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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise

    silverbold
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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise Empty La démission de cinq ministres chiites ravive la crise

    Message  silverbold Lun 13 Nov - 9:18

    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise au Liban

    PAYS DU CÈDRE Le Liban est de nouveau plongé dans une crise politique, provoquée par la mise en place d’un tribunal international sur l’affaire Hariri: cinq ministres chiites ont démissionné avec fracas.

    GABY NASR BEYROUTH
    Publié le 13 novembre 2006

    EPA- ATTENTAT: L’assassinat de Rafic Hariri, le 14 février 2005, refait des vagues au Liban. La mise en place d’un tribunal international pour juger les auteurs de l’attaque contre l’ancien premier ministre, dans laquelle Syriens et Libanais sont mis en cause, a plongé hier le pays dans une nouvelle crise politique.

    Coup de théâtre politique au Liban, où les ministres chiites viennent de claquer la porte du gouvernement. Leur démarche a suivi de peu l'échec du dernier round de concertations visant à former un cabinet d'union nationale, au sein duquel le Hezbollah, soutenu par Damas et Téhéran, entendait accroître son influence. Officiellement, les ministres chiites se plaignent d'être marginalisés à l'intérieur du gouvernement dominé par les forces anti-syriennes, mais leur départ a de plus en plus du mal à cacher des motifs beaucoup moins avouables.

    Les frondeurs sont cinq sur vingt-quatre ministres: deux sont affiliés au Hezbollah, deux autres au mouvement modéré Amal du président du Parlement Nabih Berri. Le cinquième ministre chiite, celui des Affaires étrangères, est quant à lui proche du Hezbollah.

    Les ministres démissionnaires accusent la majorité de ne pas vouloir partager le pouvoir et exigent d'avoir une minorité de blocage au sein du gouvernement. La majorité parlementaire ne veut pas en entendre parler. D'abord pour une question de principe parce qu'elle estime avoir largement remporté les élections de mai/juin 2005; ensuite parce qu'elle soupçonne ses détracteurs d'avoir un agenda caché, à savoir: torpiller la création par l'ONU d'un tribunal international, chargé de juger les assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.

    La dernière mouture du projet onusien vient d'ailleurs d'être soumise aux autorités libanaises. L'opposition, en disposant d'une minorité de blocage, serait en position d'empêcher la création de ce tribunal, qui doit être approuvée par le gouvernement. Certains responsables syriens et leurs alliés libanais ayant été mis en cause dans l'assassinat de Rafic Hariri par une commission de l'ONU, la majorité voit derrière la manœuvre du Hezbollah une tentative de protéger le régime de Damas et de ramener la Syrie sur la scène politique libanaise.

    Dialogue interrompu

    Comme pour confirmer ces appréhensions, le dialogue interlibanais s'était brusquement interrompu samedi lorsque le Premier ministre, Fouad Siniora, soutenu par la majorité anti-syrienne, a insisté pour soumettre dès lundi en conseil des ministres le projet final de l'ONU sur la création du tribunal international. Le chef de l'Etat, Émile Lahoud, un pro syrien notoire, a refusé de participer à la séance de lundi. Selon lui, «le gouvernement a perdu sa légitimité constitutionnelle et de ce fait, toute réunion du cabinet est anticonstitutionnelle et sans valeur». En tout état de cause, cette situation plonge le Liban dans un véritable casse-tête constitutionnel. Théoriquement, Fouad Siniora peut passer outre à la démission des ministres chiites, puisqu'il dispose en conseil des ministres de la majorité des deux tiers nécessaires à l'approbation du document onusien. Toutefois, dans une démocratie consensuelle à la libanaise, il ne peut continuer à gouverner sans la participation des représentants d'une des principales communautés du pays. Or les chiites constituent environ le tiers de la population libanaise et le Hezbollah et ses alliés du mouvement Amal monopolisent leur représentation politique. Sans oublier que l'influence du «parti de Dieu» s'est considérablement accrue à la suite de la guerre avec Israël l'été dernier.

    Pour l'heure, le Premier ministre refuse d'accepter la démission des ministres chiites, mais il n'en reste pas moins que le Liban se retrouve plongé à nouveau dans une grave crise politique.


    http://www.24heures.ch/vqhome/le_journal/monde/liban_131106.edition=ls.html


    Dernière édition par le Lun 13 Nov - 14:21, édité 1 fois
    Trinita
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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise Empty Re: La démission de cinq ministres chiites ravive la crise

    Message  Trinita Lun 13 Nov - 12:39

    j'ai une question...est ce qu'un chiite peut participer à la vie publique de son pays et se présenter à des élections sans passer par la case "hezbollah"? study
    Mck
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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise Empty Re: La démission de cinq ministres chiites ravive la crise

    Message  Mck Lun 13 Nov - 13:42

    Trinita tainékicoul a écrit:j'ai une question...est ce qu'un chiite peut participer à la vie publique de son pays et se présenter à des élections sans passer par la case "hezbollah"? study

    Bah, relis bien :

    Les frondeurs sont cinq sur vingt-quatre ministres: deux sont affiliés
    au Hezbollah, deux autres au mouvement modéré Amal du président du
    Parlement Nabih Berri. Le cinquième ministre chiite, celui des Affaires
    étrangères, est quant à lui proche du Hezbollah.

    Pourtant, les 5 sont chiites.


    Le tout maintenant est de savoir si en rennomant des ministres, il n'e risque pas d'y en avoir plus encore venant du hezbollah...
    Vu son côté médiatique depuis sa soit-disante "victoire".

    Surtout qu'au Liban, ça se joue dans un mouchoir de poche tout ça.
    Trinita
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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise Empty Re: La démission de cinq ministres chiites ravive la crise

    Message  Trinita Lun 13 Nov - 14:07

    Mck a écrit:
    Trinita tainékicoul a écrit:j'ai une question...est ce qu'un chiite peut participer à la vie publique de son pays et se présenter à des élections sans passer par la case "hezbollah"? study

    Bah, relis bien :

    Les frondeurs sont cinq sur vingt-quatre ministres: deux sont affiliés
    au Hezbollah, deux autres au mouvement modéré Amal du président du
    Parlement Nabih Berri. Le cinquième ministre chiite, celui des Affaires
    étrangères, est quant à lui proche du Hezbollah.

    Pourtant, les 5 sont chiites.


    Le tout maintenant est de savoir si en rennomant des ministres, il n'e risque pas d'y en avoir plus encore venant du hezbollah...
    Vu son côté médiatique depuis sa soit-disante "victoire".

    Surtout qu'au Liban, ça se joue dans un mouchoir de poche tout ça.

    j'ai lu dans des sites dont je ne peux pas, et veut pas faire la promo ici, que le cheikh Nabusli avait émis une fatwa interdisant à tout Chiite non-membre du Hezbollah de briguer un siège au cabinet ministériel..

    info ou intox?
    silverbold
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    La démission de cinq ministres chiites ravive la crise Empty Le Hezbollah quitte le gouvernement libanais

    Message  silverbold Lun 13 Nov - 16:54

    Le Hezbollah quitte le gouvernement libanais
    De notre correspondante à Beyrouth SYBILLE RIZK.
    Publié le 13 novembre 2006
    Actualisé le 13 novembre 2006 : 12h36


    Un sixième ministre chiite a présenté sa démission lundi matin. Les ministres chiites tentent de bloquer l'enquête sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Hariri.

    DIFFICILE de n'y voir qu'une coïncidence : les cinq ministres chiites du gouvernement libanais ont présenté leur démission collective samedi, dès l'annonce par le premier ministre de la convocation pour demain d'un Conseil des ministres extraordinaire destiné à examiner la dernière version du projet de création d'un tribunal international dans l'affaire de l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005. Déjà, il y a un an, le 12 décembre 2005, les mêmes cinq ministres appartenant aux partis Hezbollah et Amal avaient suspendu leur participation au gouvernement lorsque, sous le coup de l'émotion suscitée par l'assassinat du député et patron de presse Gebran Tuéni, le Conseil des ministres avait donné son feu vert à la création d'un tel tribunal, sous l'égide de l'ONU.

    Derrière la crise, l'ombre de Damas

    Les Forces du 14 Mars, qui tiennent leur nom de la manifestation géante qui a poussé Damas à retirer ses troupes du Liban en avril 2005, sont convaincues de l'implication syrienne au plus haut niveau dans l'assassinat de Hariri et les 14 autres attentats qui ont suivi. Elles soupçonnent la Syrie de faire feu de tout bois pour entraver la mécanique judiciaire internationale à travers ses alliés libanais : le président de la République Émile Lahoud, d'une part, Amal et Hezbollah, les deux partis qui monopolisent la représentation chiite, d'autre part. Fort de la victoire symbolique remportée contre Israël cet été, par le seul fait de ne pas avoir été défait par l'une des armées les plus puissantes du monde, le Hezbollah réclame depuis des semaines d'être associé au pouvoir à travers la création d'un gouvernement d'union nationale. Cette demande est aussi celle du général Michel Aoun, qui se considère comme le représentant le plus légitime de la communauté chrétienne, à la lumière des résultats des dernières élections législatives.

    Le 14 Mars - une alliance du sunnite Saad Hariri, du druze Walid Joumblatt et du chrétien Samir Geagea - qui continue de disposer d'une majorité au Parlement, même si elle a été élue grâce à des listes communes avec le Hezbollah et Amal, se refuse à octroyer à quiconque une minorité de blocage en Conseil des ministres, de peur qu'elle serve à remettre en selle Damas. Au cours de quatre séances de «concertation» organisées en une semaine entre les principaux dirigeants du pays (à l'exception du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui s'est fait représenter, pour des raisons de sécurité) la majorité parlementaire a ainsi accepté le principe d'un élargissement du gouvernement aux représentants de Michel Aoun, mais a catégoriquement refusé au Hezbollah le « tiers bloquant » des portefeuilles. La Constitution prévoit en effet que certaines questions fondamentales, dont la signature de conventions internationales, doivent obtenir la majorité des deux tiers des votes en Conseil des ministres.

    Face à cette impasse, la démission des ministres chiites déplace le débat politique sur le terrain constitutionnel. L'objectif est d'ôter aux décisions du Conseil des ministres toute légitimité politique dès lors qu'elles seraient prises sans l'accord de la communauté chiite, explique un politologue. C'est ainsi qu'il faut comprendre la déclaration du chef de l'État, Émile Lahoud, selon qui « le gouvernement a perdu sa légitimité constitutionnelle », en référence à l'impératif constitutionnel du respect de la représentativité communautaire. Un point de vue contesté par le 14 Mars. En refusant la démission des ministres chiites, le premier ministre Fouad Siniora a techniquement la possibilité de continuer de diriger son gouvernement dont rien ne justifie la démission, souligne l'avocat Ziad Baroud. Une détermination qui a, d'ores et déjà, reçu l'appui de la France, par la voix de son chef de la diplomatie, Philippe Douste-Blazy.


    http://www.lefigaro.fr/international/20061113.FIG000000276_le_hezbollah_quitte_le_gouvernement_libanais.html

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