Il existe chez nous une pléthore de logements sur le marché locatif, et il n'est qu'à lire le Vlan pour s'en convaincre.
Et pourtant, manifestement, se loger représente une réelle difficulté pour un nombe croissant de gens.
Bizarre ? Pas vraiment, quand on voit les mesures effroyables qui se succèdent, à l'initiative des ramolis du cerveau qui légifèrent à tour de bras, encouragés par des "associations" qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ...
"Oublions" le logement social, qui ne représente que 7% du parc locatif, est généralement mal géré au point de tourner à taudis, évite soigneusement les logement de plus de trois chambres pour exclure les familles nombreuses, puisque, selon leurs critères, les enfants de plus de 12 ans doivent avoir une chambre seul !
Venons-en à la masse de l'offre, c'est à dire la location à des privés.
En quelques années, les catastrophes ont été multipliées à l'envi :
- responsabilité financière du propriétaire sur les factures d'eau du locataire, même si le compteur est au nom de ce dernier !
- obligation de "mettre les ascenseurs en conformité", frais d'environ 25.000 € pour l'ascenseur en parfait état d'un tout petit immeuble. Une mesure obtenue par les 4 "grands" des ascenseurs, dont l'entente mafieuse a été condamnée par l'U.E. (2 accidents mortels en 5 ans pour tous les ascenceurs de Belgique !)
- réduction de la garantie locative à 2 mois (soit en général moins que le remplacement d'un meuble abîmé dans une cuisine) ou une bien faible contribution en cas de non-paiement de loyer, puisque la procédure d'expulsion prend en moyenne 8 mois.
- obligation d'installer des détecteurs de fumée et d'en contrôler le fonctionnement (sans qu'il ne soit dit comment, le propriétaire ne pouvant contrôler si le locataire a enlevé la pile, par exemple).
- interdiction d'expulser "en hiver", c'est à dire logement gratuit d'un indigent (vrai ou faux) pendant des mois, aux seuls frais du propriétaire.
- évacuation à Bruxelles d'appartements tout à fait nickels et bon marché, sous prétexte qu'ils sont "trop petits" (?) et persécution du propriétaire.
- nécessité pour le propriétaire de justifier le choix de son locataire en cas de plainte d'un candidat évincé ;
- etc, etc.
Toutes ces contraintes font évidemment monter le prix des loyers, incitent les propriétaires à ne mettre sur le marché que de grands et beaux appartements (évidemment plus chers), et à demander aux candidats locataires un véritable "dossier" comprenant l'avertissement-extrait de rôle des trois dernières années, des fiches de salaire, un aval crédible, etc.
D'autant plus qu'il est connu de tous, désormais, ce procédé qui consiste pour un "pauvre" à louer un appartement coquet, à le délabrer à toute vitesse (lavabos arrachés, humidité de condensation, fils électriques arrachés, etc), puis de faire constater son insalubrité pour devenir prioritaire pour un logement social !
Place donc aux spots halogènes, aux plans de travail en granit, aux vidéo-parlophones ... et aux loyers en conséquence ...
Mais que vont devenir les gens qui n'ont pas les moyens de se louer ces petites merveilles ?
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Et pourtant, manifestement, se loger représente une réelle difficulté pour un nombe croissant de gens.
Bizarre ? Pas vraiment, quand on voit les mesures effroyables qui se succèdent, à l'initiative des ramolis du cerveau qui légifèrent à tour de bras, encouragés par des "associations" qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez ...
"Oublions" le logement social, qui ne représente que 7% du parc locatif, est généralement mal géré au point de tourner à taudis, évite soigneusement les logement de plus de trois chambres pour exclure les familles nombreuses, puisque, selon leurs critères, les enfants de plus de 12 ans doivent avoir une chambre seul !
Venons-en à la masse de l'offre, c'est à dire la location à des privés.
En quelques années, les catastrophes ont été multipliées à l'envi :
- responsabilité financière du propriétaire sur les factures d'eau du locataire, même si le compteur est au nom de ce dernier !
- obligation de "mettre les ascenseurs en conformité", frais d'environ 25.000 € pour l'ascenseur en parfait état d'un tout petit immeuble. Une mesure obtenue par les 4 "grands" des ascenseurs, dont l'entente mafieuse a été condamnée par l'U.E. (2 accidents mortels en 5 ans pour tous les ascenceurs de Belgique !)
- réduction de la garantie locative à 2 mois (soit en général moins que le remplacement d'un meuble abîmé dans une cuisine) ou une bien faible contribution en cas de non-paiement de loyer, puisque la procédure d'expulsion prend en moyenne 8 mois.
- obligation d'installer des détecteurs de fumée et d'en contrôler le fonctionnement (sans qu'il ne soit dit comment, le propriétaire ne pouvant contrôler si le locataire a enlevé la pile, par exemple).
- interdiction d'expulser "en hiver", c'est à dire logement gratuit d'un indigent (vrai ou faux) pendant des mois, aux seuls frais du propriétaire.
- évacuation à Bruxelles d'appartements tout à fait nickels et bon marché, sous prétexte qu'ils sont "trop petits" (?) et persécution du propriétaire.
- nécessité pour le propriétaire de justifier le choix de son locataire en cas de plainte d'un candidat évincé ;
- etc, etc.
Toutes ces contraintes font évidemment monter le prix des loyers, incitent les propriétaires à ne mettre sur le marché que de grands et beaux appartements (évidemment plus chers), et à demander aux candidats locataires un véritable "dossier" comprenant l'avertissement-extrait de rôle des trois dernières années, des fiches de salaire, un aval crédible, etc.
D'autant plus qu'il est connu de tous, désormais, ce procédé qui consiste pour un "pauvre" à louer un appartement coquet, à le délabrer à toute vitesse (lavabos arrachés, humidité de condensation, fils électriques arrachés, etc), puis de faire constater son insalubrité pour devenir prioritaire pour un logement social !
Place donc aux spots halogènes, aux plans de travail en granit, aux vidéo-parlophones ... et aux loyers en conséquence ...
Mais que vont devenir les gens qui n'ont pas les moyens de se louer ces petites merveilles ?
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