la volonté de défendre » - en niant la réalité des faits - « le régime nazi et ses collaborateurs » (comme le régime de Vichy en France).

    Mais il existe aussi un négationnisme de l'ultra-gauche (comme celui du groupe français La Vieille Taupe fondé par Pierre Guillaume qui visait initialement à défaire la pensée politique du consensus de l'antifascisme jugé préjudiciable à la possibilité de la révolution. Ce groupe très minoritaire est, de fait, conduit à fréquenter l'extrême droite négationniste.

    La négation d’un génocide (Shoah, Rwanda, etc.) vise notamment, de facto, à obtenir un non-lieu pour ce qui est admis comme un crime, et à retirer aux victimes ou à leurs ayants-droit tout droit à la moindre réparation (en l’absence de crime il n’y a plus ni criminels ni victimes). Le négationnisme peut ainsi servir à protéger aussi bien les auteurs d'un génocide, que les complices d'un génocide et les héritiers idéologiques d'un génocide.

    Les thèses négationnistes reposent le plus souvent sur des faits maquillés ou l'omission délibérée d'éléments à charge. On estime en conséquence que ces thèses sont le fait d'extrémistes (antisémitisme, etc.).

    La négation de l'extermination comme prolongement du génocide [modifier]

    Le déni du droit à l'existence et la prétention à avoir fait œuvre de purification qui caractérisent le génocide se prolongent tout naturellement dans le déni du crime. En effet, pour le génocidaire, la victime n'a pas le droit à l'existence, n'est pas reconnue en tant qu'humain. Dans cette logique, il n'y a pas de « crime » possible. Il peut ainsi s'agir de pousser à son terme la logique d'élimination de la victime.

    Dans ce contexte le négationnisme apparait comme la continuation du génocide. On peut dire que les idéologies qui ont conduit à des génocides portaient toutes en elles leur nature négationniste. Inversement on peut dire que sans négationnisme le génocide n'est pas achevé, il reste incomplet.

    « Négationnisme » et « dénégation de responsabilité » [modifier]

    Selon un usage abusif, le terme « négationnisme » est parfois utilisé pour désigner la dénégation de responsabilité du crime. Les accusés ou leurs défenseurs se défendent notamment :

    * en niant toute participation directe ou indirecte aux événements ;
    * en mettant en avant de bonnes actions ;
    * en portant une accusation symétrique et au moins équivalente (par exemple : le massacre n'est qu'une réaction de défense suite à un autre génocide) ;

    Insistons donc sur le fait que le négationnisme porte sur la réalité du crime, non sur la responsabilité ou les excuses des auteurs (ou des complices, ou encore des gens qui n'ont rien fait bien qu'ils « savaient », ou même la responsabilité que certains imputent aux victimes elles-mêmes...). Quand bien même la défense de ce point ne reposerait que sur des manipulations historiques ou des mensonges (inventions de fausses agressions, etc.), elle n'en constitue pas pour autant du négationnisme.

    Faits historiques objets du négationnisme [modifier]

    La Shoah [modifier]

    La négation de la Shoah, à l'origine du terme même de « négationnisme », est un fait complexe actuellement développé dans un article consacré.

    La spécificité du terme négationnisme semble cependant justifier la réintégration de cette partie dans le présent article, après un temps dévolu à la clarification dudit sous-article (suppression des nombreuses répétitions, travail de sourçage précis, neutralisation). Vous pouvez consulter cette sous-partie en réécriture et collaborer à son amélioration par le lien suivant.
    Voir l’article Négation de la Shoah.

    Génocide des Arméniens [modifier]

    L'État turc nie, non pas l'existence de la déportation des Arméniens ni la mort d'une grande partie d'entre eux, mais l'utilisation du terme « génocide » pour qualifier ces crimes commis par l'Empire ottoman contre les populations arméniennes en 1915. La diplomatie turque mène un important travail de lobbying pour s'opposer à la reconnaissance du génocide.
    Voir l’article Négation du génocide arménien.

    Crimes contre l'humanité des régimes totalitaires communistes [modifier]

    Négationnisme au sein de l'URSS stalinienne [modifier]

    Durant la dictature de Joseph Staline en URSS, une variété de tactiques négationnistes étaient employée pour nier les événements déplaisants du passé. Les livres d'école et encyclopédies étaient perpétuellement censurés pour enlever photographies et articles qui touchaient à des hommes politiques déchus des faveurs du régime. L'histoire était fréquemment réécrite, les événements du passé modifiés de telle sorte que le gouvernement de Staline soit toujours dépeint favorablement.

    Négationnisme contemporain au sujet des régimes totalitaires communistes [modifier]
    Voir l’article Goulag.

    Les régimes totalitaires communistes ont été coupables de crimes contre l'humanité : en URSS (sous Staline), en Chine (sous Mao Zedong), au Cambodge (sous Pol Pot), en Albanie (sous Enver Hoxha). Des partis ou groupuscules prônant des idées proches de celles des dictateurs précédemment cités, existent toujours dans le monde. Ces groupes minimisent et/ou justifient, plus ou moins ouvertement et radicalement, les crimes contre l'humanité de ces régimes, dont ils se revendiquent. Il est à noter cependant que la majorité des partis européens rattachés au Kominform ont marqué leur distance avec le stalinisme depuis le début des années 1980, bien que les régimes cubains et biélorusses, entre autres, se réclament aujourd'hui plus ou moins comme héritiers de cette doctrine.

    Par ailleurs les causes de la famine de 1932-1933 en Ukraine, sciemment provoquée par le régime de Staline, sont aujourd'hui contestées en France par Annie Lacroix-Riz, professeur d'université aux thèses controversées.

    Crimes de guerre japonais [modifier]

    La Chine et la Corée du sud dénoncent régulièrement les tentatives de la droite nationaliste japonaise de nier les crimes de guerre perpétrés sur le continent asiatique par les troupes japonaises depuis le début du XXe siècle jusqu'en 1945. Les massacres perpétrés par l'armée japonaise à Nankin en 1937 constituent un des épisodes les plus abominables cette histoire longtemps occultée pour des raisons politiques. Dans le cadre de la Guerre froide, le gouvernement des États-Unis, par exemple, n'a pas voulu s'aliéner son allié japonais.

    La visite annuelle du premier ministre Junichiro Koizumi au sanctuaire de Yasukuni, où reposent les cendres de certains criminels de guerre fait l'objet de protestations régulières. En 1990, le maire de Nagasaki, Motoshima Hitoshi, a été abattu pour avoir soulevé la question de la responsabilité de l'empereur Hirohito dans la Seconde guerre mondiale.

    Massacre de Srebrenica [modifier]

    Le massacre de Srebrenica, considéré par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie comme « génocide », est parfois contesté dans cette dimension.

    Négationisme religieux à propos de l'inquisition [modifier]

    Il existe aujourd'hui une sphère d'historiens prétendant que la réalité des faits reprochés à l'inquisition serait exagéré, aussi bien en ce qui concerne les méthodes employées que pour le nombre de victimes. Si on peut admettre qu'une certaine pensée anticléricale a pu exagérer les faits en question, certains arguments invoqués aujourd'hui pour les minimiser paraissent peu en rapport avec le recul historique nécessaire (comme par exemple dire que la torture n'était pas si grave puisque son emploi était banal à l'époque...)

    http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gationnisme

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    Message  Krill Lun 11 Déc - 23:10

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    Démarches et méthodes du négationnisme [modifier]

    Il existe une méthodologie générale de la négation, qui emprunte tantôt à une véritable démarche historique (révisionnisme historique) évidemment dévoyée, mais aussi à des procédés rhétoriques parfois très subtils.

    Certains faits historiques possèdent un contexte particulier qui peut favoriser l'émergence de méthodes spécifiques de négation. Pour une information précise sur les méthodes employés dans le cas d'un évènement particulier, se référer momentanément aux pages dévolues à la négation de chaque faits historique.

    Argument de la rétro-analyse [modifier]

    Les événements les plus susceptibles de remise en cause négationniste semblent être des événements autour desquels s’est développé un fort contenu mythique, et qui servent d’appui à un titre ou à un autre (justification idéologique, cause d’action militaire, etc.) Ceci permet aux négationnistes de forger une argumentation fallacieuse et cependant efficace, à savoir que ce serait exclusivement l'attachement au mythe qui serait à l'origine des différents témoignages sur les événements. Certains pourront ainsi prétendre, sans aucune démonstration à l'appui de leur affirmation très gratuite, que les chambres à gaz ne sont que des constructions postérieures à la guerre érigées pour accréditer la thèse de la Shoah et diaboliser l’Allemagne nazie. Les différents témoins seront de fait présentés comme autant d’agents manipulateurs (stipendiés par le KGB, la CIA, la DGSE, par exemple). Leur faible nombre (conséquent au génocide) sera utilisé… comme une preuve du caractère « secondaire » de l’événement.

    La négation du goulag soviétique, particulièrement répandue en France pour et par le parti communiste français à une époque, a permis à ce parti de préserver longtemps son influence et maintenir le prestige de sa doctrine.

    Cette approche renversée de la réalité implique inversement de gonfler un événement réel ou de créer un événement imaginaire (théorie d'un « complot juif international », théorie du complot prémédité, de la part de la victime cherchant un prétexte, ou d’une tierce partie ayant intérêt au déclenchement des hostilités). Ainsi, le fait qu’un événement ait servi de prétexte à une action (militaire, judiciaire, etc.) pourra servir à en remettre en cause sa réalité en tout ou partie, bien qu'il n'y ait aucune implication logique entre les deux termes de l'argumentation. L'effet recherché est de « saper » la légitimité de l’action et de renverser les responsabilités.

    Neutralisation des témoins [modifier]

    Le silence sur les événements par tous les moyens, la neutralisation (de la ridiculisation à l'élimination) des personnes qui affirment l'existence de génocides sont des constantes de ce type de démarche (que l'on peut résumer par la formule « aucun témoin ne doit survivre »).

    Enjeu historique et politique [modifier]

    Le révisionnisme de l'histoire moderne suppose une histoire « objective », contenant des faits incontestables. En pratique, il ne peut s'agir que d'une histoire « officielle » (écrite notamment par les tribunaux des crimes contre l'humanité), capable d'affirmer la réalité des faits et de réprimer efficacement toute déviation.

    Or, tant que l'histoire officielle n'a pas intégré des événements, on peut être accusé d'utiliser abusivement le terme « négationnisme » à propos de ces événements. Symétriquement, on peut accuser l'histoire officielle de faire du négationnisme. La question n'est pas anodine sur le plan politique. Il est banal de constater que l'histoire est écrite par les survivants et par les vainqueurs, ainsi si l'Allemagne écrasée et occupée en 1945 n'a pu que reconnaître les crimes nazis, les alliés ont pu écrire leur histoire officielle et minimiser leurs propres crimes et notamment les bombardements massifs sur les populations civiles des villes japonaises et allemandes.

    Des questions de cet ordre surgissent à propos du génocide arménien, nié par l'état turc mais officiellement reconnu par la France, ou à propos des crimes de guerre du Japon pendant son occupation de la Corée et de la Chine (sujet qui reste source de tensions entre ces pays), ou encore des multiples crimes coloniaux, dont le moins qu'on puisse dire est qu'ils restent peu présents dans l'histoire officielle des pays colonisateurs.

    Usage rhétorique et politique du terme « négationnisme » [modifier]

    Par ailleurs, on trouve l'utilisation rhétorique et politique du terme « négationnisme » comme un équivalent de « mensonge » mais plus fort et plus odieux en raison du crime nié. Cet usage se retrouve même chez des négationnistes au sens le plus strict (en accusant les alliés de cacher les victimes civiles allemandes).

    Voir aussi [modifier]

    * Histoire
    * Révisionnisme
    * Antisémitisme
    * Légende noire
    * Hypercritique
    * Paranoïa

    Notes [modifier]

    Bibliographie [modifier]

    * Valérie Igounet, Histoire du négationnisme en France, Éd. du Seuil, 2000.
    * Yves Ternon, Du négationnisme. Mémoire et tabou, Desclée de Brouwer, 1998.
    * Pierre Vidal-Naquet, Les assassins de la mémoire, Points Seuil, 1995.
    * Négationnistes : les chiffonniers de l'histoire, ouvrage collectif, Syllepse, 1997.
    * Till Bastian " Auschwitz und die «Auschwitz-Lüge". Massenmord und Geschichtsfälschung, Beck’sche Reihe München, 1994
    * Richard J. Evans, "In Defense of History", New York: Norton, 1999
    * Richard J. Evans "Lying about Hitler: History, Holocaust ante the David Irving Trial". Basic Books, New York 2001
    * Nadine Fresco, "Les « révisionnistes » négateurs de la Shoah", in l’article “Révisionnisme”, Encyclopaedia Universalis, 1990
    * Nadine Fresco, Fabrication d'un antisémite Paris, Seuil, 1999
    * Nadine Fresco "Les redresseurs de morts. Chambres à gaz: la bonne nouvelle. Comment on révise l'histoire", "Les Temps Modernes", 407, juin 1980
    * Nadine Fresco, "The Denial of the Dead On the Faurisson Affair" 1981
    * Brigitte Bailer-Galanda, Wilhelm Lasek, "Amoklauf gegen die Wirklichkeit. NS-Verbrechen und revisionistische Geschichtsschreibung".Wien, 1992
    * Pierre Bridonneau , "Oui, il faut parler des négationnistes", Cerf, 1997, p. 10
    * Bernard Comte, Le Génocide nazi et les négationnistes, 1990
    * Alain Finkielkraut "L'avenir d'une négation : réflexion sur la question du génocide", Paris Seuil, 1982
    * Patrick Finney “Ethics, Historical Relativism and Holocaust Denial.” Rethinking History 2 (1998): 359-369. * élément B
    * Martin Finkenberger/Horst Junginger (Hrsg.): "Im Dienste der Lügen. Herbert Grabert (1901–1978) und seine Verlage". Aschaffenburg : Alibri-Verl., 2004. ISBN 3-932710-76-2
    * Francesco Germinario "Estranei alla democrazia. Negazionismo e antisemitismo nella destra radicale italiana". BFS Editore, Pisa 2001
    * Ted Gottfried "Deniers of the Holocaust : who they are, what they do, why they do it"Brookfield, Conn. Twenty-First Century Books,2001
    * D.D. Guttenplan D.D."The Holocaust on Trial" Norton, New York 2001
    * Rivkah Knoller "Denial of the Holocaust : a bibliography of literature denying or distorting the Holocaust, and of literature about this phenomenon".Bar-Ilan University, [1992]
    * Deborah Lipstadt, Denying the Holocaust: The Growing Assault on Truth and Memory, Plume (The Penguin Group), 1994
    * Jan Markiewicz, Wojciech Gubala, Jerrzy Labedz, "A Study of the Cyanide Compounds Content in the Walls of the Gas Chambers in the Former Auschwitz & Birkenau Concentration Camps", Z Zagadnien Sqdowych, XXX, 1994
    * Valentina Pisanty "L’irritante questione delle camere a gas. Logica del negazionismo". Bompiani, Milano 1998
    * Jean Claude Pressac "Les carences et incohérences du Rapport Leuchter". «Jour J., la lettre télégraphique juive», 12.12.1988
    * Jean Claude Pressac "Auschwitz: Technique and operation of the gas chambers". The Beate Klarsfeld Foundation, New York 1989
    * Jean Claude Pressac "Les Crématoires d’Auschwitz: La Machinerie Du Meurtre De Masse". CNRS editions, Paris 1993
    * Francesco Rotondi "Luna di miele ad Auschwitz. Riflessioni sul negazionismo della Shoah". ESI, Napoli, 1995
    * Henry Rousso "Le dossier Lyon III : le rapport sur le racisme et le négationnisme à l'université Jean-Moulin" Paris, Fayard, 2004
    * Gill Seidel "The Holocaust denial : antisemitism, racism & the new right", Londre,1986
    * Shelly Shapiro "Truth Prevails. Demolishing Holocaust Denial: the end of The Leuchter Report". The Beate Klarsfeld Foundation, New York 1990
    * Michael Shermer, "Why People Believe Weird Things: Pseudoscience, Superstition, and Other Confusions of our Time", Freeman, New York 1997
    * Michael Shermer, “Holocaust Revisionism Update: David Cole Recants/David Irving Says Churchill Knew About Pearl Harbor.” Skeptic 6, no. 1 (1998): 23-25
    * Michael Shermer, Alex Grobman "Denying History. Who says the Holocaust never Happened and why do they say it?, University of California Press, Berkeley 2000
    * Thomas Wandres: "Die Strafbarkeit des Auschwitz-Leugnens". Berlin 2000
    * George Wellers "A propos du «Rapport Leuchter» et les chambres à gaz d’Auschwitz". Le Monde Juif n. 134, 1989
    * Werner Wegner: "Keine Massenvergasungen in Auschwitz? Zur Kritik des Leuchter-Gutachtens", in: Die Schatten der Vergangenheit. Impulse zur Historisierung der Vergangenheit, hg. v. Uwe Backes, Eckhard Jesse und Rainer Zitelmann, Propyläen Verlag, Berlin 1990
    * Jürgen Zarusky: "Leugnung des Holocaust. Die antisemitische Strategie nach Auschwitz. Bundesprüfstelle für jugendgefährdende Schriften Aktuell – Amtliches Mitteilungsblatt". Jahrestagung 9./10. Nov.1999, Marburg. Auch als Internet-Veröffentlichung (pdf-Dokument) erhältlich.
    * John C. Zimmerman "Holocaust denial : demographics, testimonies, and Ideologies". Lanham, Md. University Press of America,2000
    * John C. Zimmerman, “Holocaust Denial.” Los Angeles Times, 16 Jan. 2000, M4

    Liens externes [modifier]

    * Anti-rev de Michel Fingerhut
    * PHDN de Gilles Karmasyn
    * Site Mémoire juive et Education de Dominique Natanson
    * Association Internationale de Recherches sur les Crimes contre l'Humanité et les Génocides
    * Dossier sur le négationnisme par le CRDP de Reims
    * La lutte contre le négationnisme : Actes du colloque du 5 juillet 2002 à la Cour d'Appel de Paris
    * Un article sur le révisionnisme japonais

    http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gationnisme

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